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Décision 39 COM 7B.45
La ville de pierre de Zanzibar (République Unie de Tanzanie) (C 173rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B.Add,
  2. Rappelant les décisions 35 COM 7B.45, 36 COM 7B. 49, et 38 COM 7B.55, adoptées à ses 35e (UNESCO, 2011), 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) et 38e (Doha, 2014) sessions respectivement,
  3. Regrette profondément que l’État partie n’ait pas mis un terme au projet Mambo Msiige, comme demandé par les décisions susmentionnées, et ait autorisé l’aménageur à achever ce projet sans prendre en compte les recommandations de l’évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP), la matrice et les principes d’une conception révisée de l’aménagement, tous deux conjointement approuvés ;
  4. Considère que l’hôtel de six niveaux récemment achevé (deux niveaux au-dessus de ce que stipulent la matrice et les principes approuvés et empiètement sur la plage publique et les espaces ouverts protégés) a un impact négatif important sur la forme urbaine et la silhouette du bien et un impact négatif profond sur sa Valeur universelle exceptionnelle (VUE), et note que l’État partie lui-même reconnaît dans son rapport de 2015 sur l’état de conservation les impacts négatifs de l’empiètement ;
  5. Prie instamment l’État partie de collaborer avec l’organe de gestion actuel pour prendre toutes les mesures d’atténuation possibles, comme le soulignait le rapport de la mission de 2014, afin d’amoindrir les effets négatifs de l’hôtel sur la VUE du bien, et de fournir un projet pour cette collaboration, y compris un calendrier de mise en œuvre, pour soumission au Centre du patrimoine mondial et examen par les Organisations consultatives ;
  6. Note également que l’État partie reconnaît la carence de procédures de gestion efficaces, comme le montre l’absence de mise en œuvre du plan de gestion du patrimoine de 2008 et de la loi de 2010 sur la conservation et l’aménagement de la ville de pierre, et demande à l’État partie de procéder à leur mise en œuvre dès que possible ;
  7. Note en outre que l’État partie a pris des mesures pour améliorer la gouvernance du bien en créant une agence de maîtrise de l’aménagement, le Conseil du patrimoine et le forum des parties prenantes, et demande également à l’État partie d’agir d’urgence pour établir ces organismes et garantir leur mise en œuvre efficace avec l’aide appropriée des Organisations consultatives ;
  8. Demande en outre à l’État partie de n’entreprendre aucun projet d’aménagement jusqu’à ce qu’il soit examiné conformément au plan de gestion, en collaboration avec les nouvelles structures de gestion prévues susmentionnées et selon les EIP, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  9. Demande par ailleurs à l’État partie de lancer d’urgence la mise en œuvre du plan de circulation approuvé ;
  10. Invite la communauté internationale à assister l’État partie pour renforcer les capacités et les systèmes de gestion du bien ;
  11. Invite l’État partie à demander une assistance internationale au Fonds du patrimoine mondial afin de renforcer la gestion et la conservation du bien ;
  12. Regrette également que l’État partie ne se soit pas conformé à toutes les demandes exprimées par le Comité dans la décision 38 COM 7B.55, en particulier celles relevant du manque significatif d’avancées s’agissant de la mise en œuvre du plan de conservation et de l’inversion du processus de détérioration de la plupart du patrimoine bâti, en dépit des recommandations du Comité lors de plusieurs sessions depuis 2007, ce qui a conduit à un mauvais état de conservation du bien dans son ensemble ;
  13. Considère également que l’état de conservation préoccupant du bien et l’absence de gestion efficace et de gouvernance appropriée ont conduit à des aménagements inappropriés comme l’achèvement du projet Mambo Msiige ;
  14. Demande de plus à l’État partie, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d’élaborer un ensemble de mesures correctives, un calendrier pour leur mise en œuvre, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016 ;
  15. Demande aussi à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM sur le bien en 2015 pour élaborer des mesures correctives et un calendrier pour leur mise en œuvre, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa prochaine session en 2016, afin de considérer, dans le cas de la confirmation d’un péril potentiel ou prouvé pour la valeur universelle exceptionnelle, l’inscription éventuelle du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  16. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
Code de la Décision
39 COM 7B.45
Thèmes
Conservation
États Parties 1
Année
2015
Rapports sur l'état de conservation
2015 La ville de pierre de Zanzibar
Documents
WHC-15/39.COM/19
Décisions adoptées par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 39e session (Bonn, 2015)
Contexte de la Décision
WHC-15/39.COM/7B.Add
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