Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B,
- Rappelant la décision 31 COM 7B.87, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),
- Prend note de l’information fournie par l’État partie sur les travaux envisagés dans le cadre du «Programme de mesures complexes pour le développement et la reconstruction de la ville de Shakhrisyabz» ;
- Exprime son inquiétude face à l’impact global des projets sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et à l’ampleur de la transformation urbaine qui pourraient nuire à l’intégrité et à l’authenticité de Shakhrisyabz et demande à l’État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial les plans détaillés et la documentation concernant tous les travaux envisagés, y compris une évaluation de l’impact sur le patrimoine (EIP), conformément aux Directives de l’ICOMOS sur les EIP appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Prie instamment l’État partie de ne pas commencer ou d’arrêter tous les travaux tant que les évaluations et les examens susmentionnés n’auront pas été effectués ;
- Réitère que le Comité du patrimoine mondial doit être avisé avant toute restauration majeure et/ou nouvelle construction qui pourrait porte atteinte à la VUE du bien et avant de prendre des décisions difficilement réversibles, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
- Demande également à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif, Centre du patrimoine mondial/ICOMOS, sur le site, afin d’examiner le programme de développement et de reconstruction proposé, d’évaluer l’état de conservation général du bien, d’examiner son mode actuel de planification et de gestion, mais aussi de conseiller les autorités sur les problèmes de conservation qui se posent dans le Centre historique ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.