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Réserve de faune du Dja

Cameroun
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Activités illégales
  • Chasse commerciale
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Infrastructures hydrauliques
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence de mise en œuvre et d'approbation pleine et entière du plan de gestion 
  • Empiétements agricoles et forestiers
  • Projet d'exploitation minière à côté du bien (problème résolu)
  • Agriculture industrielle dans la zone tampon 
  • Menaces exercées par la chasse commerciale et la déforestation autour du parc
  • Barrage hydroélectrique de Mékin
  • Braconnage
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2017

Montant total accordé: 60 000 dollars EU du Fonds-en- dépôt des Pays-Bas auprès de l'UNESCO ; 200 000 dollars EU en 2016 dans le cadre de l'Initiative pour le patrimoine mondial forestier de l'Afrique centrale (CAWHFI) et 263 700 dollars EU de la Fondation Franz Weber pour un projet de conservation durable de la Réserve de Faune du Dja

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 4 (de 1987-1997)
Montant total approuvé : 84 700 dollars E.U.
1997 Sub-Regional workshop on Strengthening Biodiversity ... (Approuvé)   29 900 dollars E.U.
1992 Financial contribution for a training workshop on the ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1989 Contribution to field training in Dja National Park (Approuvé)   4 800 dollars E.U.
1987 Contribution to the adoption and implementation of the ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

Le 9 décembre 2016, le Centre du patrimoine mondial a écrit une lettre à l’État partie pour solliciter des informations concernant la mise en eau partielle du barrage hydroélectrique de Mékin, situé dans la périphérie du bien, qui a commencé le 11 novembre 2016 et qui aurait provoqué une inondation ayant coupé des routes et causé des dommages sur les forêts. En particulier, le Centre du patrimoine mondial a prié l’État partie de l’informer si des mesures d’atténuation des impacts négatifs ont été prises en amont de l’opération, telles que définies dans le Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) du projet. Le 15 février 2017, le Centre du patrimoine mondial a envoyé un rappel à l’État partie, clarifiant en outre que la réponse de l’État partie aux autres éléments figurant dans la décision 40 COM 7B.79 serait examiné par le Comité lors de sa 42e session en 2018, comme prévu.

Le 27 février 2017, l’État partie a envoyé une lettre au Centre du patrimoine mondial, l’informant qu’un rapport intermédiaire sur la question susmentionnée serait transmis prochainement. Cependant, ce rapport n’avait pas encore été soumis lors de la rédaction du présent document.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Il est recommandé que le Comité exprime sa plus vive inquiétude quant aux dommages sur les forêts, mais aussi sur les champs et les plantations des communautés locales, causés par la mise en eau partielle du barrage de Mékin et l’inondation qui en a résulté.

Il convient de rappeler que lors de sa 40e session, le Comité a exprimé sa vive préoccupation sur le fait que la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de 2015 avait constaté que la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien risquait d’être soumise à de graves menaces, au cas où la construction du barrage de Mékin se terminerait sans qu’aucune mesure d’atténuation ne soit mise en œuvre pour réduire les impacts négatifs de ce projet. L’inondation ayant bloqué des routes et paralysé le pont sur la rivière Lobo, coupant le trafic entre Bengbis et Meyomessala, cette situation indique que des mesures d’atténuation des impacts négatifs du barrage sur les communautés locales n’ont pas été mises en œuvre, ou pour le moins n’ont pas été efficaces. 

Le Comité avait, par ailleurs, adopté les mesures correctives proposées par la mission, qui avait recommandé l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Ces mesures demandent, entre autre, à l’État partie de mettre en œuvre urgemment le PGES assurant que les mesures d’atténuation des impacts négatifs du barrage sur le bien soient réalisées. Il est donc recommandé que le Comité réitère à l’État partie la nécessité de mettre en œuvre cette mesure corrective, et lui demande de fournir des informations détaillées sur les mesures d’atténuation prises après la mise en eau du barrage.

Il est également recommandé que le Comité note avec préoccupation que le bien demeure dans une situation très fragile du fait des menaces auxquelles il est soumis et qu’il considère son inscription éventuelle sur la Liste du patrimoine mondial en péril, lors de sa 42e session en 2018 si des progrès substantiels ne sont pas accomplis dans la mise en œuvre de la décision 40 COM 7B.79

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7B.18
Réserve de faune du Dja (Cameroun) (N 407)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.79, adoptée lors de sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Exprime sa vive préoccupation quant aux dommages sur les forêts, mais aussi sur les champs et plantations des communautés locales, causés par l’inondation provoquée par la mise en eau partielle du barrage de Mékin et quant à la situation extrêmement fragile du bien due aux menaces auxquelles il est confronté ;
  4. Réitère sa vive préoccupation sur le fait que la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de 2015 avait constaté que la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien risquait d’être soumise à de graves menaces, au cas où la construction du barrage de Mékin se terminerait sans qu’aucune mesure d’atténuation ne soit mise en œuvre pour réduire les impacts négatifs de ce projet ;
  5. Prie à nouveau instamment l’État partie de mettre en œuvre urgemment le Plan de gestion environnemental et social (PGES) assurant que les mesures d’atténuation des impacts négatifs du barrage sur le bien soient mises en œuvre ;
  6. Demande à l’État partie de fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour atténuer les impacts causés par la mise en eau partielle du barrage sur le bien ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018, afin de considérer, en l’absence de progrès significatifs dans la mise en œuvre des mesures susmentionnées et de celles contenues dans sa décision 40 COM 7B.79, l’inscription éventuelle du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Projet de décision: 41 COM 7B.18

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.79, adoptée lors de sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Exprime sa vive préoccupation quant aux dommages sur les forêts, mais aussi sur les champs et plantations des communautés locales, causés par l’inondation provoquée par la mise en eau partielle du barrage de Mékin et quant à la situation extrêmement fragile du bien due aux menaces auxquelles il est confronté ;
  4. Réitère sa vive préoccupation sur le fait que la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de 2015 avait constaté que la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien risquait d’être soumise à de graves menaces, au cas où la construction du barrage de Mékin se terminerait sans qu’aucune mesure d’atténuation ne soit mise en œuvre pour réduire les impacts négatifs de ce projet ;
  5. Prie à nouveau instamment l’État partie de mettre en œuvre urgemment le Plan de gestion environnemental et social (PGES) assurant que les mesures d’atténuation des impacts négatifs du barrage sur le bien soient mises en œuvre ;
  6. Demande à l’État partie de fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour atténuer les impacts causés par la mise en eau partielle du barrage sur le bien ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018, afin de considérer, en l’absence de progrès significatifs dans la mise en œuvre des mesures susmentionnées et de celles contenues dans sa décision 40 COM 7B.79, l’inscription éventuelle du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2017
Cameroun
Date d'inscription : 1987
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)(x)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 41COM (2017)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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