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Première édition africaine du Forum des jeunes sur le patrimoine mondial (1996)

Catégories
Education
Zone géographique
Afrique
Mosi-oa-Tunya / Chutes Victoria (Zambie, Zimbabwe) (11/07/2005) © UNESCO | Véronique Dauge | Image Source: Véronique Dauge

Appel des étudiants

« Nous, jeunes Africains, nous sommes retrouvés au Forum du patrimoine mondial de l’UNESCO pour l’Afrique au Zimbabwe (18-24 septembre 1996). Pendant cette semaine, nous avons appris combien il est important de conserver et de préserver notre patrimoine. Nous vous appelons à nous aider à propulser ce patrimoine à l’avenir. Nous, “patrimonitos”, sommes les défenseurs du patrimoine mondial et les leaders du futur. Nous voulons transmettre la grande fierté que nous ressentons pour notre patrimoine africain à tous les jeunes de notre génération. Même si nous sommes nombreux, nous avons besoin de votre soutien. Nous pensons que nous pouvons ensemble préserver et promouvoir l’héritage de notre patrimoine naturel et culturel ».

Les étudiants ont décidé :

  • D’impliquer et d’éduquer leur communauté sur l’importance de son propre patrimoine ;
  • D’intégrer une sensibilisation précoce au patrimoine mondial dans les programmes éducatifs. Ils ont aussi lancé un appel à soutien pour organiser des événements liés à la culture traditionnelle — ateliers et séminaires ;
  • Que les autorités doivent être en mesure de maîtriser le nombre de touristes visitant les sites du patrimoine et d’encourager le respect de la valeur de ces sites ;
  • De restaurer les pouvoirs des chefs.

Les patrimonitos qui ont participé à l’atelier de création littéraire avec Ingvild Grande, Ambrose Tinarwo, Ivan Viden et Seida Tahir ont mis l’accent sur l’importance de l’appel grâce au message suivant adressé à leurs collègues :

« Les mots seuls sont impuissants pour préserver les sites du patrimoine culturel ou naturel. Nous devons agir. Les politiciens décident de l’endroit et du moment de la construction des routes, des habitations et d’autres infrastructures. L’intégralité du développement de notre société leur revient. S’ils semblent oublier l’importance de la préservation de l’environnement, nous, les “patrimonies”, pouvons la leur rappeler en lançant un appel à la coopération entre les responsables locaux et centraux. Nous pouvons ainsi directement agir en faveur de la préservation de notre patrimoine ».

Recommandations des enseignants

Tous les enseignants qui ont assisté au premier Forum africain des jeunes sur le patrimoine mondial avaient les devises suivantes à l’esprit :

  • « Quand un vieil homme meurt, c’est une bibliothèque qui part en fumée »
  • « Le patrimoine mondial est un trésor pour la vie »
  • « Un pays sans patrimoine n’a pas d’avenir »

Ils ont décidé de :

  • Soutenir et participer avec force au projet des jeunes pour le patrimoine mondial de l’UNESCO.
  • S’impliquer en faveur de l’identification, la protection, la préservation et la promotion des sites et monuments du patrimoine mondial pour qu’ils perdurent et profitent à tous.

Les enseignants ont débattu des multiples techniques d’intégration de l’éducation au patrimoine mondial dans les programmes. Celles-ci comprennent des approches multidisciplinaires cohérentes qui s’appuient sur des exemples locaux et connus de sites du patrimoine mondial, les étudiants pouvant ainsi identifier facilement le cadre de l’enseignement.

Les enseignants ont reconnu que l’éducation au patrimoine mondial est un processus qui commence avec les techniques de sensibilisation des étudiants, la prise de connaissance de la Convention du patrimoine mondial et la planification de travaux de terrain. Des enseignants ont donné des exemples d’approches pédagogiques basées sur la conduite de projet et l’exploration, approches qui pourraient aider les étudiants à s’engager plus fortement et à s’approprier leurs travaux. Les débats ont abordé les techniques qui permettraient de clarifier les intérêts du tourisme et du développement dans les sujets liés au patrimoine mondial.

L’éducation au patrimoine mondial est un point d’entrée qui donne aux étudiants les attitudes, les connaissances et les savoir-faire leur permettant de jouer un rôle déterminant en faveur de la préservation du patrimoine de leur communauté.

Les débats se sont particulièrement concentrés sur les aspects suivants du kit :

La Convention
Les enseignants sont d’accord pour considérer que l’éducation à la Convention du patrimoine mondial commence par une sensibilisation des étudiants à leur patrimoine local, national et régional (africain) pour progressivement s’élargir à la perspective du patrimoine mondial. Une connaissance fondamentale de la Convention pourrait être acquise grâce à l’étude et la visite de sites locaux :

  • la Liste du patrimoine mondial ;
  • le Comité du patrimoine mondial ;
  • le Fonds du patrimoine mondial ;
  • et les défis auxquels les nations et les peuples du monde sont confrontés dans la mise en œuvre de cet instrument international juridique.

Les aspects juridictionnels de la Convention doivent être soulignés et mis en relation avec la gestion locale et la législation nationale. L’un des objectifs essentiels de l’éducation à la Convention du patrimoine mondial est de promouvoir la capacité des étudiants à évaluer la valeur du patrimoine local et mondial. L’adoption de la Convention a été nécessaire en raison de l’incapacité de l’humanité à préserver son patrimoine. Au vu des périls graves qu’encourt le patrimoine mondial, il est essentiel de faire en sorte que les jeunes gens s’attèlent à la préservation du patrimoine. Des étudiants bien formés en matière de critères de proposition d’inscription des sites sur les listes peuvent apprécier les qualités uniques de ces sites.

  • L’identité
    Il a été convenu qu’une bonne compréhension de l’identité est cruciale en matière d’éducation au patrimoine mondial. Seules une identification et une compréhension des aspects culturels de leur histoire permettront aux étudiants de développer respect et engagement pour leur patrimoine, qu’il soit culturel ou naturel. Le terme important est celui d’« appartenance ». En respectant leurs valeurs culturelles traditionnelles, les étudiants contribueront à la préservation de leur patrimoine et pourront apprécier celui des autres. L’éducation au patrimoine mondial et à l’identité comprend des visites de sites centrées sur les aspects sociaux, religieux, indigènes et politiques ainsi que la venue de personnes détentrices du patrimoine (les aînés) dans les écoles afin que leurs récits soient documentés.
  • Le tourisme
    Le tourisme contribue pour une part essentielle à l’économie mondiale. Toutefois, le tourisme est souvent à l’origine de l’exploitation des personnes locales et donne une représentation trompeuse de la culture qu’il est censé présenter. En outre, le tourisme contribue souvent à la détérioration des sites naturels et culturels. Les autorités responsables du développement du tourisme devraient s’associer étroitement avec les communautés locales pour promouvoir un tourisme durable et responsable qui contribuera à une meilleure compréhension mutuelle et à une protection pérenne du patrimoine mondial naturel et culturel. Les sites et entreprises touristiques devraient également s’associer aux écoles locales pour permettre aux étudiants de visiter et d’en savoir plus sur leur patrimoine naturel et culturel. Par exemple, le tarif d’accès aux sites pourrait être gratuit ou réduit pour les groupes pédagogiques ; les sites devraient mettre à disposition des informations et une documentation intéressante et adaptée ; les étudiants pourraient contribuer aux informations écrites sur les sites ; les entreprises locales pourraient financer les transports pour visiter les sites et musées et permettre aux écoles d’accéder aux nouvelles technologies, y compris l’Internet ; enfin, les médias locaux et nationaux pourraient offrir du temps de diffusion réservé à l’éducation au patrimoine.
  • La culture de la paix
    Les enseignants considèrent que c’est un thème important au regard de l’éducation au patrimoine mondial et il faut rappeler aux étudiants le préambule de la constitution de l’UNESCO : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ».
    Les étudiants devraient être encouragés à définir et à débattre de ce que la paix représente pour eux. Afin d’établir une relation entre la paix et le patrimoine mondial, les enseignants pourraient présenter des posters ou des vidéos de sites du patrimoine mondial qui représentent la paix/la guerre ou des événements historiques tragiques (par exemple l’île de Gorée [Sénégal]), ainsi que les conséquences dramatiques de la guerre sur les sites du patrimoine mondial (par exemple Dubrovnik [Croatie]). Les étudiants devraient mener des recherches sur des thèmes relatifs à la paix tels que la relation entre l’homme et la nature.
  • L’environnement
    Tous les étudiants devraient connaître des extraits du programme Action 21 (ensemble de recommandations importantes du sommet de la Terre des Nations Unies de Rio [1992]) afin d’en savoir plus sur les problèmes critiques auxquels sont confrontés les sites du patrimoine mondial, particulièrement les sites naturels.
    L’impact de l’homme sur l’environnement est devenu si important et tellement porteur de désastres que tous les étudiants doivent être sensibilisés à la nature potentiellement catastrophique de cette menace. En tant qu’espèce, les êtres humains semblent avoir perdu la compréhension de l’interdépendance entre les hommes et la nature et le fait que l’homme ne peut exister sans prendre soin de son environnement naturel. Par exemple, les étudiants pourraient étudier l’impact de la pollution de l’eau, de l’air et du sol ainsi que l’effet de serre.
    Les étudiants pourraient développer ces idées de diverses manières, dont le repérage des sites du patrimoine mondial naturel sur une carte, des puzzles, des débats, des jeux-questionnaires, des poèmes et un travail artistique. De plus, les étudiants pourraient participer à des campagnes de sensibilisation destinées au public.
  • Les sites et les musées
    L’idée selon laquelle la visite des sites et des musées fait partie du programme scolaire est éminemment importante. Cela ne saurait être reporté en raison de l’argument habituel du manque de ressources financières. Tous les efforts doivent être poursuivis pour lever des fonds permettant la visite des sites et des musées.
    C’est en faisant cela, en découvrant au plus près les vestiges physiques du passé, que les étudiants commenceront à comprendre l’importance de la préservation de leur patrimoine naturel et culturel et à accepter la responsabilité d’y contribuer.
    En Afrique, le patrimoine n’est pas seulement représenté par les vestiges physiques, mais aussi par les croyances et traditions des ancêtres et des communautés. Ces croyances et traditions sont propres à l’Afrique et sont importantes pour tous les peuples à l’aube du prochain millénaire.
    Les gestionnaires du patrimoine naturel et culturel devraient prendre la responsabilité de fournir des informations et des méthodes d’interprétation aux étudiants relatives, si possible, aux sujets des programmes afin de promouvoir l’usage éducatif des musées et des sites.
    Les gestionnaires de site, les enseignants et les étudiants devraient se rassembler pour former une force irrésistible en faveur de la protection du patrimoine. Les enseignants se sont mis d’accord pour assurer le suivi des étudiants après les visites sur site et dans les musées, et ce, en classe et lors d’activités hors programme.
  • Jeux de rôle
  • Les jeux de rôle et les simulations sont des approches utiles pour éduquer au patrimoine mondial. Ils impliquent la résolution non violente des conflits, le fait de revisiter le passé et la mise en scène de textes littéraires d’auteurs et d’étudiants dans un décor de site. Les enseignants on également proposé un exemple africain à intégrer dans lequel la danse, le chant et l’art de conter pourraient fournir une alternative à un jeu de rôle purement théâtral.
  • Matériels éducatifs
    Il a été convenu que le kit doit comprendre une carte du patrimoine mondial, une brève description de chaque site, la liste des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, les dates de mandat des États parties, des photographies plastifiées des sites du patrimoine mondial, des transparents et des posters traitant des problèmes de protection du patrimoine mondial. Le kit devrait aussi contenir des matériels promotionnels — tasses, badges, autocollants du patrimoine mondial, pins, tee-shirts et casquettes. Il a également été proposé que l’UNESCO fasse fabriquer et envoie des tee-shirts Patrimonito à tous les participants ; ces tee-shirts pourraient servir de prototype et être reproduits localement/nationalement dans le cadre du projet d’éducation au patrimoine mondial.

Stratégie

Les enseignants ont convenu que le défi principal était d’incorporer l’éducation au patrimoine mondial à tous les niveaux de toutes les écoles, pour tous les étudiants de par le monde. S’agissant de l’Afrique, les enseignants ont envisagé les stratégies suivantes qui devraient être mises en œuvre par une éducation à la fois formelle et informelle afin d’atteindre cet objectif ambitieux et de long terme :

  • À court terme :
    encourager les enseignants à adopter une approche intégrée d’un ensemble de sujets relatifs au thème ou au contexte du patrimoine mondial ;
    sensibiliser les écoles en portant des tee-shirts et des badges à l’effigie du patrimoine mondial, et utiliser le réseau pour consolider la place de l’éducation au patrimoine mondial dans l’éducation formelle et informelle.
  • À moyen terme :
    créer des groupes de travail nationaux et sous-régionaux sur l’éducation au patrimoine mondial comprenant des enseignants, des concepteurs de programme, des formateurs d’enseignants universitaires et ministériels ;
    faire élaborer des plans éducatifs sur des sites par des étudiants ; promouvoir le parrainage de sites par les écoles ;
    sensibiliser les guides des sites et musées, les parents, les communautés locales et les concepteurs à l’importance de la préservation du patrimoine mondial ; et promouvoir le suivi de l’éducation au patrimoine mondial par des équipes d’enseignants mobiles qui pourront diffuser l’éducation au patrimoine mondial dans d’autres écoles.
  • À long terme :
    garantir l’inclusion de l’éducation au patrimoine mondial dans tous les programmes et examens formels ;
    garantir autant que possible l’inclusion de l’éducation au patrimoine mondial à l’éducation informelle.

Recommandations

Les enseignants ont recommandé :

À l’échelle nationale :

  • que tous les enseignants présents au forum informent leurs écoles, les communautés locales, les télévisions et radios locales et nationales, leur Commission nationale pour l’UNESCO et les ministères concernés des résultats et conclusions du forum.
    la nomination d’une personne référente sur le plan national pour le projet des jeunes en faveur du patrimoine mondial, qui devra :
    • identifier les écoles associées qui prendront part au projet ;
    • fournir une assistance technique aux projets d’école ;
    • fournir des rapports ou des lettres d’information sur les plans national/sous-régional/régional ;
    • identifier des écoles pilotes au sein du projet pour tester le kit d’éducation au patrimoine mondial de l’UNESCO ;

L’organisation d’ateliers nationaux sur le réSEAU et le projet des jeunes pour le patrimoine mondial afin de :

  • organiser des visites de sites ou d’endroits présentant un intérêt ;
  • adopter des sites en étroite coopération avec les gestionnaires de site ;
  • organiser des forums nationaux des jeunes pour le patrimoine mondial ;
  • organiser des concours nationaux pour l’élaboration de posters sur le patrimoine mondial.

À l’échelle régionale :

  • l’organisation de concours de jeux-questionnaires sur le patrimoine mondial par les commissions nationales pour l’UNESCO au sein des sous-régions (le premier prix pourrait être un voyage vers un site du patrimoine mondial dans un pays voisin) ;
  • l’élaboration d’un calendrier du patrimoine mondial africain ;
  • la préparation et la réalisation de matériels pédagogique sur les sites d’intérêt exceptionnel des pays ;
  • la production de cahiers, de blocs-notes, de stylos, etc., arborant les slogans suivants : « Protégeons notre patrimoine mondial » ou « Le patrimoine mondial est un trésor pour la vie ».

À l’échelle internationale :

  • l’UNESCO ferait fabriquer des autocollants ou tout autre matériel promotionnel afin de lever des fonds pour les projets des écoles ;
  • l’UNESCO ferait fabriquer des jeux sur le patrimoine mondial sur le modèle du jeu de l’oie.

Rapport sommaire

Le premier forum africain des jeunes pour le patrimoine mondial à destination des pays anglophones a été organisé à Victoria Falls (Zimbabwe) du 18 au 24 septembre 1996 afin de sensibiliser les jeunes, de diffuser des informations relatives à la préservation et à la promotion du patrimoine mondial en Afrique et de participer à l’élaboration du kit d’éducation au patrimoine mondial. Le Forum de Victoria Falls est le deuxième forum des jeunes régional organisé dans le cadre du projet interrégional de l’UNESCO sur l’éducation au patrimoine mondial.

Le Forum a consisté en sessions plénières, en ateliers et en visites d’études. Lors des sessions plénières et des ateliers, les étudiants et les enseignants se sont familiarisés et on débattu des concepts d’éducation au patrimoine mondial, de la Convention du patrimoine mondial et comment le réSEAU sert à mettre en œuvre le projet. Ils ont également été sensibilisés aux critères de sélection utilisés pour la Liste du patrimoine mondial et ce que cela implique pour le site. Un échantillon de sites inscrits sur la Liste a été présenté pour illustrer la formidable diversité du patrimoine mondial.

Des ateliers créatifs pour les enseignants et les étudiants ont été menés lors de sessions parallèles. Afin d’acquérir une compréhension et des connaissances approfondies de certains aspects du patrimoine, les participants ont choisi un atelier créatif parmi les thèmes suivants : sculpture, journalisme, évaluation d’impact environnemental, paysage culturel, musique, restauration/conservation.

Le Forum fut unique en ce qu’il a permis de découvrir des aspects naturels et culturels. Le site de Victoria Falls a témoigné d’éléments du patrimoine naturel tandis que les aspects culturels étaient particulièrement saillants lors de la visite à Livingstone (Zambie).

Les participants étaient largement d’accord quant au besoin de préservation et de promotion du patrimoine culturel et naturel. Il a été observé que l’Afrique avait beaucoup à offrir en matière de patrimoine culturel et naturel. Une recommandation a été faite afin que des camps d’été du patrimoine mondial soient organisés nationalement ou par les sites du patrimoine mondial.

Les participants se sont inspirés des responsables de l’UNESCO pour conjuguer leurs efforts afin d’assurer le succès du Forum. La présence du Directeur général de l’UNESCO, le Pr Federico Mayor, lors de la cérémonie d’ouverture, a montré l’importance que l’organisation accorde à l’éducation au patrimoine mondial.

Participants

70 participants, dont 48 étudiants, 23 enseignants, 11 représentants de l’UNESCO, 11 spécialistes

Pays représentés

Éthiopie, Gambie, Ghana, Kenya, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mozambique, Maurice, Namibie, Nigéria, Sierra Leone, Swaziland, Seychelles, Ouganda, Zambie, Zimbabwe, Croatie, Norvège, Nouvelle-Zélande.

Organisateurs

Bureau sous-régional de l’UNESCO pour l’Afrique australe
Commission nationale du Zimbabwe pour l’UNESCO
Centre du patrimoine mondial
Le réseau du système des écoles associées de l’UNESCO

Partenaires

Commission nationale norvégienne pour l’UNESCO
Bureau nordique du patrimoine mondial
Fondation Rhône Poulenc
L’agence norvégienne pour de coopération pour le développement

Collaborateurs

Zimbabwe National Museums and Monuments
Museum of Human Sciences of Zimbabwe
English Heritage
Mosi-oa-Tunya High School
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