Participation du Centre du patrimoine mondial à la Conférence mondiale pour la réduction des désastres
Les discussions ont porté sur le rôle important que peuvent jouer le patrimoine matériel et immatériel dans la prévention des désastres, élargissant ainsi la perception que le patrimoine culturel n’est qu’un bien qui doit être protégé en cas de situation d’urgence. A titre d’exemple, il a été expliqué que des édifices construits avec des méthodes traditionnelles et qui sont bien entretenus résistent souvent aux tremblements de terre. De la même manière, des terres développées de façon durable et des forêts protégées peuvent minimiser les effets dévastateurs des glissements de terrains et des inondations. Les pêcheurs des îles Andaman, qui savent depuis des générations que quand la mer se retire les hommes doivent partir, sont un exemple réel de la façon dont les connaissances traditionnelles peuvent sauver des vies.
Les participants ont insisté sur l’importance d’inclure dans les plans et les activités pour la réduction des désastres, l’expertise sur la gestion du patrimoine culturel ainsi que les connaissances traditionnelles des communautés locales. Les recommandations découlant de la session thématique s’adressent aux organisations, gouvernements et institutions éducatives et comprennent notamment l’élaboration de programmes sur la gestion du patrimoine culturel et la formation des gestionnaires au risque, l’organisation de campagnes locales de sensibilisation et la mise en place de réseaux du patrimoine culturel afin d’intégrer l’ensemble du patrimoine culturel dans les plans pour la réduction des désastres.
Vous pouvez consulter le Rapport et recommandations de la conférence de Kobe.
Le Centre du patrimoine mondial continue d’évaluer la situation des régions touchées par le tremblement de terre et le tsunami de décembre. Des mises à jours régulières peuvent être consultées sur le site de l’UNESCO.