Réaction de l'UNESCO au rapport d'Amnesty International sur Angkor
mercredi 15 novembre 2023
à 19:40
L'UNESCO est profondément préoccupée par les allégations contenues dans le rapport d'Amnesty International concernant le programme de relocalisation de populations à Angkor mené par les autorités cambodgiennes. L'UNESCO rappelle qu'à aucun moment elle n'a demandé, soutenu ou été partie prenante de ce programme de relocalisation.
Il est important de noter que le site d'Angkor n'est pas seulement un site patrimonial, c'est aussi un site vivant : la présence de population a fait partie intégrante de la décision d'inscrire le site sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1992.
Depuis que les autorités cambodgiennes ont annoncé leur programme de relocalisation de populations en 2022, l'UNESCO a rappelé publiquement à plusieurs reprises l'importance du plein respect des droits humains.
L'Organisation les a également exhortés à veiller à ce que toute réinstallation soit volontaire et à impliquer les communautés locales dans les politiques, la gestion et les processus de protection du bien du patrimoine mondial, conformément aux Orientations pour la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial ratifiée par 195 pays. Il est aussi important de noter que l'UNESCO a toujours catégoriquement rejeté le recours à des expulsions forcées.
Le rapport d'Amnesty International apporte un nouvel éclairage sur la situation sur le terrain.
L'UNESCO a reçu Amnesty International le mardi 14 novembre pour discuter des conclusions du rapport. L'UNESCO encourage toutes les parties prenantes concernées à mettre en œuvre les recommandations qui leur sont adressées dans leurs domaines de compétence respectifs.
L'UNESCO appelle notamment les autorités cambodgiennes à s'engager explicitement à ne pas procéder à des expulsions forcées à Angkor et à veiller à ce que toutes les mesures correctives nécessaires soient mises en place sans délai pour garantir le plein respect des droits humains des communautés concernées, avec le soutien du Comité international de coordination pour Angkor (CIC-Angkor).
L'UNESCO a également décidé d'avancer la date de soumission par le Cambodge d'un nouveau rapport national sur l'état de conservation du site d'Angkor. Ce rapport est désormais attendu d'ici le 1er février 2024, pour examen par les États parties à la Convention lors de la prochaine session du Comité du patrimoine mondial, à l'été 2024, et non en 2025 comme initialement prévu.
Ce rapport national devra inclure une réponse aux allégations d'Amnesty International.
Il est important de noter que le site d'Angkor n'est pas seulement un site patrimonial, c'est aussi un site vivant : la présence de population a fait partie intégrante de la décision d'inscrire le site sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1992.
Depuis que les autorités cambodgiennes ont annoncé leur programme de relocalisation de populations en 2022, l'UNESCO a rappelé publiquement à plusieurs reprises l'importance du plein respect des droits humains.
L'Organisation les a également exhortés à veiller à ce que toute réinstallation soit volontaire et à impliquer les communautés locales dans les politiques, la gestion et les processus de protection du bien du patrimoine mondial, conformément aux Orientations pour la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial ratifiée par 195 pays. Il est aussi important de noter que l'UNESCO a toujours catégoriquement rejeté le recours à des expulsions forcées.
Le rapport d'Amnesty International apporte un nouvel éclairage sur la situation sur le terrain.
L'UNESCO a reçu Amnesty International le mardi 14 novembre pour discuter des conclusions du rapport. L'UNESCO encourage toutes les parties prenantes concernées à mettre en œuvre les recommandations qui leur sont adressées dans leurs domaines de compétence respectifs.
L'UNESCO appelle notamment les autorités cambodgiennes à s'engager explicitement à ne pas procéder à des expulsions forcées à Angkor et à veiller à ce que toutes les mesures correctives nécessaires soient mises en place sans délai pour garantir le plein respect des droits humains des communautés concernées, avec le soutien du Comité international de coordination pour Angkor (CIC-Angkor).
L'UNESCO a également décidé d'avancer la date de soumission par le Cambodge d'un nouveau rapport national sur l'état de conservation du site d'Angkor. Ce rapport est désormais attendu d'ici le 1er février 2024, pour examen par les États parties à la Convention lors de la prochaine session du Comité du patrimoine mondial, à l'été 2024, et non en 2025 comme initialement prévu.
Ce rapport national devra inclure une réponse aux allégations d'Amnesty International.
mercredi 15 novembre 2023
à 19:40