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La réflexion et les perspectives futures marquent l’évènement de clôture des festivités du 40ème anniversaire de la Convention du patrimoine mondial

mardi 6 novembre 2012
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© UNESCO

La cérémonie d’ouverture de l’évènement de clôture qui se déroule à Kyoto du 6 au 8 Novembre comprenait une performance par l’artiste de l’UNESCO pour la paix Sarah Brightman, et une démonstration de tambours traditionnels par le groupe Japonais Hi Ryu (Dragon Volant).

Le Président de l’évènement, l’Ambassadeur Masuo Nishibayashi, et Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, ont ouvert les festivités, avec Kazuyuki Hamada, Vice-ministre parlementaire des affaires étrangères ; Daisake Matsumoto, Vice-ministre de l’éducation, la culture, les sports et la technologie ;  Yasuhiro Kajiwara, Secrétaire parlementaire pour l’agriculture, la forêt et la pêche ; et Kazuaki Hoshino, Directeur général adjoint du Bureau pour la conversation de la nature au Ministère de l’environnement.

Dans son discours, la Directrice générale a souligné les succès de la Convention du patrimoine mondial, la citant comme un modèle de coopération internationale. Elle a également défini trois priorités pour ses développement futurs : le renforcement des capacités des Etats parties dans la préservation des biens que ce soit avant, pendant ou après leur inscription, et en reconnaissant les meilleures pratiques en matière de gestion du patrimoine ; l’implication des autorités locales, des communautés autochtones et des jeunes dans la gestion des sites ; enfin, plus globalement, il s’agira de renforcer la crédibilité et la Convention du patrimoine mondial.

Les festivités à Kyoto marquent la fin d’une année d’évènements nationaux et internationaux partout dans le monde. Des conférences, des ateliers, des forums pour la jeunesse, et d’autres activités dédiées à la réflexion sur la mise en place de la Convention et des défis auxquels elle fait face ont mené à ce rassemblement d’experts internationaux. Des présentations et des panels de discussion en cours à Kyoto se focalisent sur les sujets en lien avec le thème choisi cette année : le développement durable et les communautés locales.

La conférencière d’honneur, Mme Christina Cameron, de la Chair de recherche du Canada de l’Université de Montréal, et deux fois Présidente du Comité du patrimoine mondial, a cité les nombreux succès de la Convention tout en mettant l’accent sur les tendances qui menacent sa crédibilité, et a appelé à un renouveau de la Convention du patrimoine mondial.

M. Genshitu Sen, Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO, le 15ème Grand Maître de la tradition du chado (une cérémonie du thé) de l’Urasenke, s’est adressé aux participants avec un message fort sur le besoin de partager nos traditions culturelles pour cultiver la paix et le respect mutuel.

Dans son message commémoratif, M. Sok An, Président du Comité du patrimoine mondial et Député-Premier ministre du Cambodge, a parlé de la Convention du patrimoine mondial avec une approche unique de la préservation du patrimoine comme moyen d’aider à dépasser les tensions croissantes entre le patrimoine culturel et l’identité culturelle et de renforcer la mise en place d’une communauté dynamique globale.

La lecture d’un constat appelé « Le patrimoine mondial : les rôles des communautés locales et de la jeunesse pour la prochaine décennie » par un participant du Programme du patrimoine mondial pour la jeunesse, qui s’est tenu à Kyoto du 2 au 5 Novembre, a été l’un des grands moments de la journée. Ayant entre 20 et 30 ans et issus de différentes régions du monde, intéressés par la conservation du patrimoine mondial, les jeunes ont discuté de leur rôle dans le futur de la Convention, et ont exprimé leur désir d’être impliqués plus activement dans tous les aspects de la mise en place de la Convention. Cette déclaration a été largement applaudie.

Le premier panel de discussion, « Faire face aux défis », dont Koichiro Matsuura, ancien Directeur général de l’UNESCO, a été le modérateur, a couvert un ensemble de sujets tels que les défis majeurs en matière de protection des biens du patrimoine au cours des quarante dernières années, les perspectives historiques de l’évolution de la Convention, un point de vue juridique sur le concept de souveraineté nationale, et un équilibre entre la conservation et le développement dans les pays africains.

Une sélection d’évènements et d’activités qui se sont déroulés dans différentes régions à l’occasion de l’année de célébrations a été présentée puis discutée par les participants. Un meeting consultatif sur le patrimoine mondial et le développement durable, à  Ouro Preto, au Brésil, une conférence internationale en Afrique du Sud sur la manière de vivre avec le patrimoine mondial en Afrique, un rapport sur les activités des volontaires du patrimoine mondial (50 dans 25 pays) en 2012, et un colloque international en République de Corée sur l’implication des communautés pour une meilleure gestion des biens en Asie, ont été quelques-uns des évènements abordés.

Dans les jours à venir, la première reconnaissance officielle d’une bonne pratique concernant la gestion des biens du patrimoine mondial concernera la Ville historique de Vigan (Philippines). Ce site a été sélectionné parmi 28 nominés. Le lancement d’un nouveau livre publié pour marquer l’anniversaire, « Patrimoine mondial : bénéfices au-delà des frontières », une co-publication de l’UNESCO et des Presses de l’Université de Cambridge, financée par l’UNESCO et le Fond Japonais pour la préservation du patrimoine culturel mondial, aura également lieu le dernier jour.

La Convention, adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO le 16 Novembre 1972, est le traité pour la préservation du patrimoine culturel et naturel le plus largement accepté dans le monde : 190 Etats en sont Parties, et elle recense 962 biens culturels et naturels.

Il est co-organisé par le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO et le Ministère des affaires étrangères, l’Agence pour les affaires culturelles, le Ministère de l’environnement, et l’Agence forestière du Japon, qui co-accueillent l’évènement.


Contacts Média

Gina Doubleday: g.doubleday@unesco.org
Toshiaki Kadokura: toshiaki.kadokura@mofa.go.jp

Aucune accréditation n’est requise pour couvrir l’évènement, mais les journalistes doivent s’enregistrer à leur arrivée (Centre International des Conférences de Kyoto).

Live streaming: http://www.ustream.tv/channel/iwj7

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