Le patrimoine mondial dans le Bassin du Congo
Le Centre du patrimoine mondial publie une nouvelle brochure intitulée « Le patrimoine mondial dans le Bassin du Congo ».
Cette publication, utile tant pour les spécialistes que pour le grand public, présente les deux programmes que le Centre du patrimoine mondial met en œuvre en Afrique centrale : « Conservation de la biodiversité en zones de conflit armé : Préserver les sites du patrimoine mondial en République démocratique du Congo », un projet novateur pour la conservation du patrimoine mondial en période de conflit armé et l'Initiative pour le patrimoine mondial forestier d'Afrique centrale (CAWHFI) qui a pour principal objectif d'améliorer la gestion de certaines aires protégées dans le Bassin du Congo afin que ces sites puissent être inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. Ces projets sont financés par les gouvernements italien et belge, la Fondation des Nations Unies, le Fonds Français pour l'Environnement mondial et la Commission Européenne.
Cette brochure montre comment la Convention du patrimoine mondial de l'UNESCO contribue au renforcement et à la promotion d'aires protégées, à travers une gestion durable du patrimoine naturel de la région. Elle montre aussi comment les programmes de l'UNESCO viennent en appui à la Déclaration de Yaoundé et au Plan de convergence en s'inscrivant dans l'agenda régional de la Commission des Forêts d'Afrique centrale (COMIFAC).
En effet, malgré la reconnaissance internationale dont ils font l'objet, de nombreux sites sont menacés par les impacts du développement, la pression touristique ou des conflits. Actuellement, il y a 15 sites naturels inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril, dont les 5 sites du patrimoine mondial de la République démocratique du Congo. Il y a seulement 7 sites naturels classés au patrimoine mondial en Afrique centrale, 6 étant situés dans les forêts humides du Bassin du Congo. L'un d'entre eux, l'écosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda au Gabon, associe patrimoine naturel et culturel. Plusieurs autres sites d'une exceptionnelle importance biologique existent en Afrique centrale mais la plupart ne répondent pas encore aux critères pour une inscription sur la Liste du patrimoine mondial.