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Rizières en terrasses des cordillères des Philippines

Philippines
Facteurs affectant le bien en 2009*
  • Activités de gestion
  • Habitat
  • Infrastructures hydrauliques
  • Modifications des valeurs associées à ce patrimoine
  • Perturbations du mode de vie et des systèmes de savoir traditionnels
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Absence d'une autorité effective de gestion du bien et de législation appropriée ;

b) Absence d’un plan de gestion stratégique finalisé ;

c) Mise en place de structures de contrôle des cours d’eau inadaptées et constructions non conformes dans les rizières en terrasses ;

d) Intérêt déclinant du peuple Ifugao pour sa culture et l’entretien des rizières en terrasses ;

e) Pénurie de ressources humaines et financières.

Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Abandon des terrasses dû à un mauvais entretien du système d'irrigation et à un exode des populations locales ;
  • Développement incontrôlé représentant une menace pour le bien ;
  • Besoins touristiques non pris en compte ;
  • Absence d'un système de gestion efficace.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

L'État partie a soumis dans son rapport au Centre du patrimoine mondial une proposition pour l’État de conservation souhaité. Cette proposition sera examinée par le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS en consultation avec l'État partie, en vue de rédiger un texte qui pourrait être examiné par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010. 

Mesures correctives pour le bien

a) Créer un mécanisme de gestion efficace aux niveaux provincial et municipal ;

b) Mettre en place des plans de zonage et d'occupation des sols adaptés aux activités des communautés et aux systèmes de valeurs traditionnels ;

c) Mettre en place des réglementations sur le tourisme et le développement d’infrastructures visant à promouvoir un tourisme d’intérêt local, qui soit profitable aux rizières en terrasses et aux communautés locales ;

d) Élaborer une stratégie de ressources aux niveaux national, provincial, municipal et du village (barangay) et mettre en place un plan quinquennal établi selon les objectifs de gestion définis dans le plan de conservation et de gestion, et accordant la priorité à la stabilisation et à l'entretien courant des rizières en terrasses et des systèmes vitaux d'irrigation, et ce afin d’endiguer leur détérioration ;

e) Mettre en place des procédures de contrôle du développement pour les projets de développement des Rizières en terrasses des cordillères des Philippines, y compris en désignant l'ensemble du bien des rizières en terrasses et leur écosystème vital (c’est-à-dire le système de répartition des eaux) en tant que « zone environnementale critique » dans laquelle une étude d'impact environnemental (EIE) est indispensable en préalable à tout projet de développement. Une expertise de conservation du patrimoine culturel devrait être incluse dans le rapport du comité d’étude chargé de l'EIE ;

f) Renforcer le programme de reboisement en y incluant une plus grande diversité d'essences endémiques afin de protéger les bassins versants des rizières en terrasses et empêcher l'introduction d’espèces exotiques dans les zones privées ou communales des rizières en terrasses.

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Dans sa décision 30 COM 7A.28, le Comité du patrimoine mondial avait initialement demandé de mettre en application les mesures correctives exposées ci-dessus d’ici à 2007. Par sa décision 32 COM 7A.24 et suite aux consultations engagées avec l’État partie, le Comité du patrimoine mondial a demandé à ce dernier d’établir un calendrier plus réaliste.
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2009

20.000 dollars EU provenant du Fonds-en-dépôt italien pour un voyage d’étude.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2009
Demandes approuvées : 4 (de 1994-2001)
Montant total approuvé : 153 200 dollars E.U.
2001 Emergency Technical Co-operation for the enhancement of ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
1998 GIS for mapping the Rice Terraces of the Philippines ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1997 Preparation of a technical project for the mapping of ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1994 Preparation of a nomination file for Cordillera Rice ... (Approuvé)   13 200 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2009

Le Comité du patrimoine mondial, à sa 32e session à Québec, avait demandé à l’État partie de poursuivre son travail sur les mesures correctives adoptées à sa 30e session (Vilnius, 2006). Le Comité du patrimoine mondial avait aussi demandé à l’État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d’élaborer un projet sur l’État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril et un calendrier révisé de la mise en œuvre des mesures correctives, pour examen à sa 33e session en 2009. En outre, le Comité du patrimoine mondial avait demandé à l’État partie de fournir un complément d’information sur le projet de mini centrale électrique proposé, en indiquant les avantages pour les communautés locales, et d’entreprendre une étude d’impact environnemental (EIE) pour le projet.

L’État partie a soumis le 11 février 2009 le rapport sur l’état de conservation du bien, qui rend compte des progrès suivants :

a) Mesures correctives

i) Mise en place d’un mécanisme de gestion opérationnelle aux niveaux provincial et municipal

L’État partie indique que du personnel a été engagé au sein des Unités de Gouvernement local au niveau municipal pour superviser et piloter la mise en œuvre d’activités consacrées à la restauration et à la préservation des rizières en terrasses et du patrimoine immatériel qui y est associé. Des personnels d’appoint ont également la fonction de point focal pour coordonner les initiatives prises au niveau local et le programme de conservation établi par les autorités provinciales. Le Gouvernement de la province, par l’intermédiaire du Bureau du patrimoine culturel des Ifugao, a chargé des techniciens de soutenir et de coordonner avec des organismes privés, nationaux et provinciaux, les initiatives locales liées aux activités et projets de conservation des rizières en terrasses. En 2008, le Gouvernement de la province, en partenariat avec la Commission du Développement économique national (NEDA) des Philippines, a animé des ateliers de formation qui ont permis à toutes les équipes de planification municipales d’élaborer des propositions de projet en faveur de la conservation et de la protection des rizières en terrasses et de leur environnement, et de promouvoir les meilleures pratiques procurant des moyens d’existence alternatifs aux exploitants des rizières en terrasses.

En outre, un Sommet a été organisé en septembre 2008, en présence de diverses agences nationales, régionales et locales, pour discuter des questions d’occupation des sols et harmoniser les orientations proposées. Une Commission de travail technique a été créée sous le contrôle du Gouvernement provincial, et les antennes de 4 agences nationales ouvertes dans la province représentent les ministères de l’Environnement et des Ressources naturelles, de l’Agriculture, de la Réforme agraire et la Commission nationale des peuples autochtones. Le Gouvernement provincial a également créé le Conseil provincial du patrimoine culturel Ifugao, composé de représentants multisectoriels d’organisations locales, provinciales et nationales chargés d’élaborer des programmes et des stratégies durables pour la préservation et la transmission du patrimoine matériel et immatériel. Les propriétaires des rizières en terrasses ont pris davantage conscience de leur rôle dans la gestion et la conservation des terrasses en tant que propriétaires et héritiers des biens et de leurs traditions.

ii) Plans de zonage et d’occupation des sols adaptés aux activités locales et aux systèmes de valeurs traditionnels

L’État partie indique que l’Ordonnance du barangay est entrée en vigueur dans le bien, les zones tampon et multi-usages des rizières en terrasses de Nagacadan, et dans les zones patrimoniales. Des entités récemment dotées en personnel devraient se consacrer à l’élaboration et la promulgation d’ordonnances similaires dans d’autres barangays et unités du gouvernement local dans chaque municipalité. L’État partie ajoute que toutes les municipalités patrimoniales ont intégré leurs propres plans d’utilisation des sols puisque cette prescription législative s’applique à toutes les unités de gouvernement local.

Un projet additionnel concernant l’établissement de directives en matière d’infrastructure pour les sites patrimoniaux des rizières en terrasses Ifugao, prévoit la tenue de quatre ateliers chargés de produire une bibliographie complète, une documentation sur l’infrastructure des sites du patrimoine, des recommandations sur la réhabilitation et le développement d’infrastructures dans les zones patrimoniales, le compte rendu de la première réunion du Centre for the Conservation of Cultural Property and the Environment in the Tropics (CCCPET) et le partenariat du Gouvernement Ifugao pour la conservation des rizières en terrasses.

iii) Réglementations sur le tourisme et les développements d’infrastructure

L’État partie indique que le plan de développement touristique de la province est en cours d’actualisation. Un premier atelier a eu lieu en présence des représentants de diverses entités et une ordonnance sur le tourisme devrait en principe être élaborée en 2009 par le Gouvernement de la province afin d’harmoniser toutes les actions locales et définir les orientations du programme. Sur ce même point, il est précisé que le Mouvement « Sauvez les terrasses Ifugao » (SITMo) mène une activité permanente d’organisation et de promotion de visites guidées du site, avec la mise en œuvre d’un programme d’écotourisme du Mouvement « Sauvez les terrasses Ifugao » qui s’adresse aux jeunes.

iv) Entretien régulier et stabilisation des rizières en terrasses et des systèmes vitaux d’irrigation

Une proposition de projet a été préparée, dans laquelle les plus gros dégâts constatés dans les systèmes d’irrigation des quatre sites classés au patrimoine sont identifiés et localisés sur une carte. Les listes de systèmes d’irrigation endommagés, murs de terrasses démolis/érodés, bassins versants dénudés/diminués, d’espèces locales et endémiques identifiées pour propagation et de détenteurs de savoirs autochtones, ont été regroupées et complétées. Un programme de réhabilitation, reconstruction et entretien immédiats a été préparé et approuvé par le Gouvernement provincial auprès du ministère de l’Agriculture par l’intermédiaire du bureau local de la NIA-Ifugao. Les irrigateurs ou les groupes d’agriculteurs concernés ont entrepris des petits travaux de réparation, réhabilitation et amélioration de leur système d’irrigation par l’intermédiaire des UGL du barangay. Le Gouvernement provincial a planifié la réhabilitation et l’entretien de 45 systèmes d’irrigation communaux à grand et à faible débit sur les quatre sites qui composent le bien afin d’aider à restaurer et préserver les rizières en terrasses. Pour faciliter la participation des propriétaires de rizières en terrasses et le renforcement des partenariats avec les UGL, des fonds ont été transférés et répartis entre les organisations d’agriculteurs agréées et le Gouvernement du barangay. Le Bureau provincial d’Ingénierie, l’ICHO et le bureau local de la NIA-Ifugao ont ensuite assuré le suivi régulier du système d’irrigation installé dans les rizières en terrasses.

Par ailleurs, le Gouvernement national a alloué en tout 20 millions de pesos philippins (approx. 415.000 dollars EU) à la construction, l’expansion et l’extension de 56 systèmes d’irrigation communaux de grande capacité dans l’ensemble de la province. Sur le montant total, 52,9 % ont été investis pour 21 systèmes d’irrigation communaux dans les quatre groupes de rizières qui composent le bien du patrimoine mondial et 47 % sont allés aux autres zones de rizières en terrasses.

v) Stratégies de soutien et introduction de moyens d’existence possibles pour la communauté vivante Ifugao

Le Gouvernement provincial a fermement soutenu et aidé à financer le projet OTOP (« One Town One Product » : Une localité - un produit) dans plusieurs municipalités et les projets de même type lancés par des organisations qui garantissent un impact positif sur le niveau de vie des membres et de leur communauté. La mise en place du Programme de développement de l’entreprise Haggiyo (HEDP) a permis de promouvoir l’identification, la production et la commercialisation de produits locaux à l’intérieur comme à l’extérieur de la province et de définir les mécanismes qui garantissent la qualité des produits portant la marque de chaque localité. Il a également facilité la participation de groupes de production locaux à même de présenter et d’écouler leurs marchandises.

L’État partie indique également que le lancement du Congrès du dojo à Hungduan et l’adoption du programme « OTOP » ont contribué à améliorer la production de riz, l’entretien des bassins versants et la réglementation sur l’abattage des arbres dans les forêts au-dessus des rizières en terrasses pour maintenir les sources d’eau. L’ICHO, le Bureau provincial de l’Environnement et des Ressources naturelles et le Bureau municipal de l’Agriculture des 4 municipalités classées ont fait campagne dans tous les groupes de rizières du patrimoine pour la propagation de plants endémiques dans toutes les pépinières, surtout les espèces menacées d’extinction et disparues. également, les programmes scolaires couvrent désormais l’étude des traditions vivantes, telles les pratiques ancestrales de la riziculture et les rites qui y sont associés.

Pour valoriser les pratiques de savoir autochtone et le mode de transmission traditionnel, un programme de sauvegarde intitulé ‘Protégeons les experts du savoir autochtone’ a été conçu pour réfléchir à la dimension vivante du transfert de connaissances à l’aide d’outils pédagogiques modernes. En outre, les premiers efforts ont été faits en vue d’établir un programme local qui aborde le problème de la réduction de main-d’œuvre pour la conservation des terrasses. Un programme pilote préliminaire a été mis en œuvre et suivi d’activités de renforcement des compétences destinées aux jeunes.

vi) Procédures de contrôle du développement

L’État partie indique que des réglementations continuent de s’appliquer à la conservation et la protection des zones critiques de bassins versants et à l’exploitation des ressources naturelles. Le premier projet pour lequel a été menée une étude d’impact environnemental concerne la mini centrale hydroélectrique d’Ambangal dont les résultats peuvent servir de modèle à de futurs projets de développement. Un groupe de travail technique a été mis en place pour examiner et finaliser le Code provincial de l’Environnement qui comprend des dispositions, comme l’EIE et autres questions d’ordre environnemental. Un avant-projet prévu en 2009 servira de base à la promulgation d’une ordonnance provinciale à cet égard.

vii) Renforcement du programme de reboisement

Un programme de gestion communautaire des bassins versants de l’Organisation provinciale de l’Agriculture, l’Environnement et les Ressources naturelles (PAENRO) et des UGL municipales est en cours d’application. Le Gouvernement provincial entretient ses pépinières dans les municipalités de Lagawe, Kiangan et Tinoc, tandis que celles de Banaue, Hungduan et Mayoyao ont leurs propres pépinières municipales. Un programme de reboisement/ouverture de routes (PRO-REFOREST) mis en œuvre au niveau provincial, prévoit que chaque route ouverte à la circulation doit être plantée d’arbres pour restaurer les écosystèmes interrompus de la/des zone/s affectées. Des zones de bassin versant communales sous le contrôle des barangays ont été délimitées.

 

b) Projet de mini centrale hydroélectrique proposé

Le rapport de l’État partie communique des informations au sujet de l’étude de faisabilité d’une mini centrale hydroélectrique dont la construction est prévue à Kiangan (province Ifugao), c’est-à-dire dans un lieu différent de celui indiqué dans la proposition initiale et à l’extérieur du bien du patrimoine mondial. Le rapport indique que le projet vise à obtenir des crédits qui serviront à soutenir les activités locales en matière de conservation et de gestion des rizières en terrasses, ce qui serait un bon exemple de développement d’énergie durable au niveau local et de création d’emplois et autres moyens de subsistance qui amélioreront la situation économique de la collectivité. Selon l’État partie, l’étude de faisabilité a été faite en septembre 2008 et les travaux ont commencé en décembre 2008. Le Centre du patrimoine mondial a reçu une copie de l’étude de faisabilité (avec une EIE) de la Tokyo Electric Power Corporation (TEPCO) le 27 février 2009.

 

c) État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Dans son rapport, l’État partie propose un « État de conservation souhaité » pour le bien du patrimoine mondial, présenté au nom d’un large éventail de partenaires, y compris la communauté locale. Ce document contient un certain nombre d’objectifs quantitatifs et qualitatifs suggérés pour la réhabilitation des rizières en terrasses sous les rubriques suivantes :

i) Réaliser des travaux de restauration durables dans les rizières en terrasses Ifugao ;

ii) Consolider le réseau d’infrastructures soutenant le programme de conservation des rizières en terrasses ;

iii) Assurer la sécurité alimentaire des Ifugao en améliorant la production agricole sur le site ;

iv) Avoir une bonne gestion de l’environnement et parvenir à un équilibre écologique grâce à l’exploitation durable des ressources naturelles ;

v) Établir un programme de développement d’un tourisme durable, et

vi) Mettre en place une aide sanitaire et des avantages pour les agriculteurs qui exploitent les rizières en terrasses.

 

d) Calendrier

Un calendrier indiquant les dates proposées pour l’application des diverses mesures correctives requises par le Comité du patrimoine mondial figure dans le rapport de l’État partie.

 

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent les progrès significatifs accomplis par l’État partie dans la mise en application des mesures correctives. L’État partie est encouragé à obtenir les ressources nécessaires pour garantir la poursuite des activités mises en place et la viabilité du système de gestion. Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent également que le nouvel emplacement retenu pour le projet de mini centrale hydroélectrique, à l’extérieur du bien du patrimoine mondial, ne pose aucun problème pour sa conservation, et il accueille favorablement la déclaration d’intention de l’État partie de financer l’entretien des rizières en terrasses grâce au bénéfice dégagé par le projet.

Enfin, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives saluent favorablement l’effort accompli par l’État partie et toutes les parties prenantes pour élaborer un projet sur l’État de conservation souhaité. Ils l’étudieront attentivement, ainsi que le calendrier révisé, en consultation avec l’État partie, en vue de rédiger un texte qui pourrait être soumis à l’examen du Comité à sa 34e session en 2010. Une mission de suivi réactif pourrait être proposée en temps opportun sur le site, de manière à être prise en considération par le Comité dans le but d’évaluer les progrès réalisés quant à l’État de conservation souhaité, en vue d’un possible retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril. 

Décisions adoptées par le Comité en 2009
33 COM 7A.24
Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (Philippines) (C 722)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7A,

2. Rappelant les décisions 31 COM 7A.11 et 32 COM 7A.24, adoptées respectivement à ses 31e (Christchurch, 2007) et 32e (Québec, 2008) sessions,

3. Note avec satisfaction et félicite l'État partie pour les progrès significatifs réalisés dans la mise en oeuvre des mesures correctives en vue d'un retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, en particulier, la nature participative et communautaire des actions menées et des efforts accomplis pour valoriser et transmettre les pratiques traditionnelles qui sous-tendent la valeur universelle exceptionnelle du bien ;

4. Prie instamment l'État partie d'obtenir les ressources nécessaires pour garantir la continuation du processus mis en place et la viabilité du système de gestion ;

5. Accueille avec une vive satisfaction le projet préparé par l'État partie sur l'état de conservation souhaité et demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de le revoir en étroite consultation avec l'État partie afin de l'examiner à sa 34e session en 2010 ;

6. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici au 1er février 2010, un rapport sur l'état de conservation du bien et les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des recommandations précitées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010, en vue d'envisager le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril ;

7. Décide de maintenir les Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (Philippines) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

33 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Faisant suite à l'examen des rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-09/33.COM/7A et WHC-09/33.COM/7A.Add, WHC-09/33.COM/7A.Add.2 et WHC-09/33.COM/7A.Corr),

2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision : 33 COM 7A.20)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision : 33 COM 7A.21)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision : 33 COM 7A.28)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision : 33 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision : 33 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena (décision : 33 COM 7A.15)
  • Equateur, Iles Galapagos (décision : 33 COM 7A.13)
  • Ethiopie, Parc national du Simien (décision : 33 COM 7A.9)
  • Inde, Sanctuaire de faune de Manas (décision : 33 COM 7A.12)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision : 33 COM 7A.16)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision : 33 COM 7A.17)
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision : 33 COM 7A.18)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision : 33 COM 7A.10)
  • Pakistan, Fort et jardins de Shalimar à Lahore (décision : 33 COM 7A.23)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision : 33 COM 7A.29)
  • Philippines, Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (décision : 33 COM 7A.24)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St. Floris (décision : 33 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision : 33 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision : 33 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision : 33 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision : 33 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision : 33 COM 7A.8)
  • République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision : 33 COM 7A.22)
  • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 33 COM 7A.14)
  • Sénégal, Niokolo-Koba (décision : 33 COM 7A.11)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision : 33 COM 7A.27)
  • Venezuela, Coro et son port (décision : 33 COM 7A.30)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision : 33 COM 7A.19
Projet de décision : 33 COM 7A.24

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7A,

2. Rappelant les décisions 31 COM 7A.11 et 32 COM 7A.24, adoptées respectivement à sa 31e (Christchurch, 2007) et 32e session (Québec, 2008),

3. Note avec satisfaction les progrès significatifs réalisés dans la mise en application des mesures correctives en vue d’un retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril et, en particulier, la nature inclusive et de proximité des actions menées et des efforts accomplis pour valoriser et transmettre les pratiques traditionnelles qui sous-tendent la valeur universelle exceptionnelle du bien ;

4. Prie instamment l’État partie d’obtenir les ressources nécessaires pour garantir la continuation du processus mis en place et la viabilité du système de gestion ;

5. Accueille favorablement le projet préparé par l’État partie sur l’État de conservation souhaité et demande au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de le revoir en étroite consultation avec l’État partie afin de l’examiner à sa 34e session en 2010 ;

6. Demande aussi à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici au 1er février 2010, un rapport sur l’état de conservation du bien et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations précitées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

7. Décide de maintenir les Rizières en terrasses des cordillères des Philippines sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2009
Philippines
Date d'inscription : 1995
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)(v)
Liste en péril (dates) : 2001-2012
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 33COM (2009)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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