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Rapport sur l'impact du tsunami dans les Iles Galapagos

jeudi 7 juillet 2011
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Dix-huit heures après le tsunami catastrophique du 11 mars dernier au Japon, ses vagues ont croisés les îles Galápagos. Heureusement, l'énergie des vagues avait quelque peu dissipée, et la population locale, ayant reçu un avertissement avancé, s'était dirigé vers des terres plus élevées. Les vagues ont frappé en fin d'après midi (heure de Galápagos), causant des dommages importants à certains bâtiments situés près du bord de l'eau. Le laboratoire de biologie marine et les équipements de la station de recherche scientifique Charles Darwin (CDRS) ont été largement détruits. Le laboratoire joue un rôle important dans la réalisation des travaux de surveillance maritime, qui alimentait le travail de gestion du Service de Parc National Galapagos.

Peu après la catastrophe, le CDRS a fait demande auprès de fonds de réponse rapide pour l'aider à rétablir sa capacité de surveillance maritime, et aussi d'effectuer une évaluation rapide des impacts du tsunami sur les Galápagos sur la flore et la faune, un attribut important de sa valeur universelle exceptionnelle,  telle que reconnu par la Convention du patrimoine mondial.

Leur rapport préliminaire vient d'être reçu. Il indique que les impacts varient considérablement d'un endroit à un autre. Il note que la hauteur et la pénétration de la vague à la côte a été très spécifiques aux différentes localités à l'intérieur et entre les îles, avec des impacts variables sur la flore et la faune.  Plusieurs zones de plage ont été largement reconfigurées, tandis que d'autres ont montré des mouvements de sédiments à grande échelle, probablement limités par les racines de végétation située au littoral supérieur (y compris celles des mangroves) qui ont stabilisé les sédiments.

D'importants sites de nidification du  cormoran aptère de l'île Fernandina, l'île intacte la plus grande aux Galápagos, démontraient des preuves de destruction des nids existants, mais les scientifiques ont également noté que les adultes ont largement survécu et avaient repris des activités de nidification.  Une mortalité occasionnelle de faune du littoral était évidentes (les tortues de mer et d'iguanes marins) à la limite supérieure de la vague. D'autres sites, telle une zone de mangrove petite mais très importante (un des rares sites de nidification du pinson des mangroves) n'ont apparemment pas été affectés.  Les zones de nidification de tortues marines et d'iguane marin ont été affectées en fonction de la hauteur des vagues, le profil de la plage et l'emplacement des nids.

Le CDRS rapporte qu'il suivait actuellement des pistes d'enquête pour examiner la dynamique de la vague et la façon qu'elle s'est propagée dans tout l'archipel en collaboration avec le service de la Marine équatorienne.  L'information rassemblée alimentera les efforts des agences de planification d'atténuation des catastrophes.

jeudi 7 juillet 2011
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