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Abou Mena

Égypte
Facteurs affectant le bien en 2010*
  • Effets liés à l’utilisation des Infrastructures de transport
  • Exploitation hydraulique
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Élévation du niveau de la nappe phréatique 
  • Impact sur les structures des vibrations et autres formes de dommages susceptibles de résulter de l’utilisation d’engins de terrassement lourds 
  • Absence de plan de conservation définissant les objectifs à court, moyen et long termes et établissant des paramètres techniques (matériaux, techniques, etc.) 
  • Nécessité d’un plan de gestion comprenant les travaux de recherche, la mise en valeur et l’interprétation, le rôle des partenaires concernés (par ex. la communauté de Mar Mena), la dotation en personnel, les aménagements pour les visiteurs, l’accès, etc.
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • La réalisation d’un programme de mise en valeur des terres et d’un projet d’irrigation sans mécanisme de drainage adapté, en vue du développement agricole de la région, a causé une élévation spectaculaire du niveau de la nappe phréatique 
  • La destruction de nombreuses citernes, disséminées autour du bien, a entraîné l’effondrement de plusieurs structures supérieures. D’énormes cavités souterraines se sont ouvertes dans la partie nord-ouest du bien 
  • Une large route surélevée a été construite pour permettre les déplacements à l’intérieur du bien 
Mesures correctives pour le bien

a) Réalisation d’une étude rapide de l’état des vestiges mis au jour et demesures urgentes de conservation, afin de protéger les structures contre les vibrations et autres formes de dommages qui pourraient résulter de l’utilisation d’engins de terrassement lourds.

b) Abaissement du niveau de la nappe phréatique à l’aide de tranchées et canalisations de drainage, à l’intérieur et autour de la zone archéologique.

c) Mise en place d’un système efficace de surveillance du niveau de la nappe phréatique sur le site archéologique et dans les zones environnantes.

d) Elaboration d’un plan de conservation définissant des objectifs à court, moyen et long termes et établissant des paramètres techniques (matériaux, techniques, etc.).

e) Consultations avec les parties prenantes concernées dans le but de préparer un plan de gestion qui incluera les travaux de recherche, la mise en valeur et l’interprétation, le rôle des parties concernées (par ex. la communauté de Mar Mena), la dotation en personnel, le mécénat, les aménagements pour les visiteurs, l’accès, etc.

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Dans le rapport présenté en 2007, l’État partie a annoncé la fin des travaux avant 2010.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2010
Demandes approuvées : 1 (de 2001-2001)
Montant total approuvé : 7 000 dollars E.U.
2001 Technical advice on ground water related problems at ... (Approuvé)   7 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2010**

2002 : mission d’expert ; 2005 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS ; 2009 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2010

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation le 17 mars 2010, comme l’avait demandé le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session (Séville, 2009). De plus, l’État partie a remis une présentation Power Point pour souligner le travail effectué sur le bien.

Du 12 au 15 décembre 2009, une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS s’est réunie sur le site, comme le demandait le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session (Séville, 2009), afin d’étudier l’avancement de la mise en oeuvre des mesures correctives.

L’État partie rapporte que les travaux se poursuivent sous l’égide du Conseil supérieur des antiquités (SCA) et du gouvernorat d’Alexandrie. Le rapport spécifie que les programmes de conservation et de préservation ont été appliqués au site d’Abou Mena afin d’en conserver l’intégrité. L’État partie constate les progrés concernant les mesures correctives suivantes :

a) Réalisation d’une étude rapide de l’état de tous les vestiges mis au jour et de mesures urgentes de conservation, afin de protéger les structures contre les vibrations et autres formes de dommages qui pourraient résulter de l’utilisation d’engins de terrassement lourd.

Le rapport de l’État partie mentionne qu’une équipe pluridisciplinaire a été constituée pour mener les études et les recherches nécessaires pour la protection et la conservation du bien, afin de le protéger et de le conserver avant toute reprise des fouilles.

La mission a noté que l’état de délabrement physique du bien est largement dû à l’élévation du niveau de la nappe phréatique, un problème qui sera discuté ci-après. Bien que des progrès aient été réalisés dans le traitement des problèmes identifiés durant la mission de suivi réactif de 2005, des travaux systématiques limités ont été effectués pour traiter toutes les recommandations faites à l’époque.

Parmi les actions entreprises, des études géophysiques et des fouilles archéologiques ont été menées dans des zones susceptibles d’etre affectées par des opérations de terrassement et ont conduit à modifier le tracé des canalisations afin d’épargner les zones de forte concentration d’objets archéologiques. Des travaux limités ont été engagés en fonction d’une étude systématique de l’état du site. Des travaux de consolidation et de conservation d’urgence ont été entrepris afin de protéger les structures susceptibles d’être endommagées par l’utilisation d’engins de terrassement lourds.

b) Abaissement du niveau de la nappe phréatique à l’aide de tranchées et canalisations de drainage, à l’intérieur et autour de la zone archéologique

L’État partie rapporte que les efforts pour contrôler l’élévation du niveau de la nappe phréatique, résultant de l’irrigation intensive des zones environnantes, alimentée par des canaux dérivés du Nil, ont été mis en œuvre efficacement et qu’elle ne constitue plus une menace.

La mission a noté que le rapport technique sur la nappe phréatique a été terminé en 2006 et ses recommandations ont été prises en compte dans la conception du système de drainage, qui conviendrait à l’état spécifique constaté sur le bien. Ce projet a été développé et mis en œuvre par des travaux de terrain lancés en février 2006, dont l’achèvement est prévu en juin 2010. Ces projets sont bien conçus et promettent d’être efficaces. Toutefois, les conditions d’exploitation doivent prendre en compte d’autres aspects de la gestion de l’eau et des ressources économiques et financières requises pour les phases de mise en œuvre et d’exploitation. De plus, les projets ne réussiront que si les fermiers impliqués assument une participation active et que toutes les autorités régionales et d’État, responsables de la gestion de l’eau et de l’irrigation, confirment également leur coopération.

c) Mise en place d’un système efficace de surveillance du niveau de la nappe phréatique sur le site archéologique et dans les zones environnantes

La mission a souligné qu’un système efficace de surveillance du niveau de la nappe phréatique sur le site archéologique et dans les zones environnantes est essentiel, car son niveau demeurera la variable la plus importante de l’évaluation de l’efficacité de la solution au problème. 

 

d) Elaboration d’un plan de conservation définissant des objectifs à court, moyen et long termes et établissant des paramètres techniques (matériaux, techniques, etc.)

Le rapport de l’État partie indique qu’une équipe d’experts travaille à la rédaction d’un plan de conservation et de gestion définitif et à la préparation de programmes de formation et d’éducation afin d’accroître les capacités et d’encourager un plus large engagement de la communauté. Le plan d’action proposé par l’État partie ( compris dans la présentation PowerPoint) entraîne la collecte de données, de documentation et d’études, la détermination d’objectifs et le développement de plan d’ensemble et de plan de gestion du site, la protection et le suivi des monuments pendant l’assèchement, le traitement, la restauration et la conservation, des recherches architecturales et historiques pour la restauration et les possibilités d’anastylose.

La présentation envisage différents scénarios avec des variables qui n’intègrent pas de reconstruction mais uniquement la conservation ainsi que la construction possible d’abris de protection, entre autres. La présentation comprend des projections d’élévation de colonnes de marbres de la Grande Basilique et de l’Église des Martyrs, et la reconstruction du baptistère. Par ailleurs, des activités parallèles permettront la surveillance, la consolidation et la protection du site, la construction d’une clôture, le développement d’une signalisation et de brochures ainsi que la collecte de fonds.

La mission a noté que le SCA et la communauté de Mar Mena ont créé des groupes de travail avec des experts nationaux et des institutions. Toutefois, certains domaines nécessitent l’intervention d’experts internationaux, et ceux-ci ont été identifiés. L’État partie devrait explorer ces aspects de l’expertise technologique, scientifique et de gestion, conjointement avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ainsi que les agences de financement nationales et les organisations non gouvernementales.

La mission a vérifié que les propositions de formulation de plans de gestion et de conservation ont progressé et que les premières propositions sont acceptables en termes généraux. 

 

e) Autres problèmes

(i) Zone tampon

L’État partie indique que les limites du bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial ont été définies ; toutefois, la zone tampon ne possède pas encore de limites définies.

Le rapport de mission mentionne les difficultés exprimées par l’État partie concernant la définition des limites, compte tenu des caractéristiques spécifiques de la nappe aquifère et du fait que les fermiers soient peu disposés à accepter des restrictions sur les pratiques d’irrigation. La mission a noté que la nouvelle clôture en construction engloberait une zone où les effets de l’abaissement du niveau de la nappe phréatique seront évidents, dans la mesure où l’irrigation y sera interdite.

 (ii) État de conservation souhaité et déclaration de valeur universelle exceptionnelle

L’État partie n’a pas préparé d’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril. Le calendrier doit également être révisé car, à l’origine, l’Etat partie avait annoncé que les mesures correctives seraient achevées en 2010.

Le rapport de mission note que l’État partie rédige actuellement une déclaration de Valeur universelle exceptionnelle dans le cadre du Second cycle des rapports périodiques des États arabes.

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives prennent note des progrès réalisés par l’État partie dans la mise en œuvre de quelques-unes des mesures correctives adoptées par le Comité du patrimoine mondial à sa 30e session (Vilnius, 2006). Bien que certains résultats aient été obtenus concernant l’atténuation des menaces causées par l’élévation du niveau de la nappe phréatique et le traitement des menaces directes qui pesaient sur le bien, le manque de mise en œuvre d’actions systématiques et complètes sur le site, qui assureraient la valeur universelle exceptionnelle d’Abou Mena, demeure préoccupant. 

Décisions adoptées par le Comité en 2010
34 COM 7A.17
Abou Mena (Égypte) (C 90)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 33 COM 7A.15, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),

3. Accueille favorablement les informations fournies par l'État partie sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de quelques-unes des mesures correctives et demande à l'État partie de poursuivre ses travaux sur toutes les mesures correctives adoptées par le Comité du patrimoine mondial à sa 30e session (Vilnius, 2006);

4. Note les résultats de la mission conjointe de suivi réactif de décembre 2009 par le Centre du patrimoine mondial/ICOMOS, approuve ses recommandations et demande à l'État partie de:

a) Mener une étude complète de l'Etat du bien inscrit afin d'étoffer le plan de conservation, y compris les actions d'intervention, de suivi et d'entretien,

b) Achever la préparation du plan de gestion et définir les conditions d'une application efficace des dispositions de gestion prescrites,

c) Compléter la définition de la zone tampon et établir des dispositions juridiques et des mesures réglementaires de manière à protéger le bien inscrit avec efficacité;

5. Demande aussi à l'État partie de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, les nouveaux projets et spécifications techniques concernant l'intervention sur les vestiges archéologiques pour examen et prise en considération par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives avant approbation et mise en œuvre;

6. Demande en outre à l'Etat partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de développer une proposition pour l'État de conservation souhaité, avec un calendrier révisé, en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011;

7. Réitère on invitation à l'État partie de soumettre une demande d'assistance internationale au fonds du patrimoine mondial, en vue de préparer les plans de conservation et de gestion demandés et de fournir une base pour structurer et énoncer les besoins prioritaires;

8. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1erfévrier 2011, un rapport mis à jour sur l'État de conservation du bien et la mise en œuvre des points susmentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011;

9. Décide de maintenir Abou Mena (Égypte) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

34 COM 8C.2
Établissement de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Faisant suite à l'examen des rapports sur l'État de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-10/34.COM/7A, WHC-10/34.COM/7A.Add, et WHC-10/34.COM/7A.Add.2),

2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam  (décision : 34 COM 7A.22)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan  (décision : 34 COM 7A.23)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision : 34 COM 7A.13)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura  (décision : 34 COM 7A.29)
  • Colombie, Parc national de Los Katios (décision : 34 COM 7A.14)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé  (décision : 34 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba  (décision : 34 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena  (décision : 34 COM 7A.17)
  • Ethiopie, Parc national du Simien  (décision : 34 COM 7A.9)
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision : 34 COM 7A.27)
  • Inde, Sanctuaire de faune de Manas  (décision : 34 COM 7A.12)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat)  (décision : 34 COM 7A.18)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra  (décision : 34 COM 7A.19)
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts  (décision : 34 COM 7A.20)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré  (décision : 34 COM 7A.10)
  • Pakistan, Fort et jardins de Shalimar à Lahore  (décision : 34 COM 7A.25)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan  (décision : 34 COM 7A.30)
  • Philippines, Rizières en terrasses des cordillères des Philippines  (décision : 34 COM 7A.26)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St. Floris  (décision : 34 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga  (décision : 34 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega  (décision : 34 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba  (décision : 34 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga  (décision : 34 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis  (décision : 34 COM 7A.8)
  • République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision : 34 COM 7A.24)
  • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 34 COM 7A.16)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba  (décision : 34 COM 7A.11)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision : 34 COM 7A.28)
  • Venezuela, Coro et son port  (décision : 34 COM 7A.31)
  • Yémen, Ville historique de Zabid  (décision : 34 COM 7A.21)
Projet de décision : 34 COM 7A.17

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 33 COM 7A.15, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009), 

3. Prend note des informations fournies par l’État partie sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de quelques-unes des mesures correctives et prie instament à l’État partie de poursuivre ses travaux sur les mesures correctives adoptées par le Comité du patrimoine mondial à sa 30 e session (Vilnius, 2006) ;

4. Note les résultats de la mission conjointe de suivi réactif de décembre 2009 par le Centre du patrimoine mondial / ICOMOS, approuve ses recommandations et prie également l’État partie de : 

a) Mener une étude complète de l’état du bien inscrit afin d’étoffer le plan de conservation, y compris les actions d’intervention, de suivi et d’entretien ,

b) Achever la préparation du plan de gestion et définir les conditions d’une application efficace des dispositions de gestion prescrites,

c) Compléter la définition de la zone tampon et établir des dispositions juridiques et des mesures réglementaires de manière à protéger le bien inscrit avec efficacité ;

5. Demande à l’État partie de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, les nouvelles conceptions et spécifications techniques concernant l’intervention sur les vestiges archéologiques pour examen et prise en considération par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives avant approbation et mise en œuvre ; 

6. Demande également à l’État partie, après avoir consulté le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de développer une proposition pour un état de conservation souhaité, avec un calendrier révisé, en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011 ;

7. Réitère sa recommandation à l’État partie de soumettre une demande d’assistance internationale au fonds du patrimoine mondial, en vue de préparer les plans de gestion et de conservation demandés et de fournir une base pour structurer et énoncer les besoins prioritaires ;

8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2011, un rapport mis à jour sur l’état de conservation du bien et sa mise en œuvre, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011 ;

9. Décide de maintenir Abou Mena (Égypte) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2010
Égypte
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Culturel
Critères : (iv)
Liste en péril (dates) : 2001-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 34COM (2010)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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