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Parc national de Durmitor

Monténégro
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures hydrauliques
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Infrastructures hydrauliques (Projet de barrage sur la rivière Tara)
  • Exploitation forestière et chasse illégales (problème résolu)
  • Infrastructures touristiques (Aménagement d'un domaine skiable dans la zone de Zabljak)
  • Problèmes de limites du bien
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé au bien: 40.000 dollars EU par le bureau de Venise de l'UNESCO ; 50 000 dollars EU sous le Programme de participation

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 4 (de 1981-1988)
Montant total approuvé : 117 000 dollars E.U.
1988 Contribution to the purchase of equipement for Durmitor ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1988 Purchase of equipment to investigate the causes of the ... (Approuvé)   38 000 dollars E.U.
1987 Equipment for research on forest die-back and related ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1981 2 experts missions in Durmitor National Park (Approuvé)   9 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

1996 et 2005 : missions conjointes UNESCO/UICN ; novembre 2018 : mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN ; octobre / novembre 2019 : mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 1er février 2020, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/100/documents, faisant état des informations suivantes :

  • L’État partie a temporairement suspendu tous les projets d’expansion potentielle des domaines skiables au sein du bien et, ayant invité une mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial / UICN à formuler des recommandations sur les prochaines étapes, a reçu la mission sur le bien du 31 octobre au 1er novembre 2019. Les conclusions de la mission sont disponibles à http://whc.unesco.org/fr/list/100/documents;
  • En réponse à la décision 43 COM 7B.19 du Comité, le gouvernement a adopté une décision pour modifier les amendements au Plan spatial de la zone de Durmitor à usage spécial (PSUS), et a soumis cette décision au Centre du patrimoine mondial le 5 décembre 2019 ;
  • Cette même décision a lancé le processus de définition de potentielles nouvelles limites du bien, conformément à la décision 43 COM 7B.19 et aux recommandations de la mission de 2005. Préparations et consultations pour la désignation d’une zone tampon pour le bien sont en cours, prenant en compte la zone tampon existante du parc national de Durmitor comme point de départ ;
  • La révision d’une évaluation d’impact environnemental (EIE) précédemment élaborée pour une conduite d’eau nouvellement construite à l’intérieur du bien, sera prochainement effectuée conformément à la note consultative de l’UICN sur l’évaluation environnementale ;
  • Les collectivités locales ont présenté une pétition pour modifier le tracé d’une ligne électrique existante à distance des habitations, dans le cadre d'un projet de modernisation en cours d’examen par les autorités nationales ;
  • Les impacts en aval de la construction de la voie rapide Bar-Boljare traversant la rivière Tara sont suivis sur une base mensuelle. L’augmentation de la turbidité des eaux et l’accumulation de sédiments entraînent un appauvrissement de la faune, censé être de nature temporaire. La surveillance sera poursuivie en 2020 et étayera l’élaboration des mesures de remise en état ;
  • L’État partie entend préparer un plan de gestion intégrée en consultation avec le Programme sur le tourisme durable du patrimoine mondial.

Le 25 mai 2020, l’État partie a remis des documents supplémentaires concernant les plans d’une ligne d’alimentation électrique Lastva-Pljevlja, qui traverserait le bien, ainsi qu’un autre tracé à l’étude, suite à la pétition susmentionnée présentée par la population locale. L'UICN a effectué une étude technique des informations reçues, qui a été transmise à l'État partie le 14 août 2020.

Le 1er juillet 2020, l’État partie a remis une documentation sur la proposition d’implantation d’un hôtel cinq étoiles dans les limites du bien. Le Centre du patrimoine mondial a transmis à l’État partie le 6 octobre 2020 l’étude de ce projet effectuée par l’UICN.

Le 6 octobre 2020, le Centre du patrimoine mondial a demandé des informations aux États parties du Monténégro et de Bosnie-Herzégovine sur les informations reçues de tiers concernant le projet de centrale hydroélectrique « Buk Bijela » situé sur la rivière Drina en Bosnie-Herzégovine dans la municipalité de Foca, en aval du bien.

Le 16 octobre 2020, l'UICN a donné ses commentaires sur une évaluation environnementale stratégique (EES) évaluant les projets de modification du PSUS.

Le 14 décembre 2020, l'État partie de Bosnie-Herzégovine a fourni des informations et de la documentation au Centre du patrimoine mondial, qui lui a demandé le 21 décembre 2020 de transmettre l'EIE du projet prévu, daté de 2012, dans l'une des langues de travail de la Convention, pour examen par l'UICN.

Le 15 mars 2021, le Centre du patrimoine mondial a transmis les commentaires de l'UICN sur les informations reçues de l'État partie de Bosnie-Herzégovine le 14 décembre 2021. L'État partie du Monténégro a transmis ses commentaires au Centre du patrimoine mondial le 26 mars 2021, comme présenté dans l'analyse ci-dessous.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

L’action claire et immédiate de l’État partie pour répondre aux problèmes de conservation identifiés par le Comité dans sa décision 43 COM 7B.19 et mettre en œuvre les recommandations de la mission de 2018, notamment réexaminer la modification des limites du bien en vertu de la législation nationale et l’élaboration d’une zone tampon, devrait être saluée. L’État partie devrait également être félicité pour avoir lancé le processus d’amendement du PSUS et suspendu tous les projets d’expansion potentielle des domaines skiables à l’intérieur du bien jusqu’à ce que la mission de conseil de 2019 fasse part de ses recommandations sur les prochaines étapes possibles.

La mission consultative de 2019 a examiné les projets d’extension envisagée du domaine skiable du Savin Kuk et conclu que cela représenterait un grave problème de conservation avec des impacts directs probables sur les habitats naturels et impacts visuels. La mission a donc conclu que les nouveaux domaines skiables (pistes de ski, remontées etc.) devraient explicitement être interdits et que cela devrait être clairement formulé dans la version révisée du PSUS, et a recommandé à l’État partie d’exclure la possibilité de tout empiètement de nouvelles remontées mécaniques et pistes de ski et infrastructures associées sur le bien. La mission a également recommandé que toute modernisation des remontées et pistes existantes demeure exactement à l’intérieur de la zone limitée en suivant de près les tracés existants, ne permettant aucune expansion ni extension, et que les remontées mécaniques soient exploitées dans les limites de la capacité actuelle des pistes de ski existantes. La mission a en outre recommandé que, à la lumière des conditions de réchauffement climatique et afin de garantir la conservation efficace du bien, l’État partie envisage de cesser de façon progressive mais totale d’utiliser les pentes du Savin Kuk pour la pratique du ski à long terme, et de développer des formes de tourisme moins impactantes au sein du bien. Il est recommandé que le Comité demande à l’État partie, en adéquation avec ses précédents engagements, de mettre en œuvre les recommandations de la mission de 2019, en plus des recommandations de la mission de conseil de 2018.

Toutefois, les projets d'amendements au PSUS prévoient toujours la possibilité d'étendre les domaines skiables et les infrastructures dans le périmètre du bien, selon une EES évaluant ces amendements. Cela est extrêmement préoccupant, d'autant plus que l'EES conclut que de telles extensions auraient des impacts majeurs et négatifs sur la Valeur exceptionnelle universelle (VUE) du bien. La proposition d'implantation d'un hôtel cinq étoiles dans le périmètre du bien montre également que des plans d'aménagement touristique à l'intérieur du bien continuent d'être proposés. Il est recommandé au Comité de réitérer ses demandes de ne pas poursuivre la construction d'infrastructures touristiques à l'intérieur du bien, car cela pourrait avoir un impact négatif sur la Valeur universelle exceptionnelle du bien, et d'encourager l'État partie à élaborer une stratégie de gestion durable du tourisme pour le bien.

Il est noté que le tracé déjà confirmé pour la modernisation d’une ligne électrique peut être modifié. L'État partie a soumis davantage de précisions sur l'autre itinéraire possible, et l'UICN note dans son examen que cette alternative ne devrait être acceptée qu'à la condition qu’elle puisse éviter les impacts négatifs sur la VUE.

S’il est apprécié que l’État partie suive les impacts en aval de la construction de la voie rapide Bar-Boljare, les impacts actuels, censés être temporaires, demeurent préoccupants. Il est recommandé que l’État partie fournisse davantage d’informations précises sur les impacts en aval dans le périmètre du bien et sur le statut des espèces essentielles qui contribuent à la VUE du bien, et qu’il confirme notamment le statut du saumon du Danube, qui est un attribut important de la VUE.

En ce qui concerne le projet de centrale hydroélectrique de « Buk Bijela », il est important de rappeler que la mission conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de 2005 a conclu que le projet représenterait une menace potentielle pour le bien. Il est recommandé au Comité de rappeler sa décision 29 COM 7B.21 qui demandait aux autorités de Bosnie-Herzégovine de respecter pleinement la Convention, en particulier l'article 6.3, et de ne prendre aucune mesure susceptible de menacer les valeurs et l'intégrité d'un bien situé sur le territoire d'un autre État partie à cette Convention. Dans une communication avec le Centre du patrimoine mondial, l'État partie de Bosnie-Herzégovine a confirmé que le nouveau projet de « Buk Bijela » est d’une échelle nettement inférieure et qu'une EIE réalisée en 2012 a conclu qu'il n'y aurait pas d'impact environnemental significatif sur le territoire monténégrin. Cependant, la riche faune piscicole de la rivière Tara représente un attribut de la VUE du bien et comprend le saumon migrateur du Danube (Hucho hucho) qui est menacé par la construction de barrages et qui est en danger selon la liste rouge des espèces menacées de l'UICN. Il est donc fortement recommandé de demander à l'État partie de Bosnie-Herzégovine d'évaluer tout impact potentiel sur la VUE du bien, conformément à la Note consultative de l'UICN sur l'évaluation environnementale et en coopération avec l'État partie du Monténégro. Cette actualisation de l'évaluation d'impact environnemental (EIE) existante devrait ensuite être soumise au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN.

Enfin, il est noté avec satisfaction que l’État partie a initié le processus de création d’une zone tampon pour le bien, en réexaminant la modification des limites conformément aux recommandations de la mission de 2005, et la gestion du bien pour encourager le tourisme durable, en adéquation avec les recommandations de la mission de 2018. La concertation systématique et régulière du Centre du patrimoine mondial et de l’UICN par l’État partie est grandement appréciée.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7B.104
Parc national de Durmitor (Monténégro) (N 100bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7B.19, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Se félicite que l’État partie ait commencé à mettre en œuvre les recommandations de la mission de 2018, notamment en réorientant la gestion du bien pour encourager le tourisme durable et en réexaminant la proposition de modification des limites du bien conformément aux recommandations de la mission de 2005 et 2018, et lancé le processus de création d’une zone tampon pour le bien ;
  4. Demande à l’État partie de poursuivre ses consultations avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN avant d’adopter dans son droit national toute révision des limites du Parc national, ainsi que tout projet de création de zone tampon du bien ;
  5. Rappelant également qu’une extension des infrastructures de ski au sein du bien constituerait un danger avéré pour la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au paragraphe 180 des Orientations, accueille aussi favorablement la décision de l’État partie de suspendre tout projet d’extension éventuelle des domaines skiables sur le territoire du bien jusqu’à ce que la mission consultative conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de 2019 ait fait part de ses recommandations sur d’éventuelles prochaines étapes ;
  6. Prend note des conclusions de la mission consultative de 2019 selon laquelle le projet d’extension du domaine skiable du Savin Kuk sur le territoire du bien représenterait un grave problème de conservation avec des impacts directs probables sur les habitats naturels et des impacts visuels sur le bien, demande également à l’État partie de mettre en œuvre toutes les recommandations de la mission, conjointement avec les recommandations de la mission de 2018, et en particulier de ne pas étendre le domaine skiable du Savin Kuk en termes de périmètre et de capacité, d’interdire les nouvelles pistes de ski et remontées mécaniques et de garantir que toute modernisation des remontées mécaniques existantes demeure exactement à l’intérieur de la même zone limitée en suivant de près les tracés existants ;
  7. Note toutefois avec la plus grande inquiétude que les propositions de modifications du plan d'aménagement du territoire du Parc national de Durmitor prévoient toujours la possibilité d'étendre les domaines skiables et les infrastructures dans le périmètre du bien et que la construction de nouvelles infrastructures touristiques continuent d’être envisagées dans le périmètre du bien, et en conséquence, réitère sa demande de ne pas poursuivre la construction d’infrastructures touristiques dans le périmètre du bien, car cela pourrait avoir un impact négatif sur sa VUE, et d‘élaborer une stratégie de gestion du tourisme durable pour le bien, conformément aux recommandations des missions de 2018 et 2019 ;
  8. Apprécie que l’État partie surveille en continu les impacts en aval de la construction de la voie rapide Bar-Boljare, mais note avec inquiétude les impacts négatifs sur la rivière Tara, et demande par ailleurs à l’État partie de confirmer le statut des espèces essentielles qui contribuent à la VUE, notamment le statut du saumon du Danube, et tout autre impact en aval se précipitant sur le territoire du bien ;
  9. Rappelant en outre sa décision 29 COM 7B.21 et la conclusion de la mission de suivi réactif de 2005 selon laquelle le projet de centrale hydroélectrique de « Buk Bijela » représenterait une menace potentielle pour le bien, se déclare préoccupé par la reprise du projet en Bosnie-Herzégovine, bien qu'à une échelle nettement inférieure, et par les impacts négatifs potentiels sur les attributs de la VUE du bien, tels que la riche faune piscicole de la rivière Tara, notamment le saumon du Danube, espèce menacée, et donc demande de plus à l'État partie de Bosnie-Herzégovine d'évaluer conjointement avec l'État partie du Monténégro tout impact potentiel sur la VUE du bien et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN, une évaluation d'impact environnemental (EIE) actualisée, conformément à la note consultative de l'UICN sur l'évaluation environnementale pour le Patrimoine mondial ;
  10. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e
Projet de décision : 44 COM 7B.104

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7B.19, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Se félicite que l’État partie ait commencé à mettre en œuvre les recommandations de la mission de 2018, notamment en réorientant la gestion du bien pour encourager le tourisme durable et en réexaminant la proposition de modification des limites du bien conformément aux recommandations de la mission de 2005 et 2018, et lancé le processus de création d’une zone tampon pour le bien ;
  4. Demande à l’État partie de poursuivre ses consultations avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN avant d’adopter dans son droit national toute révision des limites du Parc national, ainsi que tout projet de création de zone tampon du bien ;
  5. Rappelant également qu’une extension des infrastructures de ski au sein du bien constituerait un danger avéré pour la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au paragraphe 180 des Orientations, accueille aussi favorablement la décision de l’État partie de suspendre tout projet d’extension éventuelle des domaines skiables sur le territoire du bien jusqu’à ce que la mission consultative conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de 2019 ait fait part de ses recommandations sur d’éventuelles prochaines étapes ;
  6. Prend note des conclusions de la mission consultative de 2019 selon laquelle le projet d’extension du domaine skiable du Savin Kuk sur le territoire du bien représenterait un grave problème de conservation avec des impacts directs probables sur les habitats naturels et des impacts visuels sur le bien, demande également à l’État partie de mettre en œuvre toutes les recommandations de la mission, conjointement avec les recommandations de la mission de 2018, et en particulier de ne pas étendre le domaine skiable du Savin Kuk en termes de périmètre et de capacité, d’interdire les nouvelles pistes de ski et remontées mécaniques et de garantir que toute modernisation des remontées mécaniques existantes demeure exactement à l’intérieur de la même zone limitée en suivant de près les tracés existants ;
  7. Note toutefois avec la plus grande inquiétude que les propositions de modifications du plan d'aménagement du territoire du Parc national de Durmitor prévoient toujours la possibilité d'étendre les domaines skiables et les infrastructures dans le périmètre du bien et que la construction de nouvelles infrastructures touristiques continuent d’être envisagées dans le périmètre du bien, et en conséquence, réitère sa demande de ne pas poursuivre la construction d’infrastructures touristiques dans le périmètre du bien, car cela pourrait avoir un impact négatif sur sa VUE, et d‘élaborer une stratégie de gestion du tourisme durable pour le bien, conformément aux recommandations des missions de 2018 et 2019 ;
  8. Apprécie que l’État partie surveille en continu les impacts en aval de la construction de la voie rapide Bar-Boljare, mais note avec inquiétude les impacts négatifs sur la rivière Tara, et demande par ailleurs à l’État partie de confirmer le statut des espèces essentielles qui contribuent à la VUE, notamment le statut du saumon du Danube, et tout autre impact en aval se précipitant sur le territoire du bien ;
  9. Rappelant en outre sa décision 29 COM 7B.21 et la conclusion de la mission de suivi réactif de 2005 selon laquelle le projet de centrale hydroélectrique de « Buk Bijela » représenterait une menace potentielle pour le bien, se déclare préoccupé par la reprise du projet en Bosnie-Herzégovine, bien qu'à une échelle nettement inférieure, et par les impacts négatifs potentiels sur les attributs de la VUE du bien, tels que la riche faune piscicole de la rivière Tara, notamment le saumon du Danube, espèce menacée, et donc demande de plus à l'État partie de Bosnie-Herzégovine d'évaluer conjointement avec l'État partie du Monténégro tout impact potentiel sur la VUE du bien et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN, une évaluation d'impact environnemental (EIE) actualisée, conformément à la note consultative de l'UICN sur l'évaluation environnementale pour le Patrimoine mondial ;
  10. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session en 2023.
Année du rapport : 2021
Monténégro
Date d'inscription : 1980
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)(x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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