Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision 42 COM 7B.94, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
- Accueille avec satisfaction la confirmation de la mise en œuvre d’un mécanisme de financement durable pour l’ensemble des trois autorités en charge de la gestion du bien afin d’assurer sa gestion efficace ;
- Note avec inquiétude le retard pris dans la finalisation des plans de gestion pour les 13 groupes d’aires du bien, ce qui retarde d’autant plus l’élaboration du plan de gestion intégrée (Integrated Management Plan - IMP) demandé, qui devrait garantir un cadre et des objectifs de gestion communs pour l'ensemble du bien conformément à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) définie, et prie à nouveau instamment l'État partie d'accélérer le processus ;
- Apprécie que l’élaboration d’un cadre de gestion environnementale (Environmental Management Framework – EMF) ait désormais commencé, qui proposera des zones tampons supplémentaires autour de chaque groupe d’aires et orientera l’élaboration à venir d’un cadre d’aménagement et de développement spatial (Spatial Development Framework – SDF) qui traitera de la planification spatiale stratégique et guidera l'utilisation des terres dans la zone concernée ;
- Note avec inquiétude les incendies qui ont touché l'élément Montagne de la Table du bien et demande à l'État partie de rendre compte de l'impact de ces incendies sur l'état de conservation du bien ;
- Demande à l’État partie de préciser la localisation des logements permanents identifiés pour la réinstallation des communautés ayant subi les conséquences de l’incendie et de l’inondation, et de démontrer l’absence d’impact sur la VUE du bien ;
- Demande également à l’État partie de veiller à ce que l’évaluation d’impact environnemental (EIE) pour le projet de centre d’interprétation dans la réserve naturelle de Baviaanskloof, composante du bien, qui a été mentionnée dans le rapport de l’État partie, soit soumise au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, avant que toute décision difficilement réversible ne soit prise, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés.