Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B,
2. Rappelant la décision 36 COM 7B.52 , adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),
3. Prend acte des informations complètes fournies par l’État partie sur la mise en œuvre d’actions pour traiter les problèmes urgents de conservation et de gestion, et le prie instamment de poursuivre la mise en œuvre systématique du Plan d’action 2012-2014 ;
4. Prend note de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de septembre 2012 et prie aussi instamment l’État partie de mettre en œuvre ses recommandations, et en particulier de veiller à ce qui suit :
a) entreprendre un processus de planification pour l’élaboration d’un plan de gestion du bien et y inclure des dispositions sur la stratégie de conservation, la préparation aux risques, la mise en valeur et l’interprétation, ainsi que des mesures réglementaires,
b) s’assurer que la structure de gestion devienne totalement opérationnelle en garantissant les ressources adéquates pour tous les aspects de la documentation, de la conservation et du suivi,
c) établir une zone de protection maritime autour des rivages de Tyr,
d) améliorer les pratiques actuelles d’entretien concernant le contrôle de la végétation et mettre en place des mesures de prévention contre l’incendie ainsi que des réseaux de drainage et d’égouts appropriés,
e) établir un programme de sauvetage des mosaïques détachées et assurer leur protection jusqu’à ce qu’une décision soit prise pour leur conservation et leur restauration,
f) suivre les interventions de conservation pour évaluer leur efficacité et utiliser les résultats du suivi pour documenter l’élaboration de la stratégie de conservation,
g) continuer à mettre au point et à appliquer le cadre de coordination du Projet archéologique de Baalbek et Tyr (BTAP) et renforcer la coopération entre la Direction générale des Antiquités (DGA), le projet Patrimoine culturel et développement urbain (CHUD), le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour suivre effectivement la conception et la mise en œuvre du projet ;
5. Demande à l’État partie de réaliser une étude complète de la circulation précisant tous les projets de réseaux routiers urbains et de ronds-points, ainsi que des évaluations d’impact sur le patrimoine de l’autoroute du Sud et de son échangeur de Tel el Maachouk, et de soumettre cette étude au Centre du patrimoine mondial pour étude par les Organisations consultatives ;
6. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015 , un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015.