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De nouveaux biens vont être inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial

mardi 22 juin 2004
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Quarante huit sites vont être proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, lors de la 28e session du Comité du patrimoine mondial qui se tiendra au Centre de convention et planification urbaine de Suzhou (Chine), du 28 juin au 7 juillet.

Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, interviendra lors de la séance d’ouverture de la session, qui sera ouverte à la presse (28 juin, 10-11h, salle 12, accréditation nécessaire). La session sera présidée par Zhang Xinsheng, vice-ministre chinois de l’Education et Président de la Commission nationale chinoise pour l’UNESCO.

Cette année, le Comité examinera pour une éventuelle inscription 33 sites culturels et 8 sites naturels, présentés par 36 pays (Afrique du Sud, Allemagne, Andorre, Australie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Chine, Chypre, Danemark, Estonie, Fédération de Russie, Hongrie, Inde, Indonésie, République islamique d’Iran, Islande, Israël, Italie, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Lituanie, Mali, Maroc, Mexique, Mongolie, Norvège, Panama, Pologne, Portugal, République populaire démocratique de Corée, Royaume-Uni, Saint-Lucie, Serbie-et-Monténégro, Suède, Togo). Il se penchera aussi sur l’extension de 7 sites déjà inscrits dans 5 pays (Costa Rica, Chine, Fédération de Russie, Inde, Royaume-Uni)*.

Une version en chinois de la Revue du patrimoine mondial sera lancée le premier jour de la session. La revue, créée en 1996, paraît quatre fois par an en anglais, français, espagnol et russe.

Le Comité réexaminera aussi la Liste du patrimoine mondial en péril qui compte actuellement 35 sites. Il s’agit de sites exposés à de graves menaces : pollution d’origine industrielle ou minière, pillage, guerre, tourisme mal géré, braconnage, etc. Cette liste comprend notamment le minaret et les vestiges archéologiques de Djam (Afghanistan) et Tombouctou (Mali).

Le 6 juillet, une série de présentations illustrera comment des partenaires, dont des entreprises privées, aident l’UNESCO à préserver les sites de la Liste du patrimoine mondial. Quatre thèmes seront abordés : crédibilité de la Liste, conservation des sites, renforcement des compétences et sensibilisation.

A ce jour, la Convention de 1972 sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel protège 754 sites « de valeur universelle exceptionnelle » situés dans 129 Etats parties, dont 582 sites culturels, 149 naturels et 23 mixtes. La Convention encourage la coopération internationale afin de sauvegarder ce patrimoine commun. Avec ses 178 Etats parties, elle est un des instruments internationaux les plus ratifiés du monde. Les Etats qui s’y rallient s’engagent à préserver les sites de la Liste du patrimoine mondial, ainsi que le patrimoine d’importance nationale ou régionale, notamment en créant un cadre législatif et réglementaire approprié.

Le Comité du patrimoine mondial comprend des représentants de 21 pays, élus pour six ans. Un tiers de ses membres est renouvelé par l’Assemblée générale des signataires de la Convention tous les deux ans. Chaque année, le Comité ajoute de nouveaux sites à la Liste. Les sites sont proposés par les Etats parties et évalués par deux organes consultatifs : le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) pour les sites culturels et l’Union mondiale pour la nature (UICN) pour les sites naturels. Le Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM) donne aussi des avis et participe à la formation de spécialistes.

Le Comité du patrimoine mondial est responsable de la mise en œuvre de la Convention de 1972. Il examine les rapports sur l’état de conservation des sites inscrits et demande aux Etats parties de prendre des mesures lorsque cela s’avère nécessaire. Ce Comité supervise aussi plus de deux millions de dollars par an de financements provenant du Fonds du patrimoine mondial et destinés à des actions d’urgence, à la formation de spécialistes et à encourager la coopération technique. Son secrétariat est assuré par le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pour plus d’information, notamment la Liste du patrimoine mondial et les travaux du Comité du patrimoine mondial, consulter whc.unesco.org Et pendant la réunion : www.unesco.org/dossiers/suzhou

mardi 22 juin 2004
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