Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B.Add,
2. Rappelant les décisions 34 COM 7B.72, 35 COM 7B.78 et 36 COM 7B.68 adoptées respectivement à ses 34e (Brasilia, 2010), 35e (UNESCO, 2011) et 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) sessions,
3. Regrette que l’État partie n’ait donné que des réponses limitées, voire pas de réponse du tout, aux précédentes décisions du Comité et exprime sa préoccupation quant à l’absence de remise d’éléments détaillés sur les points suivants:
a) le projet révisé de d’aménagement de la zone portuaire, son évaluation d’impact patrimonial ou la proposition de calendrier d’exécution,
b) l’extension du bien afin d’y inclure l’’archéologie marine, et la définition d’une zone tampon,
c) le plan proposé du stade international de cricket,
d) le renforcement du rôle de la Fondation du patrimoine de Galle et le système global de gestion du bien ;
4. Demande à l’État partie de remettre des plans détaillés du projet portuaire révisé et d’entreprendre une évaluation globale d’impact patrimonial, en conformité avec les Orientations de l’ICOMOS pour les biens du patrimoine mondial culturel, d’évaluer les impacts sur la valeur universelle exceptionnelle du bien y compris une étude technique destinée à évaluer les impacts potentiels sur l’archéologie subaquatique, et de remettre ces éléments de toute urgence au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives avant que tout engagement irréversible ne soit pris ;
5. Demande également à l’État partie de soumettre officiellement les propositions de révision de la zone tampon et l’ encourage à envisager une extension du bien afin de couvrir l’archéologie marine de la baie ;
6. Demande en outre à l’État partie de remettre des informations actualisées sur ses intentions quant au stade international de cricket ;
7. Réitère sa demande afin que soit renforcée la Fondation du patrimoine de Galle ou d’établir une agence départementale interministérielle en charge de la conservation et du développement de Galle conformément aux recommandations faites par la mission de suivi réactif de 2010 ;
8. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014 , un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points susmentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014.