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Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan

Afghanistan
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Développement commercial
  • Entraînement militaire
  • Habitat
  • Infrastructures de transport de surface
  • Troubles civils
  • Autres menaces :

    Risque d’effondrement des niches des bouddhas géants; Détérioration irréversible des peintures murales

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Pillage, trafic illicite et fouilles illégales d’éléments du patrimoine culturel (problème résolu)
  • Entraînement militaire (Usage continu et inapproprié de certaines zones patrimoniales pour des postes militaires)
  • Mines antipersonnel et engins non explosés (ex. munitions) (problème résolu)
  • Développement commercial, Habitat (Pression du développement autour du bien et dans la zone tampon)
  • Infrastructures de transport de surface
  • Autres (Risque d’effondrement des niches des Bouddhas géants ; Détérioration irréversible des peintures murales)
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Sécurité du site non assurée 
  • Manque de stabilité à long terme des niches des bouddhas géants 
  • État de conservation inadéquat des vestiges archéologiques et des peintures murales 
  • Plan de gestion et schéma directeur culturel (plan de zonage protecteur) non appliqués
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2017

Montant total accordé : 7 170 807 dollars EU (2003-2017) du Fonds-en-dépôt UNESCO/Japon ; 159 000 dollars EU (2011-2012) du Fonds-en-dépôt UNESCO/Suisse ; 900 000 dollars EU (2013) du Fonds-en-dépôt UNESCO/Italie

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 1 (de 2002-2002)
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
2002 Training for national and local authorities in the ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2017**

Novembre 2010 : mission de conseil Centre du patrimoine mondial/ICCROM ; Avril 2011 : mission de conseil UNESCO Kaboul/ICOMOS ; Mai / Juin 2014 : missions technique de conseil ICOMOS ; missions d’experts UNESCO dans le cadre de la mise en œuvre de projets spécifiques.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

Le 9 avril 2017, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, qui est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/208/documents et rend compte de ce qui suit :

  • Conservation : un constat d’état de la niche du Bouddha ouest a été réalisé en 2016, donnant une image précise de la paroi arrière de la niche à partir de laquelle sera dressé un futur plan de conservation. L’installation de l’échafaudage est en cours et devrait s’achever en 2017. Le rapport mentionne par ailleurs quelques travaux de conservation à Shari Gholgholah en 2015, et un plan de traitement de conservation a été établi pour répondre aux problèmes d’érosion sur le site, où les structures en brique crue s’effondrent peu à peu. L’État partie espère continuer les travaux de conservation à Shari Gholgholah en 2016 et 2017. Aucun chantier de conservation n’a été mené sur les autres composantes du bien ;
  • Sécurité : Huit gardiens sont déployés sur le terrain dans chacune des composantes du bien afin de contrôler l’accès illicite aux sites. En outre, une équipe de policiers appartenant à l’unité spécialisée dans la protection du patrimoine culturel a été déployée ;
  • Gestion : Une réunion du groupe de travail d’experts de Bamiyan s’est tenue en décembre 2016 à Munich (Allemagne) pour discuter, entre autres, de la gestion du bien ;
  • Schéma directeur culturel : Dans le cadre du projet du Fonds-en-dépôt (FiT) UNESCO/Japon, l’État partie et l’UNESCO ont organisé conjointement en octobre 2016 un atelier de consultation communautaire pour mesurer les niveaux d’intégration entre le Schéma directeur culturel et le Schéma directeur de la ville fixé par le gouvernement. Il est indiqué que le Schéma directeur culturel a été un instrument efficace pour contrôler la croissance urbaine dans et autour des composantes du bien (par exemple, deux bazars déplacés du centre-ville vers les vallées voisines et un nouveau projet immobilier éloigné du centre-ville). Toutefois, le rapport mentionne quelques projets de développement à proximité des sites du patrimoine. Un autre atelier, organisé dans le cadre du projet FiT, est prévu en 2017 pour fournir un appui et des conseils supplémentaires permettant d’intégrer le Schéma directeur culturel dans le Schéma directeur de la ville ;
  • La construction du Centre culturel de Bamiyan, financée par le Fonds-en-dépôt UNESCO/République de Corée, a démarré en juin 2016 et va constituer un pôle d’animation créatif sur la scène culturelle vivante de Bamiyan avec une salle de musique, des galeries d’exposition et des amphithéâtres ;
  • Un colloque international sur l’avenir des statues des Bouddhas est prévu à Tokyo du 27 au 30 septembre 2017 dans le cadre du projet FiT UNESCO/Japon, où des experts présenteront des propositions de reconstruction matérielle et immatérielle et de réhabilitation des statues des Bouddhas côté est. Les propositions retenues seront envoyées au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives pour examen, puis également pour considération lors de la 42e session du Comité en 2018.

Enfin, l’État partie insiste sur la nécessité de réviser le Schéma directeur culturel établi en 2007 en raison des fortes pressions de développement et de procéder à une modification des limites du bien. Une majeure partie de l’architecture vernaculaire, de l’utilisation traditionnelle des terres, des réseaux de canaux et d’irrigation qui constituent le paysage culturel de Bamiyan, se trouve en dehors des limites actuelles du bien et voit par là même augmenter la pression du développement et de la croissance urbaine. Par conséquent, il serait indispensable dans un proche avenir d’inclure les valeurs du paysage culturel pour aider l’intégralité du site à faire face aux pressions de développement croissantes et à revoir tout le système (le Schéma directeur culturel en tant que mécanisme de contrôle, le système de gestion juridique et la délimitation des biens).

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

L’approbation de la Phase V du projet du Fonds-en-dépôt UNESCO/Japon pour la sauvegarde de la vallée de Bamiyan, en août 2016, qui a permis à l’UNESCO et au gouvernement afghan de reprendre les activités de conservation tant attendues sur la niche du Bouddha ouest, est accueillie avec une très vive satisfaction.

D’autre part, des préoccupations subsistent quant aux sept autres composantes des sites qui forment le bien, dont l’effondrement se poursuit du fait qu’aucuns travaux de conservation d’urgence n’ont été réalisés, sauf à Shari Gholgholah où des travaux de conservation d’urgence ont été exécutés en 2015-2016 grâce à un projet du Fonds-en-dépôt UNESCO/Italie. Selon le rapport de l’État partie, aucun budget n’a encore été alloué pour entreprendre un minimum de travaux de conservation d’urgence sur ces sites, ce qui pourrait au moins empêcher l’effondrement progressif des structures restantes. Fort de ce constat, il convient de rappeler qu’en vertu de l’article 4 de la Convention, l’obligation d’assurer l’identification, la protection, la conservation, la mise en valeur et la transmission du patrimoine culturel et naturel aux générations futures incombe avant tout à l’État partie. Jusqu’à maintenant, tous les travaux et les efforts de conservation ont été couverts par divers projets FiT UNESCO et autres projets bilatéraux, et il convient de souligner qu’il est grand temps que l’État partie consacre un financement minimal au bien, en particulier aux sites qui disposent de fonds internationaux pour réaliser les travaux de conservation nécessaires, et sans lesquels la disparition de ces sites serait inéluctable, aboutissant à la perte de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien.

La reprise de la réunion du groupe de travail d’experts de Bamiyan, organisée par l’intermédiaire du projet FiT UNESCO/Japon, est également accueillie avec satisfaction. Il est toutefois recommandé que le Comité attire l’attention de l’État partie sur le fait que ce mécanisme est conçu comme un moyen de faciliter la coordination entre les différents experts/organismes internationaux qui interviennent à travers les diverses activités liées à la conservation du bien et qui ne sont pas censés fonctionner comme un mécanisme de gestion du bien. C’est pourquoi il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de fournir des informations précises sur la mise en œuvre du plan de gestion et sur la manière dont il est intégré dans le schéma directeur de la ville de Bamiyan.

Le rôle efficace joué par le schéma directeur culturel, établi en 2007 en corrélation avec le schéma directeur de la ville de Bamiyan, est dûment pris en compte. Jusqu’ici, il semble que ce mécanisme ait permis de contrôler les fortes pressions de développement à l’intérieur et autour du bien. Cependant, les préoccupations de l’État partie face à la pression du développement croissante sont à prendre en compte, ainsi que le souhait de l’État partie de réviser le schéma directeur culturel et de modifier le tracé des limites du bien afin de refléter pleinement la valeur de paysage culturel.

En ce qui concerne le Centre culturel et musée de Bamiyan, l’État partie n’a pas suivi la demande du Comité aux précédentes sessions (voir Décisions 38 COM 7A.15 et 39 COM 7A.39) de soumettre des informations détaillées, y compris une évaluation d’impact sur l’environnement (EIE), pour tout projet de développement majeur à l’intérieur ou à proximité du bien, ainsi que les services proposés aux visiteurs, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives avant de prendre toute décision irréversible. Il est donc recommandé que le Comité regrette qu’aucune information sur l’EIE du Centre culturel et musée de Bamiyan n’ait été soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, ce qui va à l’encontre du paragraphe 172 des Orientations.

Comme aucune avancée n’a été constatée dans en terme de développement des capacités, il est recommandé que le Comité réitère son encouragement à l’État partie à élaborer et mettre en œuvre, avec l’appui de donateurs internationaux, un programme de renforcement des capacités afin d’améliorer les compétences locales et nationales en matière de conservation et de gestion du patrimoine, y compris le développement de la capacité de contribution des communautés locales à la sauvegarde du bien.

Enfin, l’importance du prochain colloque international sur « L’avenir des statues des Bouddhas de Bamiyan », qui doit avoir lieu à Tokyo en septembre 2017, est reconnue et les informations sur les conclusions du colloque devraient être communiquées au Centre du patrimoine mondial.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.54
Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) (C 208 rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la Décision 40 COM 7A.26, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Accueille avec satisfaction l’approbation de la Phase V du projet du Fonds-en-dépôt (FiT) UNESCO/Japon pour la sauvegarde des niches des Bouddhas de Bamiyan en 2016, qui a permis de reprendre les diverses activités de conservation tant attendues sur les niches ouest des Bouddhas et l’organisation de la réunion du groupe de travail d’experts de Bamiyan en décembre 2016 ;
  4. Exprime sa préoccupation au sujet de l’état de conservation des autres composantes du bien qui se sont sérieusement détériorées et présentent un danger d’effondrement imminent, à l’exception du site de Shari Gholgholah où des activités d’urgence ont été menées en 2015-2016 en même temps que d’autres travaux de conservation, et prie instamment l’État partie d’allouer un montant minimum de financement aux composantes qui n’ont pas reçu de fonds internationaux, car ces dernières risquent sinon de s’écrouler de manière irréparable et de causer par là même la perte de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle procure un soutien technique et financier non seulement à la vallée de Bamiyan, mais aussi aux autres composantes de ce bien en série, comme Shahri-Zohak, Kakrak et Shari Gholgholah, afin d’aider l’État partie à atteindre l’État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) adopté par le Comité en 2007 ;
  6. Note que le Schéma directeur culturel, ainsi que le Schéma directeur de la ville, ont fonctionné de manière efficace pour contrôler les pressions de développement croissante à l’intérieur et autour du bien, et prie aussi instamment l’État partie de continuer à mettre en œuvre avec vigilance ce cadre de protection ;
  7. Prend acte de l’intention de l’État partie de réviser le schéma directeur culturel afin de mieux répondre aux pressions de développement croissantes, et exprime tout son soutien à la proposition de l’État partie de réviser le tracé des limites du bien afin de refléter pleinement les valeurs de paysage culturel ;
  8. Regrette profondément que des décisions irréversibles concernant le Centre culturel et musée de Bamiyan aient été prises sans en informer le Comité, ce qui va à l’encontre du paragraphe 172 des Orientations, et que la construction ait progressé sans qu’aucune information détaillée n’ait été soumise, y compris une évaluation d’impact sur l’environnement (EIE), au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  9. Note également que, dans le cadre du projet FiT UNESCO/Japon, il est prévu d’organiser un colloque international en septembre 2017 pour discuter de la conservation à long terme des niches des Bouddhas, en tenant compte du souhait de l’État partie de reconstruire au moins en partie l’une d’entre elles, et que la réunion discutera également de propositions de reconstruction partielle, et demande à l’État partie de soumettre les conclusions du colloque, ainsi que toutes les propositions ou options retenues, pour examen par les Organisations consultatives et prise en considération par le Comité du patrimoine mondial ;
  10. Accueille également avec satisfaction le déploiement de gardiens mis en place dans chaque composante du bien, en complément des agents de police déployés par le Ministère de l’Intérieur, qui ensemble peuvent arrêter efficacement tout trafic illicite du bien culturel et améliorer la sécurité des sites ;
  11. Prie en outre instamment l’État partie de revoir, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, le calendrier de mise en œuvre des mesures correctives, et de soumettre ce calendrier révisé au Centre du patrimoine mondial, pour examen par le Comité ;
  12. Réitère son encouragement à l’État partie à élaborer et mettre en œuvre, avec le soutien de donateurs internationaux, un programme de renforcement des capacités destiné à consolider les capacités locales et nationales en matière de conservation et de gestion du patrimoine, y compris développer la capacité de contribution des communautés locales à sauvegarder le bien ;
  13. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  14. Décide de maintenir le Paysage culturel et les vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
41 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 41 COM 7A.54)
    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 41 COM 7A.55)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 41 COM 7A.2)
    • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 41 COM 7A.23)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 41 COM 7A.24)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 41 COM 7A.6)
    • Égypte, Abou Mena (décision 41 COM 7A.32)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 41 COM 7A.1)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 41 COM 7A.3)
    • Îles Salomon, Rennell Est (décision 41 COM 7A.19)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 41 COM 7A.18)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 41 COM 7A.33)
    • Iraq, Hatra (décision 41 COM 7A.34)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 41 COM 7A.35)
    • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 41 COM 7A.36)
    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 41 COM 7A.40)
    • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 41 COM 7A.37)
    • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 41 COM 7A.38)
    • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 41 COM 7A.39)
    • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 41 COM 7A.41)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 41 COM 7A.14)
    • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 41 COM 7A.28)
    • Mali, Tombouctou (décision 41 COM 7A.29)
    • Mali, Tombeau des Askia (décision 41 COM 7A.30)
    • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 41 COM 7A.56)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 41 COM 7A.15)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 41 COM 7A.31)
    • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 41 COM 7A.57)
    • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 41 COM 7A.42)
    • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 41 COM 7A.43)
    • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 41 COM 7A.25)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 41 COM 7A.26)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 41 COM 7A.44)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 41 COM 7A.45)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 41 COM 7A.46)
    • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 41 COM 7A.47)
    • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 41 COM 7A.48)
    • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 41 COM 7A.49)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 41 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 41 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 41 COM 7A.8)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 41 COM 7A.9)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 41 COM 7A.10)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 41 COM 7A.11)
    • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 41 COM 7A.17)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 41 COM 7A.16)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 41 COM 7A.21)
    • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 41 COM 7A.22)
    • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 41 COM 7A.27)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 41 COM 7A.51)
    • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 41 COM 7A.52)
    • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 41 COM 7A.53)
        Projet de décision : 41 COM 7A.54

        Le Comité du patrimoine mondial,

        1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
        2. Rappelant la Décision 40 COM 7A.26, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
        3. Accueille avec satisfaction l’approbation de la Phase V du projet du Fonds-en-dépôt (FiT) UNESCO/Japon pour la sauvegarde des niches des Bouddhas de Bamiyan en 2016, qui a permis de reprendre les diverses activités de conservation tant attendues sur les niches ouest des Bouddhas et l’organisation de la réunion du groupe de travail d’experts de Bamiyan en décembre 2016 ;
        4. Exprime sa préoccupation au sujet de l’état de conservation des autres composantes du bien qui se sont sérieusement détériorées et présentent un danger d’effondrement imminent, à l’exception du site de Shari Gholgholah où des activités d’urgence ont été menées en 2015-2016 en même temps que d’autres travaux de conservation, et prie instamment l’État partie d’allouer un montant minimum de financement aux composantes qui n’ont pas reçu de fonds internationaux, car ces dernières risquent sinon de s’écrouler de manière irréparable et de causer par là même la perte de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
        5. Lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle procure un soutien technique et financier non seulement à la vallée de Bamiyan, mais aussi aux autres composantes de ce bien en série, comme Shahri-Zohak, Kakrak et Shari Gholgholah, afin d’aider l’État partie à atteindre l’État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) adopté par le Comité en 2007 ;
        6. Note que le Schéma directeur culturel, ainsi que le Schéma directeur de la ville, ont fonctionné de manière efficace pour contrôler les pressions de développement croissante à l’intérieur et autour du bien, et prie aussi instamment l’État partie de continuer à mettre en œuvre avec vigilance ce cadre de protection ;
        7. Prend acte de l’intention de l’État partie de réviser le schéma directeur culturel afin de mieux répondre aux pressions de développement croissantes, et exprime tout son soutien à la proposition de l’État partie de réviser le tracé des limites du bien afin de refléter pleinement les valeurs de paysage culturel ;
        8. Regrette profondément que des décisions irréversibles concernant le Centre culturel et musée de Bamiyan aient été prises sans en informer le Comité, ce qui va à l’encontre du paragraphe 172 des Orientations, et que la construction ait progressé sans qu’aucune information détaillée n’ait été soumise, y compris une évaluation d’impact sur l’environnement (EIE), au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
        9. Note également que, dans le cadre du projet FiT UNESCO/Japon, il est prévu d’organiser un colloque international en septembre 2017 pour discuter de la conservation à long terme des niches des Bouddhas, en tenant compte du souhait de l’État partie de reconstruire au moins en partie l’une d’entre elles, et que la réunion discutera également de propositions de reconstruction partielle, et demande à l’État partie de soumettre les conclusions du colloque, ainsi que toutes les propositions ou options retenues, pour examen par les Organisations consultatives et prise en considération par le Comité du patrimoine mondial ;
        10. Accueille également avec satisfaction le déploiement de gardiens mis en place dans chaque composante du bien, en complément des agents de police déployés par le Ministère de l’Intérieur, qui ensemble peuvent arrêter efficacement tout trafic illicite du bien culturel et améliorer la sécurité des sites ;
        11. Prie en outre instamment l’État partie de revoir, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, le calendrier de mise en œuvre des mesures correctives, et de soumettre ce calendrier révisé au Centre du patrimoine mondial, pour examen par le Comité ;
        12. Réitère son encouragement à l’État partie à élaborer et mettre en œuvre, avec le soutien de donateurs internationaux, un programme de renforcement des capacités destiné à consolider les capacités locales et nationales en matière de conservation et de gestion du patrimoine, y compris développer la capacité de contribution des communautés locales à sauvegarder le bien ;
        13. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
        14. Décide de maintenir le Paysage culturel et les vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
        Année du rapport : 2017
        Afghanistan
        Date d'inscription : 2003
        Catégorie : Culturel
        Critères : (i)(ii)(iii)(iv)(vi)
        Liste en péril (dates) : 2003-présent
        Documents examinés par le Comité
        Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
        Rapport (2017) .pdf
        arrow_circle_right 41COM (2017)
        Exports

        * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

        ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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