Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
- Rappelant la décision 44 COM 7B.136, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021)
- Accueille avec satisfaction les efforts entrepris par l’État partie pour renforcer sa législation en vue de mieux gérer et conserver le bien, notamment en adoptant, par décret royal (no655), la loi sur les antiquités, les musées et le patrimoine urbain ;
- Félicite l'État partie pour les progrès significatifs réalisés en matière de développement du système d'information géographique (SIG) du quartier historique de Djeddah, ainsi que pour les évaluations détaillées et les projets de conservation qui ont été réalisés, et encourage l'État partie à poursuivre ce travail afin d'assurer la protection et la conservation du bien ;
- Prend acte avec satisfaction de la soumission par l'État partie de la version complète du Plan de régénération et de développement (plan directeur), ainsi que des informations techniques sur les projets de conservation et de restauration, de la stratégie de conservation, des orientations en matière de conception, du manuel de conservation du patrimoine et du plan et des procédures d'urgence, et salue également les efforts déployés pour élaborer les différents plans, orientations et procédures visant à assurer la protection, la conservation et la gestion adéquates du bien ;
- Note que l'État partie reconnaît que l'ampleur de la tâche de conservation et de régénération d'Al Balad (qui comprend à la fois le bien et une zone urbaine plus large) implique un processus long et complexe, et demande donc à l'État partie d’exprimer régulièrement son avis sur son expérience de coordination et d'utilisation du large éventail de documents d'orientation du système de gestion élargi, ainsi que sur toute modification nécessaire ;
- Réitère sa demande auprès de l'État partie afin qu'il soumette au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, une version complète du plan de gestion et de prévention des risques pour le bien, notant que les documents actuels ne traitent que des aspects liés à la sécurité et interventions de première urgence ; un tel plan devrait évaluer les risques, aborder les stratégies de réduction maximale des risques et élaborer des réponses à des questions telles que la prévention des incendies, leur extinction et le relèvement, l’évaluation des risques d'inondation et la préparation à ces risques, ainsi que la planification de la préparation aux tremblements de terre et aux tsunamis et du relèvement ;
- Reconnaît à nouveau les efforts de l'État partie pour mettre en œuvre l'approche du Paysage urbain historique (PUH) pour la gestion et la régénération urbaine du bien et accueille également avec satisfaction le partage du nouvel outil de planification avec le Centre du patrimoine mondial ;
- Rappelle l'importance d'intégrer le processus d'évaluation d'impact sur le patrimoine (EIP) dans la mise en œuvre du plan directeur pour les projets d'aménagement et de développement à l'intérieur du bien, de sa zone tampon ou de son cadre plus large, conformément au nouveau Guide et boite à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial, et rappelle à l'État partie d'informer le Centre du patrimoine mondial de tout projet d'aménagement et de développement majeur qui pourrait avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, avant que des décisions irréversibles ne soient prises, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés.