Souhaitant proposer la Route de l’Esclave – parcours allant de Djougou, au nord du Bénin, à Ouidah, en passant par les palais royaux d’Abomey – pour une inscription sur la Liste du patrimoine mondial, les autorités béninoises ont déposé en 1999 auprès du Centre du patrimoine mondial une demande d’assistance préparatoire. L’objectif de ce projet était d’apporter cette aide au diagnostic et à la définition des valeurs patrimoniales, et parallèlement, d’appuyer le renforcement des compétences de gestion des autorités locales, notamment par la mise en place de formations adaptées, afin de leur permettre d’assurer la préservation et la mise en valeur du site.
A partir de l’an 2000, une série de missions d’expertise ont eu lieu pour préparer le dossier d’inscription. Celui-ci a été déposé dans le courant de l’année 2002, mais déclaré incomplet. En octobre de la même année, une mission associant l’UNESCO, avec l'appui de la Convention France-UNESCO, et les villes de Lyon et de Melun (France), a été organisée, et a formulé des recommandations spécifiques quant à des actions de conservation d’urgence et à l’élaboration de la proposition d’inscription.
Par la suite, les autorités béninoises ont continué le travail sur l’identification des éléments constitutifs d’une inscription en série, et la Convention France-UNESCO a été de nouveau sollicitée en 2013 pour apporter une assistance préparatoire, mise en œuvre en partenariat avec CRATerre-ENSAG.