Plusieurs aspects de ce site restent toutefois peu connus et peu explorés, notamment des hiéroglyphes demeurées indéchiffrées jusqu'à présent, des réseaux d'adduction d'eau très anciens, des réservoirs (hafirs) et des traces d'anciennes activités industrielles témoignant de la pratique du travail sur le fer. On y observe aussi des preuves d'un mélange d'architectures gréco-romaines, égyptiennes et africaines.
Ce site, présentant un grand potentiel pour une nomination en série a été proposé par la liste tentative soudanaise. Les fonds en dépôt espagnols ont servi à financer l'aide préparatoire pour la réalisation d'un plan de gestion et la rédaction du dossier de nomination pour la proposition de ce site à son inscription au patrimoine mondial. La Corporation Nationale d'Antiquités et de Musées (NCAM) pilote ce projet en collaboration avec un expert du British Museum, une équipe du département d'archéologie des Musées de Tyne and Wear et le Centre du Patrimoine Mondial de l'UNESCO.