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Interview

Federico Mayor

Les archives orales de la Convention du patrimoine mondial

Titulaire d’un doctorat en pharmacie, Federico Mayor est un scientifique, politicien et diplomate espagnol. Biochimiste et chercheur, il a enseigné à l’Université de Grenade puis à la Faculté des Sciences de Madrid, où il a fondé le Centre de biologie moléculaire Severo Ochoa en 1974. européen.

La même année, il entame sa carrière politique en tant que sous-secrétaire au ministère espagnol de l’Éducation et de la Science. En 1977, il est élu député au Parlement espagnol et préside la Commission parlementaire de l’éducation et de la science, avant d’agir comme conseiller du président du gouvernement en 1978. Il sera finalement ministre de l’Éducation et de la Science entre 1981 et 1982. En 1987, il représente l’Espagne au Parlement

Il est impliqué à l’UNESCO dès 1978 comme Sous-Directeur général auprès de monsieur M’Bow, avant de succéder à celui-ci en 1987. Il sera Directeur général de l’UNESCO pendant douze ans, soit jusqu’en 1999. Durant cette période, il lancera le programme Culture de la Paix. À la fin de son mandat, il retourne à Madrid pour créer la Fondation Cultura de Paz, dont il est le président. En 2011, il devient également président de la Commission internationale pour l'abolition de la peine de mort. À la fois scientifique et poète, Federico Mayor a publié des centaines d’articles ainsi que plusieurs livres des recueils de poésie. Il est notamment l’auteur de Tomorrow is Always Too Late (Stamford Publishing, 1992) et The World Ahead: Our Future in the Making (Zed Books, 2001).

Interview avec
Federico Mayor
18 juin 2009, Madrid, Espagne

Les extraits audio suivants sont issus d’une entrevue menée avec Federico Mayor par Christina Cameron et Carmen Anon Feliu le 18 juin 2009 à Madrid en Espagne. Il y met de l’avant la dimension humaine du patrimoine mondial, qu’il faut selon lui protéger au même titre que les monuments. Il commente également la liste du patrimoine mondial et le travail des organisations consultatives en rappelant l’importance de valoriser le caractère exceptionnel des biens inscrits. Finalement, il partage son expérience en tant qu’ex-Directeur général de l’UNESCO quant au fonctionnement du Comité, à la création du Centre du patrimoine mondial et à la solidarité internationale.

  • 1. La Convention du patrimoine mondial
  • 1a. Implication de Federico Mayor dans la Convention et dimension humaine du patrimoine mondial
  • 1b. Équilibre et longueur de la Liste du patrimoine mondial
  • 1c. Réussites de la Convention
  • 2. Le Comité du patrimoine mondial
  • 2a. Parité entre les diplomates et les professionnels
  • 2b. Décisions du comité et la volonté des États parties
  • 3. Les organes consultatifs : UICN, ICOMOS et ICCROM
  • 4. Le secrétariat de l’UNESCO
  • 5. La solidarité internationale

Les archives orales de la Convention du patrimoine

Sous la direction de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine bâti à l'Université de Montréal, une équipe internationale de chercheurs mène des entretiens avec des pionniers du patrimoine mondial afin de recueillir les moments importants de l'histoire de la Convention de l'UNESCO.

Lancé en 2006, cette initiative fait partie du projet Histoire de l'UNESCO qui a célébré le 60e anniversaire de la création de l'UNESCO. Le projet d'archives orales enregistre le témoignage précieux des personnes étroitement liées à la création et à la mise en œuvre de la Convention. Leurs souvenirs et leurs perspectives ont considérablement enrichi le livre par Christina Cameron et Mechtild Rössler, La convention du patrimoine mondial : la vision des pionniers (les Presses de l’Université de Montréal, 2017).

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Dates
Date de début : jeudi 18 juin 2009
Date de fin : jeudi 18 juin 2009
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