Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Parc national de Kahuzi-Biega

République démocratique du Congo
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Activités illégales
  • Chasse commerciale
  • Exploitation minière
  • Guerre
  • Modification du régime des sols
  • Troubles civils
  • Autres menaces :

    Présence de villages dans le corridor écologique entre les secteurs de basse et haute altitudes du parc

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Présence de groupes armés, manque de sécurité et instabilité politique rendant une grande partie du bien inaccessible aux gardes
  • Octroi de permis d’exploitation minière à l’intérieur du bien (problème résolu)
  • Braconnage par des groupes militaires armés
  • Chasse au gibier de brousse
  • Présence de villages dans le corridor écologique entre les secteurs de basse et haute altitudes du parc
  • Activités minières illégales et déforestation
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Impact des réfugiés
  • Présence de milices armées et d’occupants en situation irrégulière sur le bien
  • Braconnage en recrudescence
  • Déforestation
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Un projet a été rédigé lors de la mission de suivi réactif de 2017 (https://whc.unesco.org/fr/list/137/documents), mais il reste à quantifier les indicateurs biologiques sur la base des résultats finaux du recensement des grands mammifères disponibles fin 2018

Mesures correctives pour le bien

Adoptées en 2017, voir page http://whc.unesco.org/fr/decisions/6954 

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2019

Montant total accordé : 1 003 900 dollars EU financés par la Fondation des Nations Unies (UNF) et les gouvernements d’Italie et de Belgique ainsi que par le Fonds de Réponse Rapide (RRF – Rapid Response Facility).

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 8 (de 1980-2018)
Montant total approuvé : 140 970 dollars E.U.
2018 Organisation du survol (Approuvé)   21 700 dollars E.U.
2000 Emergency assistance to World Natural Heritage of the ... (Approuvé)   5 400 dollars E.U.
1999 Support to Resident Staff of Garamba, Virunga, Kahuzi ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1995 Purchase of a vehicle for Kahuzi Biega National Park (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1994 Financial contribution for the protection of ... (Approuvé)   25 000 dollars E.U.
1992 Review of the state of conservation of World Heritage ... (Approuvé)   3 750 dollars E.U.
1988 Purchase of a 4x4 Jeep for Kahuzi Biega National Park (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1980 Equipment for Kahuzi-Biega National Park (Approuvé)   15 120 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

Le 15 mars 2019, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/137/documents/, qui fournit les informations suivantes :

  • La collaboration entre l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les chefs coutumiers se poursuit. Avec 1 220 patrouilles organisées en 2018 (24 patrouilles conjointes), le taux de surveillance du bien s’élève à environ 38% de la superficie du bien contre 36% en 2017. Cependant, l’ICCN a concentré davantage les efforts de patrouille sur la libération du corridor écologique ;
  • Les efforts de surveillance ont permis de recenser 20 mines artisanales illégales. Un nouveau programme de sensibilisation ciblant les creuseurs a abouti à l’abandon et au démantèlement de la plupart des carrés. À ce jour, aucun carré n’est actif dans le bien ;
  • Un réseau de renseignement et des barrières aux entrées du parc ont été mis en place pour lutter contre le braconnage. Aucun cas de trafic des grands singes n’a été enregistré en 2018 ;
  • Les effectifs du personnel n’ont pas augmenté mais les gardes ont bénéficié de plusieurs renforcements de capacités et d’une amélioration des salaires et de certaines primes de motivations. Des infrastructures ont été construites à la base du parc (Tshivanga) et du matériel d’ordonnancement a été acquis afin d’améliorer les conditions de travail des gardes ;
  • Plusieurs actions ont été menées pour évacuer le corridor écologique entre la basse et la haute altitude telles que des réunions de concertation, des patrouilles de terrain, l’évacuation du bétail et la visite de terrain du Directeur général de l’ICCN et du Ministre de l’Environnement. Ces démarches ont abouti à la libération totale du corridor et à l’annulation des titres fonciers ;
  • L’ICCN poursuit les activités en faveur de l’autonomisation des communautés riveraines en appuyant divers projets de développement local ;
  • Le processus de démarcation participative n’a permis de matérialiser que 9,2 km, contre 147 km en 2017 ;
  • Aucune action notable conduisant au financement durable n’a été engagée en faveur du bien.

En février 2018, l’UNESCO a adressé une correspondance à l’État partie, concernant les tensions entre le Parc et les communautés riveraines. L’ICCN a informé l’UNESCO qu’une réunion de réconciliation s’est tenue en août dernier entre les différentes parties prenantes, qui a abouti à la signature d’un protocole pour une reprise de la collaboration entre l’équipe de gestion et les populations riveraines.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

L’évacuation totale du corridor écologique entre la haute et la basse altitude du bien est un progrès très important. La pérennisation de cet acquis est cruciale pour faciliter d’une part le rétablissement de la connectivité écologique entre la haute et la basse altitude et d’autre part la restauration de l’intégrité du bien. De plus, le déploiement de patrouilles dans ce secteur hors de contrôle depuis 2016, et l’annulation des titres fonciers sont des avancées significatives. L’État partie pourrait être félicité pour ces progrès majeurs et il est recommandé que le Comité demande encore à l’État partie de fournir des informations supplémentaires, y compris des cartes, afin d’évaluer précisément l’état de conservation de ce secteur. Ces données permettraient d’évaluer les impacts de ces activités humaines sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Il est également recommandé de développer un plan de réhabilitation de cette zone afin de faciliter la régénération de la végétation naturelle.

Le renforcement de la collaboration entre l’ICCN et les différentes autorités nationales et provinciales sont des avancées positives qui ont permis d’aboutir à la reprise partielle de quelques secteurs de la basse altitude. Ces zones restent infiltrées par des groupes rebelles armés qui y mènent des activités illégales minières et qui continuent d’entraver le travail de surveillance du bien, en dépit de la relative amélioration sécuritaire rapportée en 2018.

La fermeture des carrés miniers illégaux dans le bien est appréciable tout comme la mise en place d’un processus de sensibilisation visant à évacuer pacifiquement les creuseurs. Cependant, il est inquiétant de noter que d’autres mines artisanales pourraient toujours exister puisque les patrouilles n’ont pas couvert l’intégralité du bien.

Des progrès sont également notés en matière de gestion du bien, notamment la formation des gardes et l’amélioration de leur conditions de travail. Cependant, l’insuffisance des moyens financiers reste une préoccupation importante, surtout qu’il est crucial de consolider les acquis actuels.

Il est également noté avec regret que le rapport ne contient aucune donnée chiffrée concernant la faune, notamment relative aux gorilles, suite à l’inventaire du bien qui a démarré en 2014. Comme demandé dans la décision 42 COM 7A.48, ces résultats sont cruciaux pour évaluer la VUE du bien. Le Comité devrait rappeler à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, les résultats des inventaires pour analyse par l’UICN. L’État partie est également encouragé, sur la base de ces données, à élaborer les indicateurs du projet d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR).

La signature du protocole d’un accord, en août 2018, entre l’autorité de gestion du bien et les populations riveraines, notamment les Batwas est accueillie favorablement. L’ICCN est encouragé à poursuivre ces initiatives ainsi que ces activités de conservation communautaire au bénéfice des communautés locales.

Notant l’absence d’actions visant le financement durable du bien, il est recommandé que le Comité lance un appel aux bailleurs en vue de soutenir les efforts de conservation entrepris par l’État partie sur l’intégralité du bien.

Il est recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril et continue d’appliquer le mécanisme de suivi renforcé.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7A.8
Parc national de Kahuzi-Biega (République démocratique du Congo) (N 137)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7A.48, adoptée à sa 42esession (Manama, 2018),
  3. Félicite l’État partie pour l’évacuation des occupants illégaux du corridor écologique entre la haute et la basse altitude qui répond à une préoccupation majeure du Comité du patrimoine mondial et note qu’il est crucial de garantir la connectivité écologique entre la haute et la basse altitude pour la restauration de l’intégrité du bien ;
  4. Demande à l’État partie de développer un plan de réhabilitation de cette zone afin de faciliter la régénération de la végétation naturelle et de soumettre au Centre du patrimoine mondial toutes les informations, y compris les cartes, qui permettraient d’évaluer l’impact de l’empiètement sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Exprime son inquiétude quant à la baisse continue de la couverture de surveillance du bien et encourage les bailleurs à poursuivre leurs appuis financiers et techniques en vue de consolider les importants efforts de conservation entrepris par l’État partie sur l’intégralité du bien ;
  6. Note avec satisfaction le renforcement des capacités de nouveaux gardes, l’augmentation des primes et des salaires ainsi que le développement des infrastructures pour renforcer la surveillance et améliorer les conditions difficiles de travail des gardes de l’ICCN et demande également à l’État partie de poursuivre ces efforts ;
  7. Salue les efforts de l’État partie pour la mise en œuvre de projets de conservation communautaires visant à autonomiser les communautés locales et à reconnaître les droits et les moyens de subsistance traditionnels des communautés riveraines et particulièrement ceux des autochtones Batwa et l’encourage également à poursuivre ces actions en ce sens ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre les résultats de l’inventaire de la faune au Centre du patrimoine mondial, pour analyse par l’UICN ;
  9. Reitère sa demande à l’État partie d’élaborer, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, les indicateurs du projet d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), lorsque les résultats de l’inventaire de la faune seront disponibles ;
  10. Prie instamment l’État partie de poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives, telles qu’actualisées par la mission de 2017 ;
  11. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  12. Décide de continuer d’appliquer le mécanisme de suivi renforcé ;
  13. Décide également de maintenir Parc national de Kahuzi-Biega (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
43 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3.Corr),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 43 COM 7A.41)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 43 COM 7A.42)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 43 COM 7A.45)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 43 COM 7A.48)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 43 COM 7A.6)
  • Égypte, Abou Mena (décision 43 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 43 COM 7A.3)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 43 COM 7A.4)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 43 COM 7A.2)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 43 COM 7A.1)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 43 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 43 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 43 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 43 COM 7A.22)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 43 COM 7A.12)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 43 COM 7A.26)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 43 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 43 COM 7A.24)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 43 COM 7A.25)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 43 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 43 COM 7A.13)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 43 COM 7A.55)
  • Mali, Tombouctou (décision 43 COM 7A.54)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 43 COM 7A.53)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 43 COM 7A.43)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 43 COM 7A.14)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 43 COM 7A.56)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 43 COM 7A.44)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 43 COM 7A.30)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 43 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 43 COM 7A.50)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 43 COM 7A.51)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 43 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 43 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 43 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 43 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 43 COM 7A.35)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 43 COM 7A.36)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 43 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 43 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 43 COM 7A.8)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 43 COM 7A.9)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 43 COM 7A.10)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 43 COM 7A.11)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 43 COM 7A.16)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 43 COM 7A.15)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 43 COM 7A.46)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 43 COM 7A.47)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 43 COM 7A.52)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 43 COM 7A.38)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 43 COM 7A.39)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 43 COM 7A.40)
Projet de décision : 43 COM 7A.8

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7Add,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7A.48, adoptée à sa 42esession (Manama, 2018),
  3. Félicite l’État partie pour l’évacuation des occupants illégaux du corridor écologique entre la haute et la basse altitude qui répond à une préoccupation majeure du Comité du patrimoine mondial et note qu’il est crucial de garantir la connectivité écologique entre la haute et la basse altitude pour la restauration de l’intégrité du bien ;
  4. Demande à l’État partie de développer un plan de réhabilitation de cette zone afin de faciliter la régénération de la végétation naturelle et de soumettre au Centre du patrimoine mondial toutes les informations, y compris les cartes, qui permettraient d’évaluer l’impact de l’empiètement sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Exprime son inquiétude quant à la baisse continue de la couverture de surveillance du bien et encourage les bailleurs à poursuivre leurs appuis financiers et techniques en vue de consolider les importants efforts de conservation entrepris par l’État partie sur l’intégralité du bien ;
  6. Note avec satisfaction le renforcement des capacités de nouveaux gardes, l’augmentation des primes et des salaires ainsi que le développement des infrastructures pour renforcer la surveillance et améliorer les conditions difficiles de travail des gardes de l’ICCN et demande également à l’État partie de poursuivre ces efforts ;
  7. Salue les efforts de l’État partie pour la mise en œuvre de projets de conservation communautaires visant à autonomiser les communautés locales et à reconnaître les droits et les moyens de subsistance traditionnels des communautés riveraines et particulièrement ceux des autochtones Batwa et l’encourage également à poursuivre ces actions en ce sens ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre les résultats de l’inventaire de la faune au Centre du patrimoine mondial, pour analyse par l’UICN ;
  9. Reitère sa demande à l’État partie d’élaborer, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, les indicateurs du projet d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), lorsque les résultats de l’inventaire de la faune seront disponibles ;
  10. Prie instamment l’État partie de poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives, telles qu’actualisées par la mission de 2017 ;
  11. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  12. Décide de continuer d’appliquer le mécanisme de suivi renforcé ;
  13. Décide également de maintenir Parc national de Kahuzi-Biega (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2019
République démocratique du Congo
Date d'inscription : 1980
Catégorie : Naturel
Critères : (x)
Liste en péril (dates) : 1997-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
arrow_circle_right 43COM (2019)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top