Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Parc national de Lorentz

Indonésie
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Activités illégales
  • Autres modifications du climat
  • Exploitation minière
  • Infrastructures de transport de surface
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :


Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Exploitation minière
  • Ressources humaines (problèmes de sécurité)
  • Infrastructures de transport de surface (routes)
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques (exploitation des ressources marines)
  • Systèmes/plans de gestion (absence d’agence de coordination ; absence de plan de gestion stratégique finalisé ; absence de bornage du périmètre du parc)
  • Ressources financières (financement insuffisant)
  • Effets du changement climatique, y compris sur les régimes des incendies
  • Autres effets du changement climatique (dépérissement de Nothofagus)
  • Activités illégales (braconnage et exploitation de la forêt)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 2 (de 1996-2001)
Montant total approuvé : 41 400 dollars E.U.
2001 Strategic Planning for the Conservation and Effective ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1996 Nomination file for Lorentz National Reserve (Approuvé)   11 400 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Janvier 2004 : mission de l'UICN ; mars-avril 2008 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN; janvier-février 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN ; mars 2014 : mission de suivi réactif UICN

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation le 31 janvier 2022, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/955/documents/ et indiquant ce qui suit :

  • Les mesures d’atténuation mises en œuvre pour la route Habema-Kenyam à l’intérieur du bien prévoient d’effectuer des patrouilles avec l’Outil spatial de suivi et d’établissement de rapports [Spatial Monitoring and Reporting Tool (SMART)] et un suivi de la biodiversité, de construire des murs de soutènement et des canaux de drainage et de planter des arbres le long de la route. La surveillance de l’habitat d’espèces prioritaires de novembre 2020 a détecté dix méliphages de MacGregor (Macgregoria pulchra) et un kangourou arboricole Dingiso (Dendrolagus mabaiso) ;
  • La route Trans-Papua est un des projets d’infrastructure stratégique de l’Indonésie, qui fait partie du programme de développement national à moyen terme 2020-2024. La route passe par le bien en deux endroits : le tronçon Enarotali-Ilaga-Mulia traverse sur environ 40 km le côté nord du bien, tandis que, dans la partie est, le tronçon Habema-Kenyam coupe le bien sur une longueur de 209 km. Une évaluation d’impact environnemental (EIE) et un plan de gestion de l’environnement (PGE), datés de décembre 2016, pour la route, dont fait partie le tronçon Enarotali-Ilaga-Mulia, sont annexés en indonésien. L’EIE conclut que la construction de la route est “faisable du point de vue de l’environnement” ;
  • La création du Forum sur la gestion en collaboration du parc national de Lorentz (FKPTNL), regroupant des gouvernements de niveau national, provincial et régional, des universités, des ONG, et le secteur public a conduit à la révision du zonage de la gestion dans le parc national et à l’élaboration d’un plan de développement à long terme pour ce parc. Ces efforts sont définis comme étant plus représentatifs, équitables, participatifs et transparents pour la protection de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  • Des programmes d’autonomisation communautaire ont été élaborés pour fournir une assistance aux communautés locales et à leurs micro-entreprises, comme des exploitations agricoles et d’élevage ;
  • La zone d’utilisation spéciale du bien est précisée comme correspondant à des zones qui sont désignées en tant qu’établissements communautaires antérieurs à la création du parc. L’aéroport proposé sera très petit, et son utilisation limitée aux interventions d’urgence et aux services pour des passagers de vols charter ;
  • Les études sur le dépérissement du Nothofagus de 2012 et 2019 montrent que ce dépérissement n’était probablement causé ni par un champignon ni par l’ouverture de la route d’accès et, par conséquent, nécessite de plus amples études, mais qu’une mortalité des arbres a été enregistrée pendant des incendies. Les études indiquent également que la régénération naturelle se passe bien dans des habitats perturbés ;
  • La gestion de la sécurité incendie est en cours de mise en œuvre sur le bien dans le cadre du programme de développement à long terme.

Dans une lettre datée du 9 décembre 2021, l’État partie a invité une mission de suivi réactif de l’UICN sur le bien, conformément aux décisions antérieures du Comité. La mission a été différée par l’État partie pour des raisons de sécurité et n’a pas encore eu lieu au moment de la rédaction du présent rapport.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

Un certain nombre d’efforts positifs sont en cours dans le bien, y compris des activités pour renforcer l’implication des communautés vivant à l’intérieur du bien ou pour les assister. Il est indiqué que le zonage de la gestion dans le parc a été développé grâce à une approche collaborative et participative. Les éclaircissements fournis concernant la zone d’utilisation spéciale, en particulier en relation avec les établissements communautaires et l’aéroport au sein du bien, sont notés. Toutefois, il est rappelé que la route Trans-Papua a été incluse dans la zone d’utilisation spéciale en tant qu’“équipement entretenant la vie” selon le rapport de l’État partie de 2020. Il faudrait rappeler à l’État partie qu’aucun projet de développement planifié au sein ou autour du bien ne devrait être justifié et réalisé sans évaluation préalable des impacts potentiels sur la VUE du bien, conformément aux paragraphes 118bis et 172 des Orientations. En accord avec la Décision 44 COM 7B.94, la prochaine mission reste une occasion importante de discuter et d’évaluer l’efficacité du nouveau zonage pour la protection à long terme de la VUE du bien.

Les aménagements de routes au sein du bien demeurent très préoccupants. Les mesures d’atténuation concernant la route Habema-Kenyam grâce aux patrouilles SMART et au suivi de la biodiversité sont notées, dans la mesure où le Comité a exprimé des inquiétudes quant à l’augmentation potentielle de l’exploitation illégale et du braconnage associée à l’aménagement de la route. Rappelant que la construction de la route a été achevée il y a quelques années, l’État partie devrait élaborer et soumettre un plan d’action clair dans l’une des langues de travail de la Convention, y compris un calendrier pour la réhabilitation de toutes les zones endommagées par la construction de la route, ainsi qu’un plan pour en surveiller les impacts.

Il est inquiétant que 40 km supplémentaires de route doivent traverser le bien en tant que tronçon de la route Trans-Papua, ce qui entraînera un surcroît de perturbation et de fragmentation de l’habitat au sein du bien. On ne voit pas clairement en quoi consiste le statut actuel de ce tronçon Enarotali-Ilaga-Mulia, mais des articles dans des médias suggèrent que des travaux ont déjà été terminés et connectés. Il est regrettable que l’EIE ne soit partagée que maintenant, malgré la demande du Centre du patrimoine mondial concernant des éclaircissements sur la route Trans-Papua, dans sa lettre du 18 décembre 2018, et comme demandé à plusieurs reprises dans les rapports sur l’état de conservation de 2019 et 2021. Par ailleurs, alors que, d’après des informations, l’EIE a conclu que la construction de la route est “faisable d’un point de vue environnemental”, cette EIE n’a été fournie qu’en indonésien, de sorte qu’il a été impossible de l’examiner, mais la table des matières donne à penser qu’aucune évaluation spécifique des impacts sur la VUE n’a été entreprise. Si tel est le cas, il est urgent d’évaluer les impacts cumulatifs de ces routes sur la VUE du bien et, en particulier, de mettre en œuvre un ensemble strict de mesures pour atténuer les impacts liés à la construction de routes et à leur utilisation, notamment pour prévenir l’exploitation illégale et le braconnage et surveiller leurs effets.

Les chiffres du suivi de 2020 concernant deux espèces importantes dans le bien sont notés. Considérant l’importance du bien pour ses espèces de divers taxons En-danger, endémiques et à distribution limitée, un mécanisme de suivi robuste est nécessaire. Il faudrait demander à l’État partie de préciser les objectifs et les détails du plan de suivi de la biodiversité, qui est en cours d’élaboration dans l’ensemble du bien dans le cadre des activités de gestion du parc.

Les résultats préliminaires sur l’extinction de l’arbre Nothofagus ont encore été signalés comme n’étant pas concluants. Tout en notant les signes positifs, d’après lesquels le Nothofagus se régénère bien de façon naturelle, même dans des habitats perturbés, l’État partie devrait être encouragé à poursuivre son étude pour mieux comprendre les causes de l’extinction, définir des interventions de gestion appropriées et envisager de solliciter une collaboration internationale, comme cela avait été recommandé par la mission de suivi réactif de l’UICN de 2014.

Il est regrettable que la mission de suivi réactif de l’UICN, attendue depuis 2017 et qui aurait déjà dû être menée, continue d’être différée. Rappelant que le Comité a précédemment évoqué la pêche illégale et le braconnage en tant que menaces qui n’ont pas fait l’objet d’un suivi ces dernières années, il est recommandé que la mission profite de cette occasion pour examiner également ces questions, en plus de l’étendue de sa mission comme exposé dans la Décision 44 COM 7B.94.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.16
Parc national de Lorentz (Indonésie) (N 955)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant la Décision 44 COM 7B.94, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Apprécie les activités entreprises pour renforcer l’engagement communautaire et la création du Forum sur la gestion en collaboration du parc national de Lorentz, qui a débouché sur un zonage révisé de la gestion du parc national et à un plan de développement à long terme pour le bien, et demande à l’État partie de soumettre à la fois ce zonage révisé ainsi que ce plan de développement au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN ;
  4. Note qu’une zone d’utilisation spéciale prévue dans le nouveau plan de zonage est destinée aux établissements communautaires antérieures à la création du parc, mais note également que d’autres projets sont proposés dans cette zone, rappelle à l’État partie que tout développement devrait en premier lieu être compatible avec le statut de patrimoine mondial et en second lieu qu’aucun projet de développement prévu au sein ou autour du bien du patrimoine mondial ne devrait se dérouler sans une évaluation préalable des impacts potentiels sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément aux paragraphes 118bis et 172 des Orientations ;
  5. Exprime son extrême inquiétude quant aux aménagements de routes dans le bien, en particulier les deux différents tronçons de la route Trans-papua, qui sont d’une longueur importante, le tronçon Enarotali-Ilaga-Mulia et le tronçon Habema-Kenyam, qui entraîneront une fragmentation des habitats du bien et pourraient avoir un impact négatif sur sa VUE, et regrette profondément que l’évaluation d’impact environnemental (EIE) pour le précédent tronçon de la route Trans-papua n’ait pas été soumise dans une des langues de travail de la Convention préalablement à sa construction et, par ailleurs, ne semble pas avoir apprécié les impacts potentiels de cet aménagement sur la VUE du bien ;
  6. Prie instamment l’État partie de soumettre une évaluation claire des impacts cumulatifs des aménagements routiers sur la VUE du bien ;
  7. Note également que les patrouilles utilisant l’Outil spatial de suivi et d’établissement de rapports [Spatial Monitoring and Reporting Tool (SMART)] et le suivi de la biodiversité sont entrepris autour de la route Habema-Kenyam, et demande également à l’État partie de faire un rapport sur les mesures d’atténuation et de suivi en cours de mise en œuvre pour la route Enarotali-Ilaga-Mulia, et pour l’aménagement des deux tronçons, et de soumettre au Centre du patrimoine mondial un plan d’action clair, comprenant un calendrier pour la réhabilitation de toutes les zones au sein du bien endommagées par la construction de la route ;
  8. Demande en outre que l’État partie fournisse des détails du plan de suivi de la biodiversité qui est en cours de mise en œuvre dans l’ensemble du bien ;
  9. Note en outre que la cause du dépérissement du Nothofagus est incertaine, mais que la régénération naturelle se déroule bien même dans des habitats perturbés, et encourage l’État partie à solliciter une collaboration internationale pour continuer ses recherches et conclure sur les causes du dépérissement du Nothofagus pour orienter la planification de la conservation à long terme ;
  10. Demande par ailleurs à l’État partie de fournir tous les documents dont la soumission a été demandée dans une des langues de travail de la Convention ;
  11. Regrette que la mission de suivi réactif de l’UICN, qui aurait déjà dû être menée, , continue d’être différée pour des questions de sécurité et réitère sa demande à l’État partie d’inviter ladite mission dès que cela est possible, en vue d’évaluer l’état des projets routiers dans le bien, leurs impacts sur la VUE et l’efficacité des mesures d’atténuation, l’efficacité du nouveau zonage du bien pour assurer la conservation à long terme de la VUE du bien, et toute autre menace susceptible de concerner la VUE du bien, parmi lesquelles la pêche et l’exploitation illégales et le braconnage, comme précédemment signalés par le Comité ;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session.
Projet de décision : 45 COM 7B.16

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant la Décision 44 COM 7B.94, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Apprécie les activités entreprises pour renforcer l’engagement communautaire et la création du Forum sur la gestion en collaboration du parc national de Lorentz, qui a débouché sur un zonage révisé de la gestion du parc national et à un plan de développement à long terme pour le bien, et demande à l’État partie de soumettre à la fois ce zonage révisé ainsi que ce plan de développement au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN ;
  4. Note qu’une zone d’utilisation spéciale prévue dans le nouveau plan de zonage est destinée aux établissements communautaires antérieures à la création du parc, mais note également que d’autres projets sont proposés dans cette zone, rappelle à l’État partie que tout développement devrait en premier lieu être compatible avec le statut de patrimoine mondial et en second lieu qu’aucun projet de développement prévu au sein ou autour du bien du patrimoine mondial ne devrait se dérouler sans une évaluation préalable des impacts potentiels sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément aux paragraphes 118bis et 172 des Orientations ;
  5. Exprime son extrême inquiétude quant aux aménagements de routes dans le bien, en particulier les deux différents tronçons de la route Trans-papua, qui sont d’une longueur importante, le tronçon Enarotali-Ilaga-Mulia et le tronçon Habema-Kenyam, qui entraîneront une fragmentation des habitats du bien et pourraient avoir un impact négatif sur sa VUE, et regrette profondément que l’évaluation d’impact environnemental (EIE) pour le précédent tronçon de la route Trans-papua n’ait pas été soumise dans une des langues de travail de la Convention préalablement à sa construction et, par ailleurs, ne semble pas avoir apprécié les impacts potentiels de cet aménagement sur la VUE du bien ;
  6. Prie instamment l’État partie de soumettre une évaluation claire des impacts cumulatifs des aménagements routiers sur la VUE du bien ;
  7. Note également que les patrouilles utilisant l’Outil spatial de suivi et d’établissement de rapports [Spatial Monitoring and Reporting Tool (SMART)] et le suivi de la biodiversité sont entrepris autour de la route Habema-Kenyam, et demande également à l’État partie de faire un rapport sur les mesures d’atténuation et de suivi en cours de mise en œuvre pour la route Enarotali-Ilaga-Mulia, et pour l’aménagement des deux tronçons, et de soumettre au Centre du patrimoine mondial un plan d’action clair, comprenant un calendrier pour la réhabilitation de toutes les zones au sein du bien endommagées par la construction de la route ;
  8. Demande en outre que l’État partie fournisse des détails du plan de suivi de la biodiversité qui est en cours de mise en œuvre dans l’ensemble du bien ;
  9. Note en outre que la cause du dépérissement du Nothofagus est incertaine, mais que la régénération naturelle se déroule bien même dans des habitats perturbés, et encourage l’État partie à solliciter une collaboration internationale pour continuer ses recherches et conclure sur les causes du dépérissement du Nothofagus pour orienter la planification de la conservation à long terme ;
  10. Demande par ailleurs à l’État partie de fournir tous les documents dont la soumission a été demandée dans une des langues de travail de la Convention ;
  11. Regrette que la mission de suivi réactif de l’UICN, qui aurait déjà dû être menée, , continue d’être différée pour des questions de sécurité et réitère sa demande à l’État partie d’inviter ladite mission dès que cela est possible, en vue d’évaluer l’état des projets routiers dans le bien, leurs impacts sur la VUE et l’efficacité des mesures d’atténuation, l’efficacité du nouveau zonage du bien pour assurer la conservation à long terme de la VUE du bien, et toute autre menace susceptible de concerner la VUE du bien, parmi lesquelles la pêche et l’exploitation illégales et le braconnage, comme précédemment signalés par le Comité ;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session.
Année du rapport : 2023
Indonésie
Date d'inscription : 1999
Catégorie : Naturel
Critères : (viii)(ix)(x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2022) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2022
arrow_circle_right 45COM (2023)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top