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Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan

Afghanistan
Facteurs affectant le bien en 2011*
  • Activités illégales
  • Troubles civils
  • Autres menaces :

    Risque d’effondrement imminent des niches des bouddhas géants; Détérioration irréversible des peintures murales ; Présence de mines anti-personnel et de munitions non explosées.

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Risque d’effondrement imminent des niches des bouddhas géants 
  • Détérioration irréversible des peintures murales 
  • Pillage, trafic illicite et fouilles illégales des éléments du patrimoine culturel 
  • Utilisation de certaines zones du patrimoine par des postes militaires 
  • Présence de mines anti-personnel et de munitions non explosées
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Risque d’effondrement imminent des niches des bouddhas géants 
  • Détérioration irréversible des peintures murales 
  • Pillage, trafic illicite et fouilles illégales des éléments du patrimoine culturel 
  • Utilisation de certaines zones du patrimoine par des postes militaires 
  • Présence de mines anti-personnel et de munitions non explosées
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Voir décision 31 COM 7A.21

Mesures correctives pour le bien

Voir décision 31 COM 7A.21 

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Les autorités afghanes ont proposé que l’état de conservation souhaité puisse être atteint d’ici 2013, si les conditions de sécurité le permettent.
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2011

Montant total accordé au bien : 4 781 737 dollars EU (2003-2010) du fonds-en-dépôt japonais.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2011
Demandes approuvées : 1 (de 2002-2002)
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
2002 Training for national and local authorities in the ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2011**

Aucune mission de suivi réactif n’a été effectuée ; novembre 2010 : mission consultative Centre du patrimoine mondial / ICCROM ; avril 2011 : mission consultative UNESCO Kaboul / ICOMOS ; des missions d’experts de l’UNESCO ont été envoyées tous les ans depuis 2002 dans le cadre de la mise en œuvre de projets spécifiques. 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2011

L’État partie a soumis le 9 février 2011 un rapport sur l’état de conservation du bien, plus un projet de déclaration de valeur universelle exceptionnelle, comme demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session (Brasilia, 2010). Des informations supplémentaires ont été fournies dans les présentations et discussions qui ont eu lieu lors de la neuvième réunion du groupe d’experts de Bamiyan (ci-après dénommé NBEWGM) les 3-4 mars 2011 au siège de l’UNESCO à Paris.

Comme demandé par le Comité du patrimoine mondial, une mission consultative a été effectuée à Bamiyan du 19 au 27 novembre 2010. Le Département des monuments historiques, Kaboul, le Centre du patrimoine mondial et l’ICCROM ont discuté de diverses solutions pour la mise en valeur à long terme des niches des bouddhas. La seconde partie de cette mission consultative a été entreprise par l’ICOMOS en Afghanistan du 29 mars au 6 avril 2011. Malheureusement, la visite de l’ICOMOS à Bamiyan a dû être annulée en raison du mauvais temps et de graves incidents ayant frappé les bureaux de l’ONU en Afghanistan.

Résultats de la neuvième réunion d’experts à Paris, 3 et 4 mars 2011

Le mois de mars 2011 correspondait au dixième anniversaire de la destruction massive des statues monumentales de Bouddha dans la vallée de Bamiyan et d’objets culturels inestimables de l’Afghanistan. La directrice générale de l’UNESCO, en étroite collaboration avec les autorités afghanes, a organisé un forum d’une journée (2 mars), conjointement avec le NBEWGM tenue au siège les 3 et 4 mars 2011. La réunion d’experts a examiné les propositions initiales de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon sur les mesures correctives et la future mise en valeur des deux niches de bouddha. Compte tenu des données scientifiques disponibles et des exigences financières estimées, le NBEWGM a conclu qu’une reconstruction totale ne pouvait être envisagée à l’heure actuelle pour aucune des deux sculptures de Bouddha. Il a recommandé que la plus grande niche, celle de l’ouest, soit consolidée et laissée vide en témoignage de l’acte de destruction tragique et qu’une étude de faisabilité soit réalisée pour déterminer si un réassemblage partiel des fragments du Bouddha oriental pouvait ou non être retenu comme option pour les années à venir. Une proposition de centre d’interprétation pour le Bouddha occidental a été présentée. La réunion a de nouveau confirmé que l’état de conservation souhaité pour le bien pourrait être atteint d’ici 2013, dans l’optique de son retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril. 

S’agissant de la mise en oeuvre des mesures correctives, l’État partie a rapporté les progrès suivants :

a) Garantir la sécurité du site

Depuis 2009, les autorités locales ont fait un important travail en coopération avec le bureau de l’UNESCO à Kaboul pour le déminage des sites du patrimoine et pour éliminer les munitions non explosées dans l’ensemble de la vallée. Toutefois, tous les travaux de prospection archéologique et de conservation doivent être entrepris avec une prudence extrême, les restes de la guerre étant toujours présents. Le ministère de la Culture et de l’Information (MoIC) a actuellement déployé 8 gardes pour assurer le contrôle du bien , tandis que le ministère de l’intérieur fait intervenir une équipe d’officiers de police issus de l’unité spécialisée (012) ; il est nécessaire d’augmenter ce personnel et de lui fournir des ressources pour assurer la protection réussie des biens.

b) Garantir la stabilité structurelle des niches des deux bouddhas géants et installation d’un système de surveillance permanente

Les systèmes de surveillance installés pour la stabilisation de la niche du bouddha oriental, en particulier sa paroi arrière et les vestiges de la sculpture située à l’intérieur, ont été terminés avec succès fin 2010. Le chemin conduisant au sommet de la niche du Bouddha oriental a également été sécurisé. Les travaux de stabilisation sur le Bouddha occidental vont commencer d’urgence étant donné que le risque d’effondrement est imminent. 

c) État de conservation approprié des vestiges archéologiques et des peintures murales

L’Institut national de recherche pour les biens culturels (NRICP) de Tokyo a entrepris et réalisé avec succès certains travaux de conservation des peintures murales. À l’avenir, des techniciens locaux spécialisés en conservation devront recevoir une formation avec des conservateurs de Kaboul. Un travail important a été effectué par la mission archéologique française à Bamiyan, en face du bouddha est, afin de préserver et restaurer les vestiges archéologiques (sites du monastère oriental et du monastère royal et leur transformation en un musée du site).

d) Mettre en oeuvre du plan de gestion et du schéma directeur culturel

Leschéma directeur cultureldéveloppé par les autorités locales, en consultation avec l’UNESCO et les partenaires, est désormais finalisé et adopté par le gouvernement local de Bamiyan et par le ministère du Développement urbain et le ministère de l’Information et de la Culture. Le plan relatif à la stratégie générale de développement dans la vallée et à l’intérieur des limites du bien devrait être renforcé par la mise en œuvre de codes et contrôles de construction applicables au développement dans les zones tampons. Le NBEWGM recommande la création d’une commission de contrôle de la qualité pour les projets de développement à l’intérieur de la zone déterminée par le schéma directeur culturel, associée à un suivi étroit par des experts de l’UNESCO, des membres du gouvernement afghan et d’autres organisations internationales. La réunion a recommandé que le plan de gestion de la vallée Bamiyan soit nécessairement finalisé pour toutes les interventions à venir.

e) Interventions sur deux niches principales où des statues ont été détruites

Différents experts ont présenté des propositions diverses concernant des interventions potentielles sur les deux principales niches et leur mise en valeur, y compris le réassemblage partiel des pièces cassées (bouddha). 

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2011

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent l’organisation du Forum international du 2 mars 2011 au siège de l’UNESCO pour marquer le dixième anniversaire de la destruction massive des statues de bouddha dans la vallée de Bamiyan. La date envisageable de 2013 pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine en péril est réaliste. En outre, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives prennent note de la décision de mener une étude de faisabilité pour déterminer si un réassemblage partiel des fragments du bouddha oriental pourrait ou non être envisagé dans un proche avenir.

Ils considèrent que les progrès réalisés par l’État partie pour sécuriser le site sont satisfaisants ; toutefois, il est nécessaire d’augmenter les effectifs de la sécurité et leurs ressources. La sensibilisation du public et les programmes d’éducation doivent recommander de traiter la question du trafic illicite.

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives sont d’avis que l’État partie doit surveiller étroitement les travaux de conservation engagés et recommandent le démarrage des travaux de consolidation sur la niche occidentale.

Ils notent les défis auxquels les équipes sont confrontées en matière de développement de leurs capacités et de restauration des peintures murales et des vestiges archéologiques. Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives recommandent en outre que le schéma directeur culturel soit partagé avec tous les acteurs nationaux et internationaux pour la stratégie de développement de la vallée. La finalisation d’un plan de gestion du paysage culturel et des vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan doit être terminée, y compris l’imposition de codes et contrôles de construction au développement.

Des propositions définitives pour les deux niches, élaborées en étroite consultation avec l’État partie, pour examen par le Comité, devraient faire partie d’une stratégie générale pour la conservation et la mise en valeur du bien entier en tant que paysage culturel et devraient être basées sur des études de faisabilité comprenant :

a) une approche générale de la conservation et de la mise en valeur du bien ;

b) une philosophie de conservation appropriée fondée sur la valeur universelle exceptionnelle du bien ;

c) des possibilités techniques et financières pour la mise en oeuvre des propositions du projet ;

Décisions adoptées par le Comité en 2011
35 COM 7A.25
Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) (C 208 rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 34 COM 7A.23, adoptée à sa 34e session (Brasilia, 2010),:

3. Prend note du rapport sur l'état de conservation et du projet de déclaration de valeur universelle exceptionnelle soumis par l'État partie, comme demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session (Brasilia, 2010);

4. Remercie la Directrice générale de l'UNESCO d'avoir organisé, au Siège de l'UNESCO, un Forum international le 2 mars 2011 pour marquer le dixième anniversaire de la destruction massive des statues de bouddha dans la vallée de Bamiyan et autres biens inestimables du patrimoine culturel de l'Afghanistan;

5. Prend note également des conclusions et recommandations de la neuvième réunion du groupe d'experts, qui a eu lieu les 3 et 4 mars 2011 au Siège de l'UNESCO;

6. Note les efforts et l'engagement de l'État partie et de la communauté internationale pour la sauvegarde du bien, notamment avec l'achèvement du déminage des huit sites le composant, la consolidation de la niche du bouddha oriental et la conservation de peintures murales et de vestiges archéologiques;

7. Encourage l'État partie à s'assurer, lors de l'examen des options pour le traitement des niches du bouddha, que les propositions sont basées sur des études de faisabilité incluant:

a) une approche générale de la conservation et de la mise en valeur du bien,

b) une philosophie de conservation appropriée fondée sur la valeur universelle exceptionnelle du bien,

c) des possibilités techniques et financières pour la mise en oeuvre des propositions du projet;

8. Réitère sa demande à l'État partie, conformément aux dispositions du paragraphe 172 des Orientations, d'informer le Centre du patrimoine mondial de tout projet de restauration ou de nouvelle construction à l'intérieur du bien;

9. Prie instamment l'État partie de poursuivre ses travaux sur la mise en oeuvre de mesures correctives, en particulier la nécessité d'augmenter encore les effectifs de la sécurité sur le site et de les doter d'un minimum d'équipementset suggère qu'une sensibilisation du public et des programmes d'éducation sont nécessaires afin de traiter le problème du trafic illicite des antiquités et que la consolidation de la niche occidentale soit commencée;

10. Prie également instamment l'État partie de veiller à ce que le schéma directeur culturel soit respecté par tous les acteurs nationaux et internationaux intervenant dans la valléeet prie en outre instamment l'État Partie d'imposer des codes et contrôles de construction au développement dans les zones tampons du bien et autres zones protégées par la loi afghane sur la protection des biens historiques et culturels de 2004;

11. Encourage également l'État partie à finaliser le plan de gestion du paysage culturel et des vestiges archéologiques de la vallée Bamiyan avec une stratégie générale de gestion du bien en tant que paysage culturel;

12. Invite la communauté internationale à continuer de fournir un soutien technique et financier pour la protection et la gestion du bien, en particulier pour atteindre l'état de conservation souhaité;

13. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2012, un rapport sur l'état de conservation du bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012;

14. Décide de maintenir le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan)  sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

35 COM 8C.2
Établissement de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Faisant suite à l'examen des rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-11/35.COM/7A, WHC-11/35.COM/7A.Add, et WHC-11/35.COM/7A.Add.Corr),

2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam  (décision 35 COM 7A.24)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan  (décision 35 COM 7A.25)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 35 COM 7A.15)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura  (décision 35 COM 7A.32)
  • Colombie, Parc national de Los Katios (décision 35 COM 7A.16)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé  (décision 35 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba  (décision 35 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena  (décision 35 COM 7A.19)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 35 COM 7A.14)
  • Ethiopie, Parc national du Simien  (décision 35 COM 7A.9)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 35 COM 7A.29)
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 35 COM 7A.30)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat)  (décision 35 COM 7A.20)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra  (décision 35 COM 7A.21)
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts  (décision 35 COM 7A.22)
  • Madagascar, Forêts humides de l'Atsinanana (décision 35 COM 7A.10)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré  (décision 35 COM 7A.11)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 35 COM 7A.17)
  • Pakistan, Fort et jardins de Shalimar à Lahore  (décision 35 COM 7A.27)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan  (décision 35 COM 7A.33)
  • Philippines, Rizières en terrasses des cordillères des Philippines  (décision 35 COM 7A.28)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St. Floris  (décision 35 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga  (décision 35 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega  (décision 35 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba  (décision 35 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga  (décision 35 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis  (décision 35 COM 7A.8)
  • République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision 35 COM 7A.26)
  • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 35 COM 7A.18)
  • Sénégal, Niokolo-Koba  (décision 35 COM 7A.12)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 35 COM 7A.31)
  • Venezuela, Coro et son port  (décision 35 COM 7A.34)
  • Yémen, Ville historique de Zabid  (décision 35 COM 7A.23)
35 COM 8E
Adoption des Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le Document WHC-11/35.COM/8E,

2. Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telles que présentées dans l'Annexe I du document WHC-11/35.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

  • Afghanistan: Minaret et vestiges archéologiques de Djam; Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan;
  • Afrique du Sud: Parc de la zone humide d'iSimangaliso; Robben Island; Paysage culturel de Mapungubwe; Aires protégées de la Région florale du Cap; Dôme de Vredefort;
  • Allemagne: Vallée du Haut-Rhin moyen;
  • Bahreïn: Qal'at al-Bahreïn - ancien port et capitale de Dilmoun;
  • Bénin: Palais royaux d'Abomey;
  • Botswana: Tsodilo;
  • Cameroun: Réserve de faune du Dja;
  • Chine: Aires protégées des trois fleuves parallèles au Yunnan;
  • Inde: Sanctuaire de faune de Manas;
  • Kenya: Parcs nationaux du lac Turkana; Vieille ville de Lamu;
  • Malawi: Art rupestre de Chongoni;
  • Mali: Villes anciennes de Djenné;
  • Ouganda: Forêt impénétrable de Bwindi; Monts Rwenzori;
  • Pakistan: Fort et jardins de Shalimar à Lahore;
  • Pérou: Zone archéologique de Chan Chan;
  • Philippines: Rizières en terrasses des cordillères des Philippines;
  • République centrafricaine: Parc national du Manovo-Gounda St Floris;
  • République-unie de Tanzanie: Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara;
  • Sénégal: Île de Saint-Louis;
  • Togo: Koutammakou, le pays des Batammariba;
  • Turquie: Zones historiques d'Istanbul;
  • Yémen: Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte; Vieille ville de Sana'a;
  • Zimbabwe: Parc national de Mana Pools, aires de safari Sapi et Chewore;

3. Décide que les déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial en péril seront passées en revue en priorité;

4. Décide également que, compte tenu du grand nombre de déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle à examiner, l'ordre dans lequel elles seront passées en revue suivra le deuxième cycle de soumission de Rapports périodiques, tel que:

  • biens du patrimoine mondial dans les États arabes;
  • biens du patrimoine mondial en Afrique;
  • biens du patrimoine mondial en Asie et Pacifique;
  • biens du patrimoine mondial en Amérique latine et aux Caraïbes;
  • biens du patrimoine mondial en Europe et Amérique du Nord.
Projet de décision: 35 COM 7A.25

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 34 COM 7A.23, adoptée à sa 34e session (Brasilia, 2010), :

3. Prend note du rapport sur l’état de conservation et du projet de déclaration de valeur universelle exceptionnelle soumis par l’État partie, comme demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session (Brasilia, 2010) ;

4. Remercie la directrice générale de l’UNESCO d’avoir organisé, au siège de l’UNESCO, un Forum international le 2 mars 2011 pour marquer le dixième anniversaire de la destruction massive des statues de bouddha dans la vallée de Bamiyan et autres biens inestimables du patrimoine culturel de l’Afghanistan ;

5. Prend note également des conclusions et recommandations de la neuvième réunion du groupe d’experts, qui a eu lieu les 3 et 4 mars 2011 au siège de l’UNESCO ;

6. Note les efforts et l’engagement de l’État partie et de la communauté international pour la sauvegarde du bien, notamment avec l’achèvement du déminage des huit sites le composant, la consolidation de la niche du bouddha oriental et la conservation de peintures murales et de vestiges archéologiques ;

7. Encourage l’État partie à s’assurer, lors de l’examen des options pour le traitement des niches du bouddha, que les propositions sont basées sur des études de faisabilité incluant :

a) une approche générale de la conservation et de la mise en valeur du bien ,

b) une philosophie de conservation appropriée fondée sur la valeur universelle exceptionnelle du bien ,

c) des possibilités techniques et financières pour la mise en oeuvre des propositions du projet ;

8. Réitère sa demande à l’État partie, conformément aux dispositions du paragraphe 172 des Orientations, d’informer le Centre du patrimoine mondial de tout projet de restauration ou de nouvelle construction au sein du bien ;

9. Prie instamment l’État partie de poursuivre ses travaux sur la mise en oeuvre de mesures correctives, en particulier la nécessité d’augmenter encore les effectifs de la sécurité sur le site et de les doter d’un minimum d’équipements ; et suggère qu’une sensibilisation du public et des programmes d’éducation nécessitent d’être recommandés afin de traiter le problème du trafic illicite des antiquités et que la consolidation de la niche occidentale soit commencée ;

10. Prie également instamment l’État partie de veiller à ce que le schéma directeur culturel soit respecté par tous les acteurs nationaux et internationaux intervenant dans la vallée ; et prie en outre instamment l’État Partie d’imposer des codes et contrôles de construction au développement dans les zones tampons du bien et autres zones protégées par la loi afghane sur la protection des biens historiques et culturels de 2004 ;

11. Encourage également l’État partie à finaliser le plan de gestion du paysage culturel et des vestiges archéologiques de la vallée Bamiyan avec une stratégie générale de gestion du bien en tant que paysage culturel ;

12. Invite la communauté internationale à continuer de fournir un soutien technique et financier pour la protection et la gestion du bien, en particulier pour atteindre l’état de conservation souhaité ;

13. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2012, un rapport sur l’état de conservation du bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012 ; 

14. Décide de maintenir le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan)  sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2011
Afghanistan
Date d'inscription : 2003
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(ii)(iii)(iv)(vi)
Liste en péril (dates) : 2003-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 35COM (2011)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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