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Rizières en terrasses des cordillères des Philippines

Philippines
Facteurs affectant le bien en 2004*
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
  • Modification du régime des sols
  • Perturbations du mode de vie et des systèmes de savoir traditionnels
  • Ressources financières
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Absence de mécanisme de gestion (y compris législation), absence de ressources humaines et financières.

Détails complémentaires :

Erosion naturelle due au manque d’entretien

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2004
Demandes approuvées : 4 (de 1994-2001)
Montant total approuvé : 153 200 dollars E.U.
2001 Emergency Technical Co-operation for the enhancement of ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
1998 GIS for mapping the Rice Terraces of the Philippines ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1997 Preparation of a technical project for the mapping of ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1994 Preparation of a nomination file for Cordillera Rice ... (Approuvé)   13 200 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2004

L’Etat partie a présenté un rapport sur l’état de conservation du bien au Centre du patrimoine mondial, conformément à la demande de la 27e session du Comité du patrimoine mondial.

 

A sa 25e session en 2001, le Comité du patrimoine mondial a alloué 75 000 dollars EU pour améliorer la conservation et la gestion des Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (25 COM XVIII.6.3). Un premier atelier d’étude et de réunion des partenaires concernés a eu lieu du 21 au 26 juillet 2003, en collaboration avec l’UNESCO et a permis d’identifier les raisons de la dégradation des rizières en terrasses. Une équipe d’experts régionaux, nationaux et locaux a été chargée d’actualiser le plan directeur en vigueur pour la préservation et la restauration des Rizières en terrasses d’Ifugao et de préparer des projets pour empêcher leur dégradation. Un des projets en cours s’inscrit dans le prolongement de la cartographie par SIG qui va faciliter une approche d’apprentissage commune de la prise de décision par de nombreux partenaires concernant l’avenir de ce bien du patrimoine mondial.

 

L’Unité de développement institutionnel du Bureau des Rizières d’Ifugao et du patrimoine culturel (IRTCHO), dépendant du gouvernement provincial d’Ifugao, est chargée de la gestion du bien du patrimoine mondial. Elle a mis au point des programmes et des stratégies de sensibilisation, d’intervention et de coordination institutionnelle pour développer la participation de la communauté à la préservation du bien. Des plans de développement des barangays (communautés villageoises) ont été établis avec l’aide de l’IRTCHO. Des responsables du développement communautaire (CDO) ont été nommés pour faciliter la résolution des conflits sur le droit de passage et les limites. L’IRTCHO a aussi dirigé une série d’ateliers dans les villages dans le périmètre du bien du patrimoine mondial pour aider les villageois à mettre en place une utilisation des terres, une planification matérielle et un zonage communautaires. Les activités prévues dans le cadre de ce projet visent à établir des ordonnances sur le zonage et à assurer de nouveaux aménagements en conformité avec ces mécanismes législatifs.

 

La recherche et la collecte de données sur les cycles et rituels agricoles d’Ifugao sont presque terminées. Plusieurs programmes de gestion de l’agriculture et des bassins versants ont été exécutés et accompagnés de campagnes médiatiques sur la protection de l’environnement conçues dans un but de sensibilisation. Plus de 80 % des projets recensés et financés par la Commission nationale pour la Culture et les Arts (NCCA) sur l’irrigation, la gestion des risques, l’aménagement du réseau routier et le développement du tourisme ont été menés à bien avec succès. Parmi les autres projets, on peut citer l’amélioration du réseau routier à Batad, dans la municipalité de Banaue, et une série de présentations («Youth Road Shows ») organisés pour montrer le rôle essentiel des jeunes dans la préservation des Rizières en terrasses.

 

Un second atelier d’étude et de réunion des partenaires concernés a été organisé du 15 au 20 mars 2004. Lors de cet atelier, des projets préparés par des consultants locaux, nationaux et régionaux et portant sur les questions de gestion des terres, agriculture et exploitation forestière, systèmes de connaissances autochtones et écotourisme ont été étudiés et validés lors de consultations des villages tenues dans les municipalités de Banaue, Hungduan, Mayoyao et Kiangan (municipalités où sont situés les groupes de rizières constituant le bien du patrimoine mondial). Les consultations des villages ont aussi donné l’occasion à certains barangays (villages) de présenter leurs projets d’aménagement des terres, de zonage et de plans physiques, en tenant compte des problèmes de conservation et des valeurs locales. L’IRTCHO va continuer à aider les villages jusqu’à la finalisation des plans d’utilisation des sols des barangays. Tous les projets sont maintenant en cours de finalisation et intègrent les contributions des villageois lors de l’atelier.

 

Le plan directeur en vigueur pour la préservation et la restauration des Rizières en terrasses d’Ifugao est en cours d’actualisation pour incorporer les mesures correctives proposées dans le cadre de la Coopération technique d’urgence pour l’amélioration de la conservation et de la gestion des Rizières en terrasses des cordillères des Philippines. Le plan directeur, ainsi que les statuts traitant de la gestion du site et les projets proposés vont être rassemblés et soumis au Centre du patrimoine mondial en fin d’année.

Décisions adoptées par le Comité en 2004
28 COM 15A.27
Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (Philippines)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Constate avec satisfaction la mise en oeuvre progressive des activités prévues dans le cadre du projet d’assistance d’urgence approuvé par le Comité du patrimoine mondial à sa 25e session en 2001 ;

2. Complimente l’État partie d’avoir redoublé d’efforts pour résoudre les problèmes auxquels est confronté le bien, spécialement en ce qui concerne l’irrigation, les aménagements routiers et la gestion de l’agriculture ;

3. Note avec approbation le souci de l’État partie de faire participer les communautés locales et les partenaires concernés à tous les stades des processus de conservation et de gestion, ainsi que son engagement à la sensibilisation des jeunes générations à la valeur universelle exceptionnelle du bien ;

4. Encourage fermement l’État partie à étudier les moyens de développer les possibilités d’écotourisme durable dans le périmètre du bien et aux alentours, et de rechercher tous les financements nationaux et internationaux à cet égard ;

5. Demande à l’État partie de soumettre le plan directeur révisé contenant, entre autres, des objectifs et repères mesurables, ainsi qu’une stratégie de collecte de fonds et de mobilisation du soutien international pour la future conservation du bien, au plus tard le 1er février 2005, pour examen par le Comité à sa 29e session en 2005 ;

6. Décide de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

28 COM 15C.2
Liste du patrimoine mondial en péril

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Faisant suite à l’examen des rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-04/28.COM/15A Rev),

2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision : 28 COM 15A.21) 
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 28 COM 15A.22) 
  • Albanie, Butrint (décision 28 COM 15A.28) 
  • Algérie, Tipasa (décision 28 COM 15A.16) 
  • Azerbaïdjan, Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge (décision 28 COM 15A.29) 
  • Bénin, Palais royaux d'Abomey (décision 28 COM 15A.14) 
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 28 COM 15A.2) 
  • Côte d'Ivoire/Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 28 COM 15A.5) 
  • Égypte, Abou Mena (décision 28 COM 15A.17) 
  • Equateur, Parc national Sangay (décision 28 COM 15A.12) 
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 28 COM 15A.11) 
  • Ethiopie, Parc national du Simien (décision 28 COM 15A.4) 
  • Honduras, Réserve de la biosphère Río Plátano (décision 28 COM 15A.13) 
  • Inde, Ensemble monumental de Hampi (décision 28 COM 15A.24) 
  • Inde, Sanctuaire de faune de Manas (décision 28 COM 15A.10) 
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 28 COM 15A.18) 
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 28 COM 15A.31) 
  • Mali, Tombouctou (décision 28 COM 15A.15) 
  • Népal, Vallée de Kathmandu (décision 28 COM 15A.25) 
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 28 COM 15A.6) 
  • Pakistan, Fort et jardins de Shalimar à Lahore (décision 28 COM 15A.26) 
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 28 COM 15A.30) 
  • Philippines, Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (décision 28 COM 15A.27) 
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St. Floris (décision 28 COM 15A.1) 
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 28 COM 15A.3) 
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 28 COM 15A.3) • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 28 COM 15A.3) 
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision : 28 COM 15A.3) Décisions adoptées lors de la 28e session du Comité WHC-04/28.COM/26, p. 150 du patrimoine mondial (Suzhou, 2004) 
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 28 COM 15A.3) 
  • Sénégal, Parc national des oiseaux du Djoudj (décision 28 COM 15A.7) 
  • Tunisie, Parc national de l'Ichkeul (décision 28 COM 15A.9) 
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 28 COM 15A.20)

Projet de décision : 28 COM 15A.27

 Le Comité du patrimoine mondial,

 1.  Constate avec satisfaction la mise en œuvre progressive des activités prévues dans le cadre du projet d’assistance d’urgence approuvé par le Comité du patrimoine mondial à sa 25e session en 2001 ;

 2.  Complimente l’Etat partie d’avoir redoublé d’efforts pour résoudre les problèmes auxquels est confronté le bien, spécialement en ce qui concerne l’irrigation, les aménagements routiers et la gestion de l’agriculture ;

 3.  Note avec approbation le souci de l’Etat partie de faire participer les communautés locales et les partenaires concernés à tous les stades des processus de conservation et de gestion, ainsi que son engagement à la sensibilisation des jeunes générations à la valeur universelle exceptionnelle du bien ;

 4.  Encourage fermement l’Etat partie à étudier les moyens de développer les possibilités d’écotourisme durable dans le périmètre du bien et aux alentours, et de rechercher tous les financements nationaux et internationaux à cet égard ;

 5.  Demande à l’Etat partie de soumettre le plan directeur révisé contenant, entre autres, des objectifs et repères mesurables, ainsi qu’une stratégie de collecte de fonds et de mobilisation du soutien international pour la future conservation du bien, au plus tard le 1er février 2005, pour étude par le Comité à sa 29e session en 2005 ;

6.  Décide de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2004
Philippines
Date d'inscription : 1995
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)(v)
Liste en péril (dates) : 2001-2012
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 28COM (2004)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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