XV.1 Le Président a remercié sincèrement Parcs Canada d'avoir accueilli l'atelier du WHIPCOE à Winnipeg (Canada) au début de novembre 2001 et a salué les délégués autochtones présents à la session : M. Tumu Te Heu Heu (Chef suprême, Parc national de Tongariro, Nouvelle-Zélande), M. Eru Manuera (Directeur général des Affaires maories, Département de la Conservation, Nouvelle-Zélande) et Mme Josie Weninger (Directrice d'Unité de gestion de Parcs Canada). Le Président a transmis les respectueuses salutations du Comité au Chef suprême et l'a remercié d'être venu de Nouvelle-Zélande pour assister à la session du Comité.
XV.2 Mme Josie Weninger a présenté un rapport sur le projet de création du WHIPCOE en faisant référence au document WHC-01/CONF.208/13. Dans son exposé, elle a rendu compte des progrès réalisés depuis la vingtcinquième session du Bureau en juin 2001. Elle a informé le Comité que les objectifs du WHIPCOE, en coopération avec les États parties, les organes consultatifs et les peuples autochtones, sont : (i.) de servir de réseau, (ii.) de permettre aux voix des autochtones de se faire entendre pour assurer la protection et la promotion du patrimoine mondial culturel et naturel, (iii.) d'amener les compétences et l'expertise complémentaires des autochtones et (iv.) de développer les meilleures pratiques de gestion et, sur demande, faire des recommandations pour améliorer le système.
XV.3 Elle a également fait référence à d'autres aspects du projet concernant en particulier les fonctions, les conditions d'adhésion, le processus de présentation de rapports et les mécanismes de financement du WHIPCOE.
XV.4 Le Comité a remercié Mme Weninger pour la qualité de son exposé et s'est félicité de la tâche accomplie par le groupe de travail du WHIPCOE. Un certain nombre de membres du Comité, d'observateurs, ainsi que les représentants des organes consultatifs ont affirmé que les peuples autochtones ont un rôle particulier à jouer à l'égard de certains biens du patrimoine mondial et qu'un réseau pourrait constituer un élément positif pour favoriser l'échange d'informations et d'expériences concernant leur protection. Il a été proposé que les peuples autochtones se réunissent de leur propre initiative, qu'ils soient membres des délégations de l'État partie au Comité et qu'ils soient encouragés à participer aux activités de l'UNESCO ayant trait au patrimoine immatériel.
XV.5 Le Comité a posé un certain nombre de problèmes et de questions juridiques sur le financement, le statut légal, le rôle et les relations (avec les États parties, les organes consultatifs, le Comité du patrimoine mondial et le Centre du patrimoine mondial). Certains membres du Comité ont remis en question la définition des peuples autochtones et la pertinence d'une telle distinction dans différentes régions du globe. En conséquence, le Comité n'a pas approuvé la création du WHIPCOE en tant qu'organe consultatif du Comité ni en tant que réseau qui rendrait compte au Comité. De plus, le Comité n'a pas assuré le financement d'une deuxième réunion sur le projet de création du WHIPCOE, comme cela est proposé dans le document WHC-01/CONF.208/13. Le Comité a cependant encouragé la rechercher professionnelle et un échange de vues à ce sujet.