Grâce à sa propriétaire Victoria Ocampo (1890–1979), l’une des personnalités les plus importantes de la culture argentine au XXe siècle, la Villa Ocampo (Buenos Aires, Argentine) a été le témoin privilégié des relations culturelles franco-argentines au début des années 1920. Quelques années avant sa mort, Victoria Ocampo, conseillée par son ami André Malraux, offrit ses propriétés à l’UNESCO « pour servir, dans un esprit vivant et créateur, la promotion, l’étude, l’expérimentation et le développement d’activités englobant la culture, la littérature, l’art et la communication sociale ».
En 2000, dans le cadre de la Convention France-UNESCO, une mission d’expertise française a eu lieu pour assister les responsables argentins dans l’élaboration d’un plan directeur prenant en compte les aspects patrimoniaux et de mise en valeur des bâtiments et des jardins dans une perspective culturelle, en relation avec son passé.
Le projet de restauration de la Villa Ocampo a été lancé en 2003 à la suite d’un accord entre l’UNESCO, le gouvernement argentin, la Fondation Sur, l’Association pour la Villa Ocampo et la Fondation Victoria Ocampo, signé en l’an 2000 au siège de l’UNESCO à Paris, France.