Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant les décisions 37 COM 8E, 37 COM 7B.100, 40 COM 8B.34, 41 COM 7B.63, et 43 COM 7B.101, adoptées à ses 37e (Phnom Penh, 2013), 40 e (Istanbul/UNESCO, 2016), 41e (Cracovie, 2017), et 43 e (Bakou, 2019) sessions, respectivement,
- Accueille favorablement les efforts et initiatives entrepris par l’État partie, y compris le plan de relance de l’activité économique dans le but de soutenir des communautés locales, et encourage les autorités à poursuivre leur mise en œuvre dans la mesure du possible ;
- Félicite l’État partie pour la rénovation du cadre juridique et institutionnel, et demande la soumission de la documentation concernée (textes des lois) et une explication de l’impact de ces modifications sur la protection du bien ;
- Félicite également l’État partie pour son étroite collaboration avec les promoteurs de projets de construction, et encourage également l’État partie à renforcer sa collaboration et sensibilisation communautaire, en particulier en vue des modifications juridiques qui entraîneront une protection du patrimoine plus inclusive ;
- Demande également à l’État partie de finaliser l’étude des bassins visuels et une analyse du corridor visuel pour Panamá Viejo ;
- Demande en outre à l’État partie de finaliser, approuver et soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen, en même temps que des descriptions de leur impact sur le bien et qu’un délai pour leur finalisation, les outils de planification suivants :
- Le plan d’action pour le paysage de Panamá Viejo,
- Le plan de gestion des catastrophes naturelles et des risques,
- Le plan d’atténuation du changement climatique et d’adaptation,
- Le plan de gestion du site archéologique de Panamá Viejo actualisé,
- Le plan d’occupation des sols pour le district de Panamá ;
- Note avec regret qu’aucune information n’a été donnée concernant l’élaboration et la mise en œuvre d’une procédure d’évaluation de l’impact sur le patrimoine en tant que norme pour des interventions sur du patrimoine culturel dans des cadres plus larges, et demande par ailleurs à l’État partie d’examiner son inclusion, par exemple, dans le plan d’occupation des sols pour le district de Panamá et le plan de gestion du site archéologique de Panamá Viejo actualisé ;
- Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e