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Résolution 13 GA 53-73
Représentativité de la Liste du patrimoine mondial (suivi de la résolution adoptée par la douzième Assemblée générale des Etats parties)

53. Faisant référence au document WHC-2001/CONF.206/5, le Président a demandé à l’Assemblée générale de prendre note de la décision du Comité du patrimoine mondial à sa vingt-quatrième session en 2000 à Cairns.

54. Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a rappelé qu’une résolution concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel avait été adoptée par la 12e Assemblée générale. Il a en outre salué le travail du groupe présidé en 2000 par S.Exc. Monsieur Yai (Bénin) et chargé de formuler sur la base de cette résolution des recommandations pour améliorer la représentativité de la Liste du patrimoine mondial.

55. Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a résumé les principaux points de la décision prise par le Comité du patrimoine mondial à sa vingt-quatrième session en 2000 à Cairns, points qui s’appuyaient sur les recommandations du groupe de travail.

56. Le délégué de l’Argentine a exprimé son accord avec la décision du Comité du patrimoine mondial et a insisté sur l’importance de la préparation de listes indicatives comme première étape pour protéger le patrimoine. Il a indiqué qu’un comité avait été créé récemment en Argentine à cet effet et que 10 sites figuraient déjà sur la liste indicative valable jusqu’en 2010. Le patrimoine sous-représenté, notamment les paysages culturels et le patrimoine immatériel, a été pris en compte, de même que les sites communs à plusieurs pays voisins.

57. Le délégué de la France a salué la décision du Comité, tout en remettant en question le système de priorité défini pour sélectionner les 30 propositions d’inscription qui seront étudiées par le Comité en 2003. Il a demandé quand les résultats de l’analyse de la Liste du patrimoine mondial et des Listes indicatives (demandée par le Comité à sa vingt-quatrième session) seraient mis à la disposition des États parties pour les aider à définir un ordre de priorité pour leurs propositions d’inscription. Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a répondu qu’une première analyse serait terminée début 2002.

58. A ce propos, le délégué de la Finlande a déclaré qu’il faudrait analyser la Liste du patrimoine mondial en fonction de diverses typologies et catégories, afin que les États parties sachent si un type de patrimoine est trop ou insuffisamment représenté sur la Liste. Il a suggéré que ce sujet important soit discuté à la prochaine réunion du Comité du patrimoine mondial à Helsinki.

59. Faisant référence au document WHC-2001/CONF.206/INF.5 « Répartition des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial dans les États parties » dans lequel il est indiqué que 33 États parties n’ont aucun bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, le délégué d’Israël a déclaré que le fait de limiter à 30 les propositions d’inscription à étudier instituait un « garde-barrière » qui pourrait avoir pour effet de limiter à 1 ou 2 les biens que les États parties sous-représentés pourraient proposer, ce qui diminuerait leurs chances d’être représentés sur la Liste. Il estimait que la limite de 30 était trop rigide et il a proposé que la cotisation de chaque État partie soit fixée sur la base du nombre de biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial qu’il possède.

60. Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a rappelé qu’il était simplement demandé à l’Assemblée générale de prendre note du document relatif à la représentativité de la Liste du patrimoine mondial (WHC-2001/CONF.206/5) et que le Comité avait décidé de limiter le nombre de nouvelles propositions d’inscription à examiner en 2003. Le Comité déciderait du nombre de propositions d’inscription à étudier les années suivantes.

61. La déléguée de la Grèce est revenue sur les commentaires du délégué de la France, insistant sur le fait que les États parties avaient besoin des résultats de l’analyse de la Liste du patrimoine mondial et des listes indicatives pour pouvoir proposer l’inscription de catégories de patrimoine mal représentées sur la Liste. Elle a répété que l’analyse devait être une priorité pour le Centre du patrimoine mondial.

62. Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a donné des explications succinctes sur l’analyse de la Liste du patrimoine mondial et des listes indicatives demandée par le Comité du patrimoine mondial à Cairns. Alors que le délai fixé pour soumettre le rapport d’analyse était le 30 septembre 2001, le Comité n’avait pas fourni de fonds pour cette étude et le Centre du patrimoine mondial n’avait pas réussi à trouver des ressources pour l’engager. Il a indiqué qu’elle serait financée en 2002.

63. Le délégué de la Nouvelle-Zélande a exprimé son soutien au travail effectué jusqu’à présent pour équilibrer la Liste du patrimoine mondial et a reconnu que la région Pacifique était sous-représentée sur cette Liste. Il a dit que le Pacifique manquait de ressources et que toute aide pour préparer des propositions d’inscription serait bienvenue. Il a souligné que l’Assemblée générale ne devait pas oublier l’objectif de qualité sous-entendu dans les mots « valeur universelle exceptionnelle ». Pour la Nouvelle-Zélande, le simple fait que des biens soient situés dans un État partie déjà bien représenté sur la liste ne doit pas empêcher leur inscription. Le délégué a insisté sur le fait que la Nouvelle-Zélande ne voulait ni une liste déséquilibrée, ni la suppression des propositions d’inscription de grande qualité.

64. Le délégué du Chili a déclaré partager les doutes du délégué de la France à propos du système de priorité employé pour sélectionner les 30 propositions d’inscription à examiner en 2003 par le Comité. Il a demandé au Directeur du Centre du patrimoine mondial d’expliquer comment les propositions d’inscription conjointes de deux ou plusieurs États parties seraient considérées. Le Directeur a répondu que, même si ce type de proposition d’inscription n’avait pas été considéré par le Comité de Cairns, une solution serait proposée à Helsinki pour encourager leur soumission en plus grand nombre dans l’avenir.

65. Le délégué de la Lituanie a exprimé son soutien aux efforts accomplis pour équilibrer la Liste du patrimoine mondial et a déclaré attendre avec impatience les résultats de l’analyse de la Liste du patrimoine mondial et des listes indicatives. Le délégué du Danemark a approuvé la décision du Comité de Cairns, telle qu’indiquée dans le document (WHC-2001/CONF.206/5), en ajoutant que le Danemark avait sélectionné au Groenland trois zones naturelles/culturelles qu’il aimerait proposer pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial. Il a également informé l’Assemblée générale que le gouvernement danois détacherait des experts pour aider à la préparation et à la coordination de ces propositions d’inscription.

66. La déléguée de la Slovénie a rappelé l’importance des études scientifiques pour les biens du patrimoine mondial et a suggéré que les phénomènes karstiques fassent partie des critères utilisés pour inscrire des biens sur la Liste du patrimoine mondial. Elle a également proposé d’accueillir en 2002 en Slovénie un séminaire sur les phénomènes karstiques.

67. La déléguée de l’Inde a exprimé son accord avec les commentaires des délégués de la France, de la Nouvelle-Zélande et du Chili. Elle a déclaré que les propositions d’inscription de biens de qualité ne devaient pas être exclues sous prétexte de trouver de nouvelles catégories, typologies et thèmes de patrimoine. Le processus de sélection des propositions d’inscription qui seront étudiées par le Comité du patrimoine mondial doit, selon elle, être inclusif et consultatif, plutôt qu’exclusif.

68. Le délégué de l’Islande a salué le travail effectué pour assurer la représentativité de la Liste du patrimoine mondial et a indiqué que l’Islande espérait proposer prochainement un bien.

69. Le délégué du Soudan s’est déclaré d’accord avec les critères employés pour sélectionner les propositions d’inscription qui seront examinées par le Comité en 2003. Il a précisé que le Soudan n’avait pas de site sur la Liste du patrimoine mondial, alors que son territoire est très étendu et qu’il possède un nombre considérable de sites culturels et naturels. Il a suggéré que, dans le cadre du système de priorité adopté pour sélectionner les propositions d’inscription à examiner, la date à laquelle un État partie est devenu signataire de la Convention du patrimoine mondial soit prise en compte, le Soudan ayant ratifié la Convention il y a 25 ans.

70. Les délégués de l’Arménie, de l’Iraq et de l’Indonésie ont tous approuvé les efforts accomplis pour rendre la Liste du patrimoine mondial plus représentative et plus équilibrée, en précisant qu’ils avaient des sites culturels et naturels susceptibles d’être inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.

71. Le délégué de la république démocratique du Congo a déclaré que son pays avait un certain nombre de sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, mais qu’à cause de la guerre, l’un d’entre eux avaient été mis sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Il a lancé un appel à l’Assemblée générale afin que des fonds soient mobilisés pour la restauration du site. Il a également indiqué que le Congo possédait d’innombrables richesses culturelles qui ne figurent pas sur la Liste du patrimoine mondial et a demandé que l’équilibre soit assuré entre sites culturels et sites naturels.

72. A la suite de ces interventions et à la demande du Président, l’Assemblée générale a pris note de la décision adoptée à la vingt-quatrième session du Comité du patrimoine mondial, telle que présentée dans le document WHC-2001/CONF.206/5.

73. Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a rappelé que l’ordre de priorité adopté pour limiter le nombre de propositions d’inscription examinées chaque année par le Comité serait évalué par le Comité d’ici un ou deux ans. Il a remercié l’Assemblée générale d’avoir exprimé son appréciation du travail effectué et a déclaré qu’il fallait organiser des activités pour les États parties qui n’ont pas de site sur la Liste du patrimoine mondial, comme le Soudan. Il a indiqué que le Centre du patrimoine mondial avait engagé un processus pour identifier les sites désertiques de la région susceptible de remplir les conditions pour figurer sur la Liste du patrimoine mondial. Il a ajouté que, grâce à une subvention importante de la Fondation des Nations Unies, le travail avec la république démocratique du Congo avait commencé et que le Directeur général de l’UNESCO se rendrait dans ce pays en 2002.

Code de la Résolution
13 GA 53-73
Thèmes
Méthodes et outils de travail
Année
2001
Documents
WHC-2001/CONF.206/8 Rev
Compte rendu des travaux de la treizième Assemblée générale des Etats parties
Contexte de la Résolution
WHC-01/CONF.206/5
WHC-01/CONF.206/INF.5
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