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Mobiliser le patrimoine vivant pour le développement durable

Groupe de diables danseurs de Chuao, des porteurs de la tradition qui transmettent le savoir oralement de génération en génération (01/01/2010) © Fundación Centro de la Diversidad Cultural | Fundación Centro de la Diversidad Cultural
lundi 2 décembre 2013
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Les 24 membres du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel se réuniront à Bakou (Azerbaïdjan) du 2 au 7 décembre 2013 à l’occasion de sa huitième session ordinaire pour faire le point sur les progrès accomplis par les États parties sur les mesures juridiques, réglementaires ou institutionnelles prises pour sauvegarder le patrimoine culturel immatériel dans leurs pays. Plus de 700 participants de plus de 70 pays participeront à cette réunion.

Le Comité devra également réagir à l’évaluation produite par le Service d’évaluation et d’audit sur l’impact de la Convention depuis sa décennie d’existence, ainsi qu’à l’audit associé des méthodes de travail des conventions culturelles, qui proposent des recommandations utiles pour une mise en œuvre plus efficace de la Convention.

Le patrimoine culturel immatériel se réfère aux pratiques et expressions vivantes transmises de génération en génération. Ces traditions vivantes sont constamment recréées par les communautés en réponse à leur milieu, leur relation avec la nature et leur histoire. La Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel préconise une approche participative de la sauvegarde du patrimoine vivant. Elle place les individus et les communautés au centre des efforts pour assurer sa viabilité. C’est ainsi que le patrimoine culturel immatériel peut devenir un facteur fondamental de durabilité, un catalyseur de sens et d’énergie, une source de créativité et d’innovation, et une ressource pour relever de nouveaux défis et leur trouver des solutions appropriées. Une exposition visant à illustrer le rôle que le patrimoine vivant peut jouer dans le développement durable a été montée sur les grilles extérieures des bâtiments de l’UNESCO du 28 octobre au 10 décembre 2013 et sera mise à disposition du public sous forme digitale à l’avenir. Les exemples tirés de différentes parties du monde ont tenté d’illustrer pourquoi et comment les pratiques, expressions et connaissances qui forment le patrimoine culturel immatériel sont importantes, entre autres, pour le respect d’un environnement durable, pour la sécurité alimentaire, pour soutenir les moyens d’existence, pour renforcer la cohésion sociale et pour régler les différends.

Le Comité devra également examiner les rapports périodiques réalisés par dix États sur les politiques, législations, institutions mis en place pour mettre en œuvre les principes de la Convention ainsi que de nouvelles candidatures pour inscription sur la Liste de sauvegarde urgente et sur la Liste représentative, des propositions pour le Registre des meilleures pratiques de sauvegarde et une demande d’assistance internationale.

lundi 2 décembre 2013
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