Le Bureau a pris note avec satisfaction des activités de sauvegarde du patrimoine cambodgien menées par l'UNESCO. L'Organisation avait commencé son intervention dans ce domaine même avant la signature du traité de paix. Depuis, le Cambodge a adhéré à la Convention, et le Bureau considère de son devoir de participer activèment à l'assistance pour la restauration et la conservation d'Angkor.
Un membre du Bureau a souligné le fait que l'inscription de ce site sur la Liste du patrimoine mondial correspondait à une réelle urgence. En effet, suite à la guerre qui a ravagé ce pays, la protection du site n'est plus assure. Un plan de gestion du site doit être élaboré, la législation reformulée et le personnel nécessaire à la protection et restauration du site doit être formé. L'UNESCO participe à l'élaboration du plan de gestion en collaboration avec le PNUD, la Suède et la France. En outre, un expert en législation est sur le point d'être envoyé par le Centre du patrimoine mondial pour conseiller les juristes cambodgiens. Enfin; des spécialistes dans le domaine de la restauration seront formés grâce à des fonds japonais.
Suite à la demande des autorités cambodgiennes et en vue de la préparation du dossier d'inscription du site d'Angkor sur la Liste du patrimoine mondial, un contrai: sera établi avec l'Ecole française d'Extrême Orient, au titre de l'assistance préparatoire. Le Bureau demande à l'ICOMOS d'évaluer cette proposition d'inscription et recommande au Comité de considérer favorablement la possibilité d'entamer cette procédure d'inscription.