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Décision de Cairns

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Convention

La décision du Comité du patrimoine mondial, à laquelle on se réfère maintenant comme « Décision de Cairns », était un ensemble de décisions adopté par la 24e session du Comité (Cairns, Australie, 27 novembre - 2 décembre 2002) ayant pour but d'améliorer la représentativité de la Liste du patrimoine mondial et de remédier à la surcharge de travail du Comité, des Organisations consultatives ainsi que du Centre du patrimoine mondial.

La décision de Cairns limitait le nombre de nouvelles propositions d'inscription devant être examinées par le Comité chaque année. De plus, le nombre de propositions d'inscription pouvant être soumises par chaque Etat partie à la Convention était limité à une seule, excepté pour les Etats parties n'ayant pas de biens sur la Liste du patrimoine mondial et qui auraient la possibilité de présenter deux ou trois propositions d'inscription. Enfin, le Comité avait demandé que cette décision soit revue après deux années complètes de mise en œuvre.

Lors de sa 27e session (Paris, 30 juin-5 juillet 2003), le Comité du patrimoine mondial a demandé à tous les Etats parties à la Convention de faire parvenir leurs commentaires et leurs propositions concernant la Décision de Cairns au Centre du patrimoine mondial avant le 31 décembre 2003.

Informations statistiques et rapports qui ont été préparés afin d'assister les Etats parties à la Convention dans leurs discussions :

Documents de référence

Informations Statistiques

Information statistique sur les biens du patrimoine mondial

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Convention
Objectifs stratégiques
Crédibilité
En complément 1
Dates
Date de début : lundi 2 décembre 2002
Date de fin : lundi 2 décembre 2002
Décisions / Résolutions (2)
Code : 27COM 14

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Décide de maintenir la limite d'une nouvelle proposition d'inscription complète par État partie ayant déjà des biens sur la Liste du patrimoine mondial, comme le meilleur moyen de gérer la charge de travail du Comité, des organisations consultatives et du Centre du patrimoine mondial, et d'améliorer la répartition géographique des biens sur la Liste du patrimoine mondial ; les États parties n'ayant aucun bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial auront la possibilité de proposer l'inscription de deux ou trois biens ;

2. Décide de continuer à exempter de cette limite les propositions d'inscription transfrontalières et d'urgence, les changements de délimitation des biens déjà inscrits, ainsi que les propositions d'inscription qui ont été différées et renvoyées lors des sessions précédentes du Comité ;

3. Invite les États parties qui proposent d'inscrire des biens de garder à l'esprit la volonté de parvenir à un équilibre raisonnable entre le nombre de biens culturels et naturels inclus dans la Liste du patrimoine mondial (paragraphe 15 des Orientations, juillet 2002) ;

4. Décide de fixer à 40 la limite annuelle du nombre de nouvelles nominations examinées, à l'exclusion des nominations différées et renvoyées par les sessions précédentes du Comité, des changements apportés aux délimitations des biens déja inscrits, des nominations transfrontalières et des nominations d'urgence ;

5. Décide de maintenir au 1er février la date limite de réception des propositions d'inscription complètes et encourage les États parties à soumettre des projets de propositions d'inscription d'ici le 30 septembre pour s'assurer que les propositions d'inscription ont toutes les chances d'être complètes au 1er février (Décision 6 EXT.COM 5.1 annexe 3.9).

6. Demande aux États parties de transmettre leurs commentaires et propositions relatives à la Décision de Cairns au Centre du patrimoine mondial avant le 31 décembre 2003. Ces commentaires, envoyés par courrier, par fax au +33 (0)1 4568 5570 ou par e-mail à l'adresse cairns@unesco.org, pourront être consultés sur le site internet du Centre du patrimoine mondial à l'adresse suivante :  http ://whc.unesco.org/cairns/.

7. Décide de mettre en place, au début de la 28e session du Comité à Suzhou, en Chine (2004), un groupe de travail ouvert afin d'analyser les commentaires des États parties, les documents (notamment les résultats des analyses de la Liste du patrimoine mondial et des listes indicatives menées par les organisations consultatives, et le rapport du groupe de travail 1999/2000 sur la représentativité de la Liste du patrimoine mondial) et les statistiques relatives à la mise en oeuvre de la Décision de Cairns, et de faire des recommandations au Comité. A cet effet, le Centre du patrimoine mondial distribuera dès que possible les documents nécessaires avant la 28e session en 2004.

En savoir plus sur la décision
Code : 24COM VI

VI.1 Le Comité a pris note des rapports des quatre

groupes de réforme suivants et il a sincèrement remercié les États parties qui avaient participé à leur travail :

Equipe spéciale sur la mise en oeuvre de la Convention

Présidente : C. Cameron (Canada)
Rapporteur : K. Keeffe (Australie)
WHC-2000/CONF.2000/INF.7

Groupe de travail sur la représentativité de la Liste du patrimoine mondial

Président : S. Exc. l'Ambassadeur Olabiyi B.J. Yai (Bénin)
Rapporteur : H.E. Mr M. Peek (Australie)
WHC-2000/CONF.2000/INF.8

Groupe de travail sur la représentation équitable au sein du Comité du patrimoine mondial

Président : S. Exc. l'Ambassadeur J. Musitelli (France)
Rapporteur : David Masek (République tchèque)
WHC-2000/CONF.2000/INF.9

Réunion internationale d'experts sur la révision des Orientations, Cantorbéry, Royaume-Uni (10-14 avril 2000)

Président : C. Young (Royaume-Uni)
Rapporteur : K. Kovacs (États-Unis d'Amérique)
WHC-2000/CONF.2000/INF.10

VI.2 Vu le nombre élevé de recommandations

détaillées préparées par les quatre groupes énumérés cidessus, et étant donné le temps limité imparti aux discussions, le Comité a centré ses débats sur le processus de réforme en étudiant quatre questions précises comme suit :

1. REFORME PROPOSEE DU CALENDRIER ET DU CYCLE DES REUNIONS STATUTAIRES DU PATRIMOINE MONDIAL ET ETUDE DE FAISABILITE DU SYSTEME DE SOUS-COMITES PROPOSE

Le Comité a rappelé que l'Equipe spéciale pour la mise en oeuvre de la Convention, présidée par Christina Cameron (Canada) avait proposé la création de sous-comités pour faciliter le travail du Comité du patrimoine mondial et du Centre du patrimoine mondial.

Le Comité a également rappelé que la vingt-quatrième session du Bureau (juin 2000) avait demandé que l'on étudie plus avant la possibilité d'un système de souscomités et que la Session spéciale du Bureau (Budapest, 2-4 octobre 2000) avait poursuivi l'étude de la proposition en se fondant sur un document rédigé par le Royaume-Uni.

Selon la demande de la Session spéciale du Bureau, un document sur la faisabilité et les implications d'un système de sous-comités a été rédigé et étudié par la vingtquatrième session extraordinaire du Bureau (WHC-2000/CONF.203/6).

Les quatre objectifs des changements proposés au système existant du Bureau et du Comité étaient les suivants :

Objectif 1 : Faciliter le travail du Centre du patrimoine mondial

Objectif 2 : Faciliter le travail du Comité du patrimoine mondial et lui permettre de consacrer davantage de temps aux débats de politique générale en vue de la mise en oeuvre de la Convention

Objectif 3 : Améliorer l'étude préliminaire des différentes questions soumises au Comité

Objectif 4 : Augmenter la représentation des États parties dans le travail du Comité

Le Comité a décidé de :

  • Réviser le calendrier et le cycle des réunions du patrimoine mondial de juin/novembre à avril/juin (voir Annexe VIII)
  • Abolir les sessions extraordinaires du Bureau et du Comité
  • Mettre en oeuvre les modifications du calendrier et du cycle du Bureau et du Comité en 2002. (Note : la Hongrie, qui espère accueillir le Comité en 2002 a exprimé son accord sur cette date pour l'introduction du nouveau calendrier et du cycle)
  • Introduire un système de prise de décisions, utilisant les points A et B (point A : points qui ont fait l'objet d'un consensus pour adoption, et point B : points nécessitant une discussion par le Comité)
  • Appliquer l'article 22.2 du Règlement intérieur du Comité afin de limiter le temps de parole imparti à chaque intervenant (en particulier s'ils sont observateurs)
  • Différer l'examen des propositions d'inscription reçues en 2001 à l'année 2003. Ce délai n'impliquera qu'une pause limitée de sept mois dans le processus de proposition d'inscription et permettra les ajustements transitionnels nécessaires
  • Introduire un budget biennal pour le Fonds du patrimoine mondial, afin de l'harmoniser avec le cycle budgétaire de l'UNESCO
  • Revoir toute modification du calendrier, cycle et réunions du Bureau (ou des sous-comités) et du Comité après quatre ans de fonctionnement.

La nouvelle date limite pour les propositions d'inscription sera fixée au 1er février. Les évaluations rédigées par l'UICN et l'ICOMOS devront être remises 6 semaines avant la réunion d'avril du Bureau.

Les propositions d'inscription renvoyées seront réétudiées par le Bureau l'année suivant leur examen initial avant d'être soumises au Comité pour décision.

    La date limite de réception des demandes d'assistance internationale et des rapports sur l'état de conservation est également fixée au 1er février.

    Pendant la période transitoire, on suivra le calendrier suivant :

    Propositions d'inscription reçues avant le Pour examen par le Bureau en Pour examen par le Comité en
    1er juillet 2000 Juin/juillet 2001 Décembre 2001
    31 décembre 20001 Avril 2002 Juin 2002
    1er février 2002 Avril 2003 Juin 2003
    1er février 2003 Avril 2004 Juin 2004

    Le Comité a décidé de différer sa décision sur l'introduction d'un système de sous-comités ou sur l'extension de la session du Bureau de six à huit jours, jusqu'à ce que l'on puisse évaluer à une date ultérieure l'efficacité des autres réformes (modification du  calendrier et du cycle des réunions statutaires, limitation du nombre de propositions d'inscription à étudier chaque année et réformes apportées à la documentation des réunions). Il a donc été convenu que la réforme devrait se poursuivre graduellement. Il faudrait faire des efforts plus importants pour structurer le travail du Bureau en vue de le recentrer. Le  classement de l'ordre du jour par sujet a été jugé utile, tout comme l'utilisation de groupes de travail spéciaux et informels pour accélérer le travail du Bureau et du Comité.

    Le Délégué de la Hongrie a présenté un document distribué au Comité et intitulé « Vision hongroise du patrimoine mondial ». Ce document se réfère à la nécessité de traiter l'équilibre de la représentation de la Liste du patrimoine mondial pour favoriser les pays sous-représentés ou non représentés et il demande d'accorder plus d'importance aux listes indicatives. Le Délégué de la Hongrie a suggéré que, grâce à la pause dans l'examen des propositions d'inscription en 2002, la vingt-sixième session du Comité en 2002 se concentre sur la préparation d'un Plan stratégique et d'autres questions importantes pour la mise en oeuvre future de la Convention.

    Documentation

    Le Comité a noté que l'Equipe spéciale sur la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial avait recommandé un certain nombre de réformes concernant les documents rédigés pour les réunions statutaires relatives au patrimoine mondial.

    A l'issue d'une présentation faite par le Directeur du Centre du patrimoine mondial, le Comité a convenu que les objectifs de la réforme des documents des réunions seraient les suivants :

  • Faciliter la prise de décisions et augmenter l'efficacité
  • Rationaliser la préparation des documents 
  • Assurer la transparence et l'égalité d'accès à la documentation
  • Réduire les coûts.

Le Comité a décidé que la réforme du système de documentation, selon la proposition du Directeur du Centre du patrimoine mondial, inclurait les points suivants :

  • Conserver les rapports des Rapporteurs
  • Réduire le nombre de documents en compilant un guide d'aide à la prise de décisions à distribuer 2 semaines avant la réunion
  • N'inclure des documents de travail supplémentaires que dans des cas exceptionnels - par exemple documents de planification stratégique ou modifications à apporter aux documents de référence (Orientations, Règlement intérieur, etc.)
  • Traiter tous les autres documents en tant que documents d'information.

Pour améliorer la communication entre le Centre du patrimoine mondial et le Comité, ce dernier a également décidé, selon la proposition du Directeur du Centre du patrimoine mondial, que le Centre allait :

  • Rédiger régulièrement un rapport énumérant les documents consultables
  • Organiser deux réunions d'information par an pour les membres du Comité au Siège de l'UNESCO (les non-membres du Comité pourront y assister en tant qu'observateurs)
  • Continuer à rédiger un Rapport du Secrétariat à l'intention du Bureau et du Comité, en améliorant son contenu.

Le Comité a demandé au Centre du patrimoine mondial de mettre en oeuvre autant de réformes que possible avant la vingt-cinquième session du Comité.

2. REPRESENTATION EQUITABLE AU SEIN DU COMITE

Le Comité a rappelé qu'en octobre 1999, la douzième Assemblée générale,

  • avait adopté par consensus une résolution soulignant l'importance d'une représentation équitable au sein du Comité du patrimoine mondial et la nécessité d'augmenter le nombre de ses membres ;
  • avait demandé au Comité du patrimoine mondial de soumettre des propositions à ce sujet à la treizième Assemblée générale et d'inscrire un point à l'ordre du jour de la trente et unième Conférence générale de l'UNESCO en 2001.

Le Comité a noté qu'en 2000, un Groupe de travail sur la représentation équitable au sein du Comité du patrimoine mondial avait été créé sous la présidence de Son Exc. l'Ambassadeur J. Musitelli (France). Le rapport du Groupe de travail a été discuté aux sessions de juin et d'octobre 2000 du Bureau (WHC-2000/CONF.204/INF.9).

Le Comité a noté les propositions sur la représentation équitable au sein du Comité élaborées à la suite de la Session spéciale du Bureau (WHC-2000/CONF.204/6) et a décidé de transmettre le Projet de résolution suivant pour adoption par la treizième Assemblée générale :L'Assemblée générale des États parties à la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel,

Rappelant l'article 8, paragraphe 2, de la Convention qui stipule que « L'élection des membres du Comité doit assurer une représentation équitable des différentes régions et cultures du monde.»,

Rappelant l'article 9 de la Convention qui stipule que «Les États membres du Comité du patrimoine mondial exercent leur mandat depuis la fin de la session ordinaire de la Conférence générale au cours de laquelle ils ont été élus jusqu'à la fin de sa troisième session ordinaire subséquente.»,

Rappelant la résolution de la septième Assemblée générale des États parties (1989) ;

Considérant que la représentativité de la Liste du patrimoine mondial pourrait être renforcée par la participation accrue aux travaux du Comité des États parties dont le patrimoine est actuellement non représenté sur la Liste ;

Considérant qu'une rotation accrue des membres du Comité pourrait répondre à l'intérêt manifesté par les États parties pour participer aux travaux du Comité ;

Invite les États parties à la Convention du patrimoine mondial à réduire volontairement leur mandat pour le faire passer de six à quatre ans ;Encourage les États Parties non-membres du Comité à faire usage de leur droit de participer aux réunions du Comité en qualité d'observateurs ;

Dissuade les États parties de chercher à effectuer des mandats consécutifs ;

Décide qu'avant chaque élection pour l'attribution de sièges au Comité, le Président de l'Assemblée générale informera les États parties sur la situation de la représentation des différentes régions et cultures au sein du Comité et sur la liste du patrimoine mondial ;

Décide d'amender son Règlement intérieur comme suit :

Nouvel article à insérer après l'article 13.1

Un certain nombre de sièges peut être réservé aux États parties qui n'ont pas de site sur la Liste du patrimoine mondial, sur décision du Comité du patrimoine mondial lors de la session qui précède l'Assemblée générale. Le scrutin pour les sièges réservés devra précéder le scrutin général pour les autres sièges à pourvoir. Les candidats n'ayant pas été élus au scrutin des sièges réservés pourront se représenter au scrutin général.

Amendement à l'article 13.8 (texte nouveau en caractères gras)

13.8 Les États ayant obtenu la majorité requise au premier tour de scrutin seront déclarés élus à moins que le nombre des États ayant obtenu cette majorité soit supérieur à celui des sièges à pourvoir. Dans ce dernier cas, les États ayant obtenu le plus grand nombre de voix, à concurrence du nombre de sièges à pourvoir, seront déclarés élus. Si le nombre d'États ayant obtenu la majorité requise est inférieur au nombre de sièges à pourvoir, il sera procédé à un deuxième tour de scrutin, suivi d'un troisième et, si nécessaire d'un quatrième, pour pourvoir aux sièges restants. Si le nombre d'États ayant obtenu la majorité requise est inférieur au nombre de sièges à pourvoir, il sera procédé à un deuxième scrutin. Si le nombre d'États ayant obtenu la majorité requise est toujours inférieur au nombre des sièges à pourvoir, il sera procédé à un troisième et, si nécessaire, à un quatrième scrutin pour pourvoir aux sièges restants. S'agissant des troisième et quatrième scrutins, l'élection sera limitée aux États ayant obtenu le plus grand nombre de voix au scrutin précédent, à concurrence du double des sièges à pourvoir.Décide que les dispositions de cette résolution prennent effet immédiatement.

Le Comité a recommandé également à l'Assemblée générale d'organiser l'ordre du jour de sa treizième session, de telle sorte que les mesures prévues par ces amendements entrent en vigueur dès cette session.

Afin de mettre en oeuvre le nouvel article à insérer après l'article 13.1 du Règlement intérieur, le Comité a décidé qu'un siège sera réservé à un État partie n'ayant pas de site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial à la date de la treizième session de l'Assemblée générale.

Le Comité a demandé au Secrétariat d'informer tous les États parties de la mise en oeuvre des nouvelles procédures électorales afin, notamment, que les États parties remplissant les conditions pour être candidats au scrutin pour le siège réservé soient dûment informés de cette possibilité nouvelle qui leur est offerte.

Le Comité a demandé par ailleurs au Secrétariat de préparer, avec la participation des États parties  intéressés et des organes consultatifs, en vue de sa vingt-sixième session, une proposition concernant d'autres amendements éventuels à l'article 13 du Règlement intérieur de l'Assemblée Générale, relatif à l'élection des membres du Comité du patrimoine mondial, afin d'assurer une représentation équitable des différentes régions et cultures du monde.

Cette proposition devra être basée sur une analyse approfondie des conséquences entraînées par ces modifications, ainsi que des ajustements à apporter aux procédures électorales.

Le Comité a décidé également de réviser le Règlement intérieur du Comité du patrimoine mondial comme suit :

Nouvel article 4.3

«En fixant le lieu de la session suivante, le Comité tiendra compte comme il se doit de la nécessité d'assurer une rotation équitable entre les différentes régions et cultures du monde. »

Nouvel article 20.4

« Lors de la désignation des organes consultatifs, il faudra tenir compte comme il se doit de la nécessité d'assurer la représentation équitable des différentes régions et cultures du monde. »

Nouvel article 21.3

« Lors de la désignation des organes subsidiaires, il faudra tenir compte comme il se doit de la nécessité d'assurer la représentation équitable des différentes régions et cultures du monde. »

3. REPRESENTATIVITE DE LA LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL

Le Comité a examiné et discuté les recommandations du Groupe de travail sur la représentativité de la Liste du patrimoine mondial, présidé par S. Exc. M. l'Ambassadeur Yai (Bénin), qui ont été transmises par la Session spéciale du Bureau avec certains changements.

Le Comité a reconnu que la question de la représentativité de la Liste du patrimoine mondial était la plus difficile des questions concernant la réforme qui lui ait été soumise. Le Comité a noté qu'une utilisation plus efficace des listes indicatives et qu'une meilleure gestion du nombre toujours croissant des propositions était nécessaire. Il a convenu que d'autres mesures, comme l'assistance pour le renforcement des capacités, seraient vitales pour assurer la représentation de sites de toutes les régions sur la Liste du patrimoine mondial.

Le Comité a, en conséquence, accepté une décision présentée en cinq sections :

  1. Respect de la Convention
  2. Listes indicatives
  3. Propositions d'inscription
  4. Résolution de la douzième Assemblée générale, 1999
  5. Renforcement des capacités des régions sousreprésentées

En se référant à la Section 3, le Délégué de la Hongrie a souhaité que sa demande de changement de décembre 2000, tel qu'accepté par le Comité, à avril 2001, de la date limite de soumission de propositions d'inscription devant être examinées en 2002, soit notée dans le Rapport. Le Comité a été d'accord pour noter cette demande du Délégué de la Hongrie mais a indiqué que, dans l'intérêt d'une transition souple, la position majoritaire du Comité devait être maintenue.

Exception faite de la Hongrie, le texte de la décision a été adopté par tous les membres du Comité. Une lettre du Gouvernement italien se trouve à l'Annexe IX du rapport. Le Comité a convenu de transmettre sa décision à la treizième Assemblée générale des États parties, en 2001.

1. Respect de la Convention

Le Comité réaffirme que la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel est un instrument de consensus, de coopération et d'accord entre les États parties et prend note en particulier de l'article 6 (1) et 6 (2) et de l'article 11 (1) :

(i) En respectant pleinement la souveraineté des États sur le territoire desquels est situé le patrimoine culturel et naturel visé aux articles 1 et 2, et sans préjudice des droits réels prévus par la législation nationale sur ledit patrimoine, les États parties à la présente Convention reconnaissent qu'il constitue un patrimoine universel pour la protection duquel la communauté internationale tout entière a le devoir de coopérer (article 6 (1)).

(ii) Les États parties s'engagent en conséquence, et conformément aux dispositions de la présente Convention, à apporter leur concours à l'identification, à la protection, à la conservation et à la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel... si l'Etat sur le territoire duquel il est situé le demande (article 6 (2)).

(iii) Chacun des États parties à la présente Convention soumet, dans toute la mesure du possible, au Comité du patrimoine mondial un inventaire des biens du patrimoine culturel et naturel situés sur son territoire et susceptibles d'être inscrits sur la liste... (article 11 (1)).

Une action décisive de coopération est demandée au Comité et aux États parties pour assurer une parfaite représentativité du patrimoine mondial, culturel et naturel sur la Liste du patrimoine mondial.

2. Listes indicatives

(i) La liste indicative des sites culturels et naturels doit, en accord avec l'article 11, être utilisée dans l'avenir, afin de réduire les déséquilibres de la Liste du patrimoine mondial. Il est rappelé aux États parties qu'ils sont invités à soumettre des listes indicatives conformément à l'article 11 de la Convention. Le Comité devrait réviser les paragraphes 7 et 8 des Orientations pour étendre aux sites naturels sa décision de ne pas examiner les propositions d'inscription des biens qui ne figurent pas sur une liste indicative.

(ii) Les organes consultatifs et le Centre du patrimoine mondial devraient procéder à l'analyse des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial et des listes indicatives sur une base régionale, chronologique, géographique et thématique. Cette analyse devrait être entreprise le plus tôt possible en fonction de la charge de travail des organes consultatifs et des implications financières de ce travail, compte tenu notamment du nombre important de sites inscrits sur la liste indicative. Pour cette raison, le travail devrait être organisé en deux parties : les sites de la Liste du patrimoine mondial et les sites de la Liste indicative. Cette analyse permettra aux États parties de se faire une idée claire de la situation actuelle et des tendances probables de la représentativité à court et moyen termes, afin d'identifier les catégories sous-représentées.

(iii) Dans leurs analyses, les organes consultatifs devraient prendre en compte :

  • la diversité et les particularités du patrimoine naturel et culturel de chaque région ;
  • les résultats de la soumission des rapports périodiques régionaux, et
  • les recommandations des réunions régionales et thématiques sur l'harmonisation des listes indicatives qui ont eu lieu depuis 1984, ainsi que des réunions sur la Stratégie globale organisées depuis 1994.

(iv) Le Centre du patrimoine mondial et les organes consultatifs devraient communiquer les résultats des analyses au Comité du patrimoine mondial puis, après examen par le Comité, aux États parties à la Convention en y adjoignant les recommandations du Comité. Ceci afin de leur permettre de préparer, revoir et/ou harmoniser leur liste indicative en tenant compte, s'il y a lieu, des considérations régionales, et de prendre ces résultats en considération pour soumettre leurs propositions d'inscriptions futures.

(v) Les résultats des analyses devraient être communiqués au plus tard le 30 septembre 2001.

3. Propositions d'inscription

Afin de faciliter la bonne gestion de la Liste du patrimoine mondial qui ne cesse d'augmenter, le Comité fixera à chaque session ordinaire le nombre maximal de propositions d'inscription à étudier. En premier lieu, et à titre provisoire, il est suggéré qu'à la vingt-septième session du Comité en 2003, le nombre de propositions d'inscription examiné par le Comité soit limité à un maximum de 30 nouveaux sites.

Afin de déterminer quels sites doivent être étudiés en priorité, toutes les propositions d'inscription à étudier à la vingt-septième session du Comité devront être complétées et reçues avant la nouvelle date du 1er février 2002 qui a été approuvée par le Comité dans le cadre du changement de cycle des réunions. Aucun État partie ne devra soumettre plus d'une proposition d'inscription, excepté les États parties qui n'ont pas de sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial et qui auront l'occasion de soumettre deux ou trois propositions d'inscription.

Afin de traiter la question de la représentativité de la Liste, les critères suivants seront appliqués par ordre de priorité2:

Au cas où le nombre de propositions d'inscription reçues dépasserait le nombre maximum fixé par le Comité, le système prioritaire suivant sera appliqué chaque année par le Centre du patrimoine mondial avant que les propositions d'inscription ne soient transmises aux organes consultatifs pour évaluation pour déterminer quels sites doivent être proposés pour étude :

1. Propositions d'inscription de sites soumises par un État partie n'ayant pas de site inscrit sur la Liste3 ;

2. Propositions d'inscription de n'importe quel Etat partie, qui illustrent des catégories non représentées ou moins représentées de biens naturels et culturels, en fonction des analyses effectuées par le Secrétariat et les organes consultatifs, et étudiées et approuvées par le Comité ;

3. Autres propositions d'inscription.

Lors de l'application de ce système de priorité, le Centre du patrimoine mondial utilisera la date de réception des propositions d'inscription dûment complétées en tant que facteur déterminant secondaire dans la catégorie où le nombre de propositions d'inscription fixé par le Comité a été atteint.

En plus du nombre approuvé de sites, le Comité étudiera également des propositions différées ou renvoyées, issues de réunions précédentes, ainsi que des modifications de limites de sites déjà inscrits. Le Comité pourrait également décider d'étudier, en cas d'urgence, les situations prévues au paragraphe 67 des Orientations.

Dispositions transitoires

Réunion du Comité, décembre 2001

Pas de changement du système actuel.

Réunion du Comité, juin 2002

Les propositions d'inscription dûment complétées reçues par le Centre du patrimoine mondial avant le 31 décembre 2000 seront étudiées avec les propositions différées ou renvoyées, issues de réunions précédentes, ainsi que les modifications de limites de sites déjà inscrits. Le Comité pourrait également décider d'étudier, en cas d'urgence, les situations prévues au paragraphe 67 des Orientations.

Réunion du Comité, juin 2003

Les propositions d'inscription devront être soumises avant le 1er février 2002 et classées par ordre de priorité conformément au système décrit ci-dessus.

Etude

Le système décrit ci-dessus doit être étudié par le Comité après deux années complètes de fonctionnement.

4. Résolution de la Douzième Assemblée générale, 1999

Le Comité a décidé d'appeler les États parties concernés à répondre dans les meilleurs délais à l'invitation qui leur est faite d'informer le Comité des mesures prises pour appliquer les dispositions de la Résolution adoptée par la douzième Assemblée générale (paragraphe B) qui invite tous les États parties ayant déjà un nombre élevé de sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial à :

i) Appliquer les dispositions du paragraphe 6 (vii) des Orientations devant guider la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial :

a) en échelonnant volontairement leurs propositions d'inscription selon des modalités qu'ils préciseront, et/ou

b) en ne proposant que des biens appartenant à des catégories encore sous-représentées, et/ou

c) en accompagnant chacune de leurs propositions d'inscription d'une proposition d'inscription émanant d'un État partie dont le patrimoine est sous-représenté, ou

d) en décidant, sur une base volontaire, une suspension de nouvelles propositions d'inscription,

ii) Susciter et favoriser des coopérations bilatérales et multilatérales avec les États parties dont le patrimoine est encore sous-représenté sur la Liste dans le cadre de la préparation de listes indicatives, de propositions d'inscription et de programmes de formation,

iii) Donner la priorité au réexamen de leurs listes indicatives dans le cadre de concertations régionales et à la préparation de rapports périodiques.

5. Renforcement des capacités des régions sousreprésentées

Le Comité a décidé que les efforts de coopération en matière de renforcement des capacités et de formation sont nécessaires pour assurer une parfaite représentativité de la Liste du patrimoine mondial et est d'avis que :

(i) Le Centre du patrimoine mondial devrait continuer à encourager les programmes de formation, de  préférence régionaux, qui visent à permettre aux États parties dont le patrimoine est encore sous-représenté de parfaire leur connaissance de la Convention et de mieux mettre en oeuvre les mesures visées à l'Article 5, c'est-à-dire celles qui concernent principalement l'identification, la gestion, la protection, la mise en valeur et la conservation du patrimoine. Ces programmes devront également aider les États parties à acquérir et/ou consolider leurs compétences en matière de préparation et d'harmonisation de leurs listes indicatives et de leurs propositions d'inscription.

(ii) Les organes consultatifs et le Centre du patrimoine mondial doivent profiter des missions d'évaluation pour organiser des ateliers de formation régionaux qui apporteront aux États sous-représentés une aide méthodologique pour préparer leur liste indicative et leurs propositions d'inscription. Les ressources financières et humaines correspondantes pourront être prélevées sur le budget du Fonds du patrimoine mondial pour réaliser ces ateliers.

(iii) Les demandes d'aide à la préparation de propositions d'inscription émanant d'États parties dont le patrimoine est non représenté ou sous-représenté devraient être traitées en priorité lors de l'élaboration de la partie du budget du Patrimoine mondial qui concerne «l'assistance préparatoire» en vue de la préparation des propositions d'inscription.

(iv) L'ordre des priorités pour l'octroi d'une assistance internationale, tel qu'il est défini aux paragraphes 91 et 113-114 des Orientations devant guider la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial, devrait être revuen concordance avec les recommandations du Groupe international d'experts sur la Révision des Orientations (Cantorbéry, Royaume-Uni) pour améliorer la représentativité de la Liste du patrimoine mondial et pour être cohérent avec la Stratégie globale. Outre les conditions énoncées par la Convention et sous réserve des conclusions de l'évaluation de l'assistance internationale, le nouvel ordre de priorité devra tenir compte de :

  • la nécessité d'encourager les pays bénéficiaires à prendre des mesures pour mettre en oeuvre la Convention dans leur pays,
  • l'ordre de priorité pour l'examen des propositions d'inscription,
  • le degré de préparation des pays bénéficiaires,
  • la nécessité de donner la priorité aux pays les moins avancés (PMA) ou à faibles revenus.

 (v) Il faudrait mettre à jour et développer des Plans d'action régionaux dans le cadre de la Stratégie globale. Ces plans devront préciser, pour chaque région et État partie ciblés, les objectifs, les actions à entreprendre, les compétences, le calendrier d'adoption, l'état d'avancement et définir un mécanisme pour rendre compte des progrès accomplis à chaque session du Comité du patrimoine mondial. Pour souligner leur caractère incitatif, les Plans d'action devront mettre l'accent sur les activités que doivent mener les États parties concernés, notamment en application de l'Article 5 de la Convention, et mentionner les programmes de coopération bilatérale ou multilatérale dans le domaine du patrimoine en général, pour l'élaboration de propositions d'inscription en particulier.

(vi) Il faudrait que la prochaine Stratégie à moyen terme de l'UNESCO insiste sur la nécessité d'adopter une politique intersectorielle permettant une meilleure mise en oeuvre de la Convention. Il conviendrait, à partir de la période 2002-2003, d'élaborer et de mettre en oeuvre un projet intersectoriel pour encourager les États parties dont le patrimoine est encore sous-représenté à renforcer leur capacité à protéger, conserver et mettre en valeur leur patrimoine.

Le Comité a noté que les autorités hongroises avaient préparé un projet pour l'établissement d'un Programme de partenariat sur le patrimoine, qui devait être étudié par le Comité à sa vingt-quatrième session à Cairns (WHC-2000/CONF.204/19).

Le Comité a décidé de faire le point sur la mise en oeuvre et l'efficacité de ces mesures, au plus tard en 2003.

4. PROPOSITIONS DE REVISION DES ORIENTATIONS

Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a remercié English Heritage et le Gouvernement britannique d'avoir organisé, conjointement avec le Centre UNESCO du patrimoine mondial, la Réunion internationale d'experts sur la révision des Orientations à Cantorbéry, Royaume-Uni, du 10 au 14 avril 2000. Il a également remercié le Gouvernement britannique d'avoir offert de verser une contribution financière supplémentaire à cette importante activité en 2001.

Suite à la présentation d'un rapport sur les conclusions de la réunion d'experts par Christopher Young (Royaume-Uni), qui avait présidé la réunion, le Comité a décidé de remanier les Orientations conformément au nouveau cadre général proposé (WHC-2000/CONF.204/INF.10) :

I. INTRODUCTION

II. ETABLISSEMENT DE LA LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL

III. PROTECTION ET CONSERVATION DES BIENS DU PATRIMOINE MONDIAL

IV. ASSISTANCE INTERNATIONALE

V. ACTIVITES D'APPUI A LA CONVENTION DU PATRIMOINE MONDIAL

Le Comité a demandé que les Orientations soient simplifiées, rationalisées et présentées sous une forme plus accessible, avec une bonne partie des matériaux existants ou nouveaux, mis en annexe et autre documentation. Le Comité a demandé que les Orientations soient présentées de manière logique, en revenant aux principes fondamentaux de la Convention du patrimoine mondial. Le texte révisé des Orientations comportera pour la première fois une section regroupée sur la protection et la conservation des biens du patrimoine mondial.

L'UICN s'est déclarée satisfaite de l'excellent travail accompli par les experts réunis à Cantorbéry en vue de proposer une refonte des Orientations. Elle a convenu qu'un remaniement d'ensemble de ce document clé s'imposait plutôt que des amendements ponctuels adoptés de manière additive dans le passé. L'UICN a exprimé le souhait de contribuer au processus de révision et a proposé cinq objectifs pour la nouvelle version des Orientations :

  1. L'intégration de critères culturels et naturels tout en maintenant les termes employés pour les critères naturels
  2. Le lien étroit entre les concepts d'intégrité et d'authenticité
  3. L'importance accrue accordée à la gestion du site
  4. L'importance du suivi réactif sachant que rien n'est plus efficace pour la crédibilité de la Convention
  5. L'utilisation plus créative des listes indicatives

Le Comité a décidé que le processus de révision desOrientations devait être coordonné par le Centre du patrimoine mondial dans un esprit de collaboration entre les représentants des États parties, les organes consultatifs et le Secrétariat. Il a été convenu que le nouveau texte desOrientations devrait refléter les différentes perspectives régionales et culturelles. Le Comité a accepté une approche en plusieurs phases concernant la révision des Orientations.

Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a fait observer qu'il serait nécessaire d'obtenir des ressources humaines et financières supplémentaires pour permettre au Centre de coordonner ce processus.

Phase I Réunion au Siège de l'UNESCO, à Paris, en janvier 2001, pour déterminer le processus de révision des Orientations

Phase II Préparation par le Secrétariat d'un premier projet de texte révisé en anglais et en français pour refléter toutes les propositions de révision actuelles et indiquer la provenance des révisions proposées

Phase III Diffusion du texte révisé à tous les États parties et mise à disposition sur le site Web

Phase IV Contributions écrites des États parties

Phase V Réunion pour peaufiner les nouvelles Orientations, section par section

Phase VI Soumission des Orientations révisées pour décision à la vingt-cinquième session du Comité du patrimoine mondial en 2001.


1 Les propositions d'inscription dûment complétées reçues par le Centre du patrimoine mondial avant le 31 décembre 2000 seront étudiées avec les propositions différées ou renvoyées, issues des réunions précédentes, ainsi que les modifications des limites de sites déjà inscrits. Le Comité pourrait également décider d'étudier, en cas d'urgence, les situations prévues au paragraphe 67 des Orientations.

2 En proposant des sites pour inscription sur la Liste, les États parties sont invités à garder à l'esprit qu'il est souhaitable de parvenir à un équilibre raisonnable entre le nombre de biens du patrimoine culturel et naturel inscrits sur la Liste du patrimoine mondial (paragraphe 15 des Orientations)

3 Lors de ces évaluations et de toutes les autres propositions d'inscription, les organes consultatifs devront continuer à appliquer une évaluation stricte des critères tels que définis dans les Orientations.

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