Le Royaume de Koguryo s’étendait sur la majeure partie de la République populaire démocratique de Corée et le Nord-Est de la Chine, de 227 av. J.-C. à 668 ap. J.-C. Les plus importants vestiges de cette civilisation sont des forteresses, des ruines de palais et de temples bouddhistes, et des stèles de tombes dont certaines sont ornées de splendides peintures murales qui représentent la vie luxueuse qui attend le défunt après sa mort. On suppose que les tombes ainsi décorées étaient destinées aux rois ainsi qu’aux membres de la famille royale et de la noblesse. Ces peintures offrent un témoignage unique de la vie de l’époque.
En 1998, la République populaire démocratique de Corée a ratifié la Convention du patrimoine mondial, et en 2000, elle a sollicité l’assistance du Centre du patrimoine mondial pour la rédaction d'un dossier pour une proposition d’inscription de l’Ensemble des tombes de Koguryo, dans le cadre de la Stratégie globale.
Trois missions d’assistance technique dans le cadre de la Convention France-UNESCO ont eu lieu entre 1999 et 2001, et le dossier pour la proposition d’inscription a été déposé en janvier 2002. Le bien Ensemble des tombes de Koguryo a été inscrit en 2004, parallèlement aux Capitales et tombes de l’ancien royaume de Koguryo, situées de l’autre côté de la frontière, en Chine. Il constitue le premier bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial pour la République populaire démocratique de Corée.