Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
- Rappelant la décision 39 COM 7B.29, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Félicite l’État partie pour son rapport exhaustif sur les multiples menaces affectant le bien et sur ses efforts pour équilibrer les objectifs en matière d’énergie renouvelable et de conservation de la biodiversité ;
- Félicite également l'État partie de s’être engagé à considérer que le bien est interdit au développement de la géothermie et lui demande de confirmer sans ambiguïté qu'aucune installation associée aux projets n’est en cours ou prévue dans les limites du bien et de soumettre au Centre du patrimoine mondial des cartes claires indiquant l'emplacement exact de toutes les installations existantes ;
- Note avec préoccupation les multiples menaces, signalées par l'État partie, qui pèsent sur le bien et l’insuffisance des ressources financières et humaines permettant d’apporter des réponses adéquates en termes de gestion, et donc demande également à l'État partie de veiller à ce que des mesures appropriées soient prises pour traiter ou atténuer ces menaces et de renforcer les ressources disponibles pour soutenir cette entreprise ;
- Note également avec préoccupation l'extraction de perroquets pour le commerce des animaux de compagnie et la collecte des œufs de tortues, et en particulier la diminution constatée de la nidification de masse (arribada) des tortues Olive Ridley, qui pourrait avoir une incidence sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, telle que reconnue au titre du critère (x), et demande en outre à l'État partie de fournir plus d'informations sur les mesures prévues pour résoudre ces problèmes et de lancer d'autres études sur la dynamique de ces épisodes de nidification de masse ;
- Demande par ailleurs à l'État partie d'inviter une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN pour évaluer l'état de conservation du bien et pour examiner en particulier les impacts actuels et potentiels de l’ensemble des sérieuses menaces qui pèsent sur le bien et pour avoir un échange plus approfondi avec l'État partie et, le cas échéant, avec d'autres parties concernées, sur la possibilité d’établir officiellement une zone tampon ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.