Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Se déclare extrêmement préoccupé par les incendies sans précédent qui ont touché plus de la moitié du bien, qui n'est normalement pas sujet à des incendies récurrents, et ont gravement porté atteinte à certaines de ses composantes et à certains attributs de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE) ;
- Accueille avec satisfaction les informations communiquées par l'État partie concernant les réponses immédiates en matière de gestion dans les différentes composantes du bien, l'évaluation des impacts et les plans d'actions à plus long terme, y compris les engagements de financement pour assurer la récupération à long terme, et demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN, une mise à jour du processus d'évaluation des impacts des incendies sur la VUE du bien et ses perspectives de récupération dès que de nouvelles informations significatives seront disponibles ;
- Rappelant la Décision 41 COM 7 qui a réaffirmé l'importance pour les États parties de s’engager dans la mise en œuvre la plus ambitieuse possible de l'Accord de Paris de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), note avec inquiétude que le changement climatique est reconnu comme une menace croissante pour le bien et accueille également avec satisfaction les efforts déployés par l'État partie pour mieux comprendre les changements prévus induits par le changement climatique au regard de la VUE du bien, et pour renforcer la résilience au climat et aux catastrophes ;
- Apprécie les efforts déployés par la Commission royale en charge des dispositions nationales en matière de catastrophes naturelles pour examiner les enseignements tirés de la situation et formuler des recommandations sur la manière de renforcer la gestion des situations d’urgence et la réduction des risques de catastrophes climatiques et naturelles et de mettre en œuvre des réformes fondées sur l'expérience, et encourage l'État partie à partager les enseignements tirés avec d'autres États parties à la Convention confrontés à des menaces similaires, en favorisant l'échange de connaissances sur les stratégies de gestion des incendies dans les biens naturels du patrimoine mondial ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e