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Tyr

Liban
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Cadre juridique
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Entretien insuffisant

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Nécessité de mettre en place une campagne internationale de sauvegarde (problème résolu)
  • Construction d'un complexe touristique (remblaiement de la baie) (problème résolu)
  • Projet de construction d'un grand marché aux poissons (problème résolu)
  • Projet de construction d'une autoroute côtière (problème résolu)
  • Projet de construction d'un nouveau port de plaisance touristique (problème résolu)
  • Projet d'autoroute (problème résolu)
  • Besoin d'un Plan urbain général pour la ville
  • Absence de mécanisme de gestion (y compris de législation)
  • Absence d'un plan de gestion, limites imprécises du bien et statut juridique sur l'étendue du bien
  • Construction non contrôlée de logements à proximité du bien
  • Cadre juridique insuffisant pour une zone tampon efficace, ainsi que l'absence d'une zone de protection maritime autour des côtes de Tyr
  • Système de gestion affecté par la pénurie de ressources humaines qui entraîne directement une insuffisance d'entretien, de contrôle de la végétation et de prévention des incendies et l'absence d'un plan de préservation cohérent.
  • Infrastructures de transport : planification des grands axes routiers à proximité du bien et intentions locales répétées de réaménagement du port
  • Conditions environnementales locales en bord de mer affectant le tissu physique, en particulier les surfaces en pierre tendre
  • Drainage insuffisant des eaux stagnantes et le débit incontrôlé des eaux de surface nuisent aux fondations des murs et à la stabilité des structures.
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2019

Montant total accordé : 19 173 dollars EU (1997-2001) pour la Campagne de sauvegarde internationale ; 362 391 dollars EU (2015-2017) de l’Agence italienne de coopération au développement par le biais du Conseil libanais pour le développement et la reconstruction (CDR); 320 673 dollars EU du gouvernement Libanais pour un exercice de renforcement des capacités

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 4 (de 1986-2001)
Montant total approuvé : 29 000 dollars E.U.
2001 Installation of Plaques and Publication of Leaflets to ... (Approuvé)   2 500 dollars E.U.
2001 Geoarchaeological study for the ancient ports of Tyre (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1999 Photo Exhibition on Lebanese (Baalbeck and Tyre) and ... (Approuvé)   2 500 dollars E.U.
1986 Consultancy to evaluate damage to Tyre (Approuvé)   4 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**

2004 : mission d'évaluation par le Bureau de l'UNESCO à Beyrouth ; septembre 2006 : mission de l'UNESCO après le conflit de l’été 2006 ; février 2009 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; septembre 2012 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; février 2017 : visite du bien par le Centre du patrimoine mondial; octobre 2018 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS


Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

Une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS s’est rendue sur le bien en octobre 2018 (rapport de mission disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/299/documents). Le 17 janvier 2019, l’État partie a soumis un raport sur l’état de conservation, qui est également disponible à l’adresse ci‑dessus mentionnée. Un rapport des Services de documentation et de conseil de l’UNESCO (UDAS) a également été soumis, fournissant des informations détaillées sur l’avancement de la mise en œuvre des activités de conservation au travers du Projet archéologique de Baalbek et Tyr (BTAP).

Le rapport de mission 2018 documente les progrès accomplis en réponse aux précédentes décisions du Comité comme suit :

  • La Direction générale des antiquités (DGA) a élaboré un programme de recrutement de personnel à l’échelle nationale ;
  • Un document cadre pour le plan de gestion a été préparé et soumis pour examen par l’ICOMOS, proposant des actions stratégiques pour la conservation du bien à long terme ;
  • Suite à une série d’ateliers internationaux, une pratique a été mise au point le nettoyage et la consolidation en surface de mosaïques, réalisés in situ par du personnel local ;
  • Des actions de conservation entreprises par le biais du BTAP, dans le cadre du programme du Patrimoine culturel et développement urbain (CHUD) de Tyr ont été examinées par des experts internaionaux de l’ICOMOS au cours d’ateliers organisés en 2015, 2016 and 2017, par le biais des UDAS;
  • Un contrôle de la circulation et des restrictions d’accès à l’intérieur de la vieille ville sont examinés dans le cadre du CHUD, y compris la création d’un parking ouvert dans une zone désignée en tant que zone archéologique dans le plan de zonage urbain, sans représenter aucune menace pour des vestiges archéologiques ;
  • Un plan stratégique est en cours de préparation pour l’organisation complète du trafic dans la région plus large de Tyr/Sour dans le cadre du développement urbain plus général ;
  • Une étude sur des vestiges archéologiques sous‑marins est initiée pour déterminer la zone à couvrir par la zone de protection maritime ;
  • Le musée du site local devrait être ouvert en 2019, après quelque retard dans la mise en œuvre des travaux de conservation et de présentation du BTAP.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

La mission de 2018 a identifié des lacunes dans le système de gestion du bien, découlant en partie de l’insuffisance actuelle des ressources en personnel, ce qui a conduit à un manque d’entretien. La gestion est en outre entravée par l’inflexibilité des règles au plan opérationnel pour mettre en œuvre le BTAP.

En raison de la situation globalement instable en matière de sécurité, un certain nombre de décisions juridiques sont en suspens, parmi lesquelles l’adoption d’une zone de protection maritime, qui fait maintenant l’objet de recherches, et la conclusion de la demande de modification mineure des limites.

Les recommandations de la mission de 2018 fournissent une ligne de conduit claire. Elles portent sur la finalisation du plan de gestion pour le bien et sa mise en œuvre dès que possible. La préparation de ce travail, en suivant l’approche de la recommandation de l’UNESCO sur le paysage urbain historique de 2011, serait précieuse pour intégrer le plan de gestion du bien dans les plans de développement urbain de la zone plus large. De plus, il serait essentiel de prendre en compte l’intégration de futures activités du CHUD dans une vision du développement stratégique élargie et de traiter des lacunes en coordonnant des mécanismes entre certaines agences impliquées concernées, et les occasions d’améliorer l’établissement de rapports et la concertation avec l’UNESCO et les Organisations consultatives.

L’analyse de la situation de la circulation à Tyr, actuelle et à venir, présentée dans les documents sur la stratégie du futur aménagement urbain de la région de Tyr/Sour, confirme des précédentes préoccupations du Comité et souligne la nécessité de relier plus étroitement les dispositions pour la réhabilitation urbaine et pour le parking de la vieille ville à l’ensemble du réseau routier urbain. Une étude complète du réseau routier urbain et de la planification de l’autoroute est exigée, y compris une évaluation de l’impact sur le patrimoine (EIP), et avec l’intégration des résultats d’études géophysiques et de recherches archéologiques. L’étude doit être  soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, conformément à de précédentes décisions du Comité.

Un parking ouvert a été proposé dans la partie occidentale du site Al-Bass, au sein de la zone archéologique, pour compenser la diminution de l’aire de stationnement, résultant de mesures de réhabilitation urbaine dans le cadre de projets CHUD. La mission de 2018 a conclu qu’il n’y aurait pas d’impact négatif sur d’importants vestiges archéologiques. Le parking va générer des fonds et la municipalité contribuera à l’entretien du bien au travers du contrôle de la végétation et de la prévention des incendies. Il est conseillé à l’État partie d’établir un accord officiel entre la DGA et la municipalité, garantissant l’utilisation de la zone archéologique pour un parking municipal, et de soumettre une proposition de projet complète au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives, pour examen avant le début des travaux.

Il manque au bien une stratégie d’ensemble complète pour la conservation et la présentation, allant au‑delà d’interventions uniques. Des activités du BTAP avaient été conçues comme des interventions pilotes pour acquérir des connaissances sur des méthodes et techniques de conservation appropriées, adaptées à une application plus large. L’élaboration d’une pratique pour la conservation de mosaïques in situ est une réalisation importante, de même que la conférence internationale ayant conduit au perfectionnement de procédures de conservation. L’accent est actuellement mis sur la création de nouveaux sentiers pour des visiteurs et la construction de rambardes de sécurité. Toutefois, on fait peu pour coordonner des initiatives et communiquer la compréhension plus récente du bien, ses caractéristiques urbaines historiques et ses défis à relever en matière de conservation. Il est possible de tirer des enseignements des abris protecteurs et structures de soutien installés précédemment, et du retraitement de structures archéologiques restaurées voici des années, au moment de fouilles. L’approche vis‑à‑vis de reconstructions/anastylose partielles de caractéristiques archéologiques désassemblées a besoin d’être réexaminée, en insistant sur des interventions minimales et la protection, y compris le ré-enfouissement complet du sanctuaire d’Apollon, afin de préserver l’authenticité des vestiges archéologiques existants. La mission de 2018 a identifié la nécessité d’un système de suivi pour évaluer l’efficacité de mesures de conservation.

Il est recommandé au Comité de réitérer sa demande à l’État partie de traiter ses précédentes demandes (décisions 39 COM 7B.54 et 41 COM 7B.83), et demande que les recommandations de la mission de 2018 soient mises en œuvre.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7B.50
Tyr (Liban) (C 299)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
  2. Rappelant les décisions 37 COM 8B.45, 39 COM 7B.54, et 41 COM 7B.83, adoptées respectivement à ses 37e (Phnom Penh, 2013), 39e (Bonn, 2015) et 41e (Cracovie, 2017) sessions,
  3. Reconnaît le rapport complet des Services de documentation et de conseil de l’UNESCO (UDAS) fourni par l’État partie sur la mise en œuvre d’actions pour traiter des préoccupations urgentes en termes de conservation ;
  4. Reconnaît également l’initiative de la Direction générale des antiquités (DGA) d’améliorer des ressources en personnel à l’échelle nationale, et prie instamment l’État partie de fournir des ressources suffisantes au bien pour assurer l’entretien régulier à long terme, y compris le contrôle de la végétation, la prévention des incendies et la sauvegarde des mosaïques, sur la base de pratiques couronnées de succès, créées au travers du projet archéologique de Baalbek et Tyr ;
  5. Prend note du document cadre pour la préparation du plan de gestion pour le bien, encourage l’État partie à évaluer les actions qu’il propose, sur la base du prochain examen de l’ICOMOS et des conseils fournis par l’intermédiaire de la mission de suivi réactif de 2018, et demande à l’État partie d’accélérer l’achèvement et la mise en œuvre3 du plan de gestion ;
  6. Prend note également de la mission de suivi réactif de 2018, demande également à l’État partie de mettre en œuvre les recommandations de la mission, en portant une attention particulière aux points suivants :
    1. Veiller à ce que la structure de gestion devienne pleinement opérationnelle en assurant des ressources adéquates pour la mise en œuvre du plan de gestion une fois finalisé,
    2. Réviser la délimitation du bien proposée conformément à la décision 37 COM 8B.45, en identifiant une zone tampon et élaborant une réglementation et des procédures pour la protection de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) et soumettre une modification mineure des limites, conformément aux paragraphes 107, 164 et à l’annexe 11 des Orientations, pour examen par les Organisations consultatives,
    3. Établir un accord officiel entre les principales parties prenantes (DGA, municipalité de Tyr) pour la création d’un parking municipal à l’intérieur de la zone archéologique et soumettre les modalités proposées pour cet accord et les détails de sa conception au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives,
    4. Élaborer une stratégie complète pour le bien, qui couvre tous les aspects de la documentation, de la conservation et du suivi, résumant les connaissances sur des techniques et procédures dans un manuel, avec un plan d’action actualisé, en tant qu’élément central pour le futur plan de gestion du bien, incluant :
      1. Des approches pour améliorer des pratiques de gestion actuelles concernant la végétation, le drainage et le contrôle des eaux usées grâce à des mesures préventives appropriées,
      2. Des principes d’interventions minimales dans la conservation de mosaïques et structures en tant qu’enseignements tirés des projets pilotes,
      3. Un protocole de suivi, qui soit disponible pour la recherche scientifique dans le domaine de la conservation et permette d’évaluer l’efficacité de mesures de conservation,
      4. Une stratégie de présentation complète pour le bien, afin d’illustrer la compréhension actuelle de ses valeurs telles qu’elles se manifestent dans les diverses technologies architectoniques et pratiques funéraires de générations passées, et des défis posés à la conservation,
      5. Intégration du plan de gestion avec des plans de développement urbain pour gérer les pressions dues à l’aménagement urbain, en suivant l’approche de la recommandation sur le paysage urbain historique de 2011 ;
  7. Réitère sa demande à l’État partie de créer une zone de protection maritime autour des rivages côtiers de Tyr ;
  8. Réitère également sa demande d’initier une étude en profondeur sur la circulation et le réseau routier urbain, et de soumettre cette étude au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, et rappelle à l’État partie ses obligations de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, les détails des projets de route et d’infrastructure proposés sur le bien, y compris des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) pour l’autoroute côtière et autres importants projets d’infrastructure planifiés, conformément aux orientations de l’ICOMOS sur les EIP pour des biens culturels du patrimoine mondial ;
  9. Prie aussi instamment l’État partie de mettre en oeuvre les décisions adoptées par le Comité du patrimoine mondial, en particulier les décisions 39 COM 7B.54 et 41 COM 7B.83, et avec les exigences en matière d’établissement de rapports prévues par la Convention du patrimoine mondial ;
  10. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.
Projet de décision : 43 COM 7B.50

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
  2. Rappelant les décisions 37 COM 8B.45, 39 COM 7B.54, et 41 COM 7B.83, adoptées respectivement à ses 37e (Phnom Penh, 2013), 39e (Bonn, 2015) et 41e (Cracovie, 2017) sessions,
  3. Reconnaît le rapport complet des Services de documentation et de conseil de l’UNESCO (UDAS) fourni par l’État partie sur la mise en œuvre d’actions pour traiter des préoccupations urgentes en termes de conservation ;
  4. Reconnaît également l’initiative de la Direction générale des antiquités (DGA) d’améliorer des ressources en personnel à l’échelle nationale, et prie instamment l’État partie de fournir des ressources suffisantes au bien pour assurer l’entretien régulier à long terme, y compris le contrôle de la végétation, la prévention des incendies et la sauvegarde des mosaïques, sur la base de pratiques couronnées de succès, créées au travers du projet archéologique de Baalbek et Tyr ;
  5. Prend note du document cadre pour la préparation du plan de gestion pour le bien, encourage l’ État partie à évaluer les actions qu’il propose, sur la base du prochain examen de l’ICOMOS et des conseils fournis par l’intermédiaire de la mission de suivi réactif de 2018, et demande à l’État partie d’accélérer l’achèvement et la mise en oeuvre du plan de gestion ;
  6. Prend note également de la mission de suivi réactif de 2018, demande également à l’État partie de mettre en œuvre les recommandationsde la mission, en portant une attention particulière aux points suivants :
    1. Veiller à ce que la structure de gestion devienne pleinement opérationnelle en assurant des ressources adéquates pour la mise en œuvre du plan de gestion une fois finalisé,
    2. Réviser la délimitation du bien proposée conformément à la décision 37 COM 8B.45, en identifiant une zone tampon et élaborant une réglementation et des procédures pour la protection de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) et soumettre une modification mineure des limites, conformément aux paragraphes 107, 164 et à l’annexe 11 des Orientations, pour examen par les Organisations consultatives,
    3. Établir un accord officiel entre les principales parties prenantes (DGA, municipalité de Tyr) pour la création d’un parking municipal à l’intérieur de la zone archéologique et soumettre les modalités proposées pour cet accord et les détails de sa conception au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives,
    4. Élaborer une stratégie complète pour le bien, qui couvre tous les aspects de la documentation, de la conservation et du suivi, résumant les connaissances sur des techniques et procédures dans un manuel, avec un plan d’action actualisé, en tant qu’élément central pour le futur plan de gestion du bien, incluant :
      1. Des approches pour améliorer des pratiques de gestion actuelles concernant la végétation, le drainage et le contrôle des eaux usées grâce à des mesures préventives appropriées,
      2. Des principes d’interventions minimales dans la conservation de mosaïques et structures en tant qu’enseignements tirés des projets pilotes,
      3. Un protocole de suivi, qui soit disponible pour la recherche scientifique dans le domaine de la conservation et permette d’évaluer l’efficacité de mesures de conservation,
      4. Une stratégie de présentation complète pour le bien, afin d’illustrer la compréhension actuelle de ses valeurs telles qu’elles se manifestent dans les diverses technologies architectoniques et pratiques funéraires de générations passées, et des défis posés à la conservation,
      5. Intégration du plan de gestion avec des plans de développement urbain pour gérer les pressions dues à l’aménagement urbain, en suivant l’approche de la recommandation sur le paysage urbain historique de 2011 ;
  7. Réitère sa demande à l’État partie de créer une zone de protection maritime autour des rivages côtiers de Tyr;
  8. Réitère également sa demande d’initier une étude en profondeur sur la circulation et le réseau routier urbain, et de soumettre cette étude au Centre du patrimoine mondial pour examen apr les Organisations consultatives, et rappelle à l’État partie ses obligations de soumettre, conformément au paragraphe 172 des Orientations, les détails des projets de route et d’infrastructure proposés sur le bien, y compris des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) pour l’autoroute côtière et autres importants projets d’infrastructure planifiés, conformément aux orientations de l’ICOMOS sur les EIP pour des biens culturels du patrimoine mondial ;
  9. Prie aussi instamment l’État partie de mettre en oeuvre les décisions adoptées par le Comité du patrimoine mondial, en particulier les décisions 39 COM 7B.54 et 41 COM 7B.83, et avec les exigences en matière d’établissement de rapports prévues par la Convention du patrimoine mondial ;
  10. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.
Année du rapport : 2019
Liban
Date d'inscription : 1984
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(vi)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2018) .pdf
arrow_circle_right 43COM (2019)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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