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Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan

Afghanistan
Facteurs affectant le bien en 2012*
  • Activités illégales
  • Troubles civils
  • Autres menaces :

    Risque d’effondrement imminent des niches des bouddhas géants; Détérioration irréversible des peintures murales; Présence de mines anti-personnel et de munitions non explosées.

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Risque d’effondrement imminent des niches des bouddhas géants 
  • Détérioration irréversible des peintures murales 
  • Pillage, trafic illicite et fouilles illégales des éléments du patrimoine culturel 
  • Utilisation de certaines zones du patrimoine par des postes militaires 
  • Présence de mines anti-personnel et de munitions non explosées
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Sécurité du site non assurée 
  • Stabilité à long terme des niches des bouddhas géants non assurée 
  • État de conservation des vestiges archéologiques et des peintures murales non approprié 
  • Plan de gestion et schéma directeur culturel (plan de zonage protecteur) non mis en œuvre
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2012

Montant total accordé au bien : 4 781 737 dollars EU (2003-2011) du Fonds-en-dépôt japonais.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2012
Demandes approuvées : 1 (de 2002-2002)
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
2002 Training for national and local authorities in the ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2012**

Aucune mission de suivi réactif n’a été effectuée ; novembre 2010 : mission consultative Centre du patrimoine mondial/ICCROM ; avril 2011 : mission consultative UNESCO Kaboul/mission consultative ICOMOS ; des missions d’experts de l’UNESCO ont été envoyées tous les ans depuis 2002 dans le cadre de la mise en œuvre de projets spécifiques. 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2012

Aucun rapport sur l’état de conservation n’a été soumis par l’État partie en date du 20 avril 2012. Toutefois, des informations ont été obtenues à partir de rapports techniques du projet UNESCO/Fonds-en-dépôt japonais pour la préservation du patrimoine mondial culturel de Bamiyan phase III, et d’exposés présentés lors de la dixième réunion du groupe de travail d’experts de Bamyan, tenue à Tokyo, Japon, du 6 au 8 décembre 2011. Sur la mise en œuvre des mesures correctives, on a pu noter les progrès suivants :

a) Garantir la sécurité du bien

Il a été suggéré à l’État partie d’entreprendre des programmes éducatifs et de sensibilisation du public pour lutter contre le trafic illicite des antiquités ; il lui a aussi été recommandé d’intégrer les récentes fouilles dans le plan de sécurité du site (notamment MO/monastère oriental et MR/monastère royal). Cette activité de sensibilisation du public a été organisée à Bamiyan à la mi-juin 2012.

b) Assurer la stabilité à long terme des niches des bouddhas géants et l’installation d’un système de suivi permanent

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ont été informés que l’accessibilité à la galerie inférieure de la niche du bouddha sera améliorée pour des raisons de sécurité et que, malgré le fait que des travaux de stabilisation d’urgence sur le bouddha ouest aient commencé depuis septembre 2011, il reste à effectuer des consolidations urgentes, en particulier à l’entrée de la niche ouest, où une fissure subit une vibration sismique permanente et risque de s’effondrer.

c) Assurer un bon état de conservation des vestiges archéologiques et des peintures murales

Bien que l’Institut National de Recherche pour le Patrimoine culturel (NRICP) de Tokyo, en étroite collaboration avec des techniciens en conservation nationaux, ait entrepris et assuré avec succès une certaine conservation des peintures murales de la falaise de Bamiyan, il convient de développer ces activités. Les mesures complémentaires requises incluent notamment l’identification et l’exécution d’actions de conservation d’urgence des peintures murales, ainsi que la recherche archéologique, le nettoyage, le drainage, la réparation et la protection des vestiges archéologiques. Ceci doit aussi être étendu à d’autres sites, notamment Shar-i-Zohak, Shar-i-Gholghola, Quala-i-Kaphari, Kakrak et Fuladi. Il a été signalé que les autorités afghanes achèteraient de plus en plus de terres, y compris des terrains recélant des vestiges archéologiques dans la vallée de Bamiyan, surtout sur les sites récemment fouillés par la mission archéologique française.

d) Mettre en œuvre le plan de gestion et le schéma directeur culturel

On constate des progrès dans l’élaboration du premier rapport d’avancement annuel (juin 2010-juin 2011) pour la préparation d’un plan de gestion du Paysage culturel et des vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan, établi par des spécialistes de l’Université d’Aix-la-Chapelle (Allemagne) en étroite collaboration avec les autorités locales en novembre 2011. Ils considèrent qu’une condition préalable de ce processus est l’achèvement d’une carte des sites archéologiques à lire de manière croisée avec le schéma directeur culturel pour éviter d’endommager des vestiges archéologiques éventuellement enfouis.

e) Interventions sur les deux principales niches où les bouddhas ont été détruits

Aucun progrès n’a été réalisé au sujet des différentes propositions des experts concernant des interventions possibles sur les deux principales niches, et la mise en valeur de ces dernières.

f) Projets d’aménagements, notamment la construction de la route de Fuladi

Selon les informations communiquées par l’UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets), le projet de construction d’une route dans la vallée de Fuladi a pour but d’améliorer le médiocre réseau routier de Bamiyan et de développer l’accès aux marchés et des possibilités commerciales pour les foyers ruraux, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et de la vulnérabilité dans la vallée de Fuladi qui fait partie du site de Bamyan. En outre, le Centre du patrimoine mondial avait porté à l’attention de l’État partie que tout aménagement prévu devait être soumis et étudié avant qu’une décision qui pourrait être difficilement réversible soit prise, conformément au Paragraphe 172 des Orientations.

g) Approbation de la phase IV du projet de sauvegarde de Bamiyan

Le Fonds-en-dépôt japonais de l’UNESCO pour la préservation du patrimoine mondial culturel de Bamiyan phase IV du projet représente 1,5 million de dollars EU pour la période 2012- 2014. Cette phase a été approuvée et est opérationnelle depuis fin mars 2012. Les fonds doivent être utilisés pour mettre en œuvre un programme de sauvegarde du cadre du « Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan », bien du patrimoine mondial.

Résultat de la dixième réunion du groupe de travail d’experts (Tokyo, 6-8 décembre 2011)

La dixième réunion du groupe de travail d’experts organisée à Tokyo, Japon, du 6 au 8 décembre 2011 a débattu des initiatives en cours pour la conservation et le développement durable du bien et les a jugées totalement en cohérence avec l’UNDAF (Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement) et la stratégie de développement national afghane. La conservation du bien a été considérée comme contribuant à favoriser la paix et à stimuler le développement durable pour la population afghane. Enfin, il a été proposé de redéfinir le calendrier pour parvenir à l’état de conservation souhaité et au retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril sur une période plus longue que ce qui était initialement prévu (2013).

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2012

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent que l’État partie n’a pas soumis de rapport sur l’état de conservation, mais considèrent selon les informations reçues d’autres sources, que l’avancement de l’État partie pour assurer la sécurité du site est satisfaisant ; on pourrait cependant augmenter les effectifs des forces de sécurité.

Dans ce contexte, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives estiment que pendant la finalisation du plan de gestion, le schéma directeur culturel et le rapport d’avancement annuel (juin 2010-juin 2011) pour la préparation d’un plan de gestion devraient être communiqués à tous les intervenants nationaux et internationaux concernés et devraient constituer la référence pour la stratégie d’aménagement d’ensemble de la vallée. Ils réaffirment également l’importance de faire appliquer les codes de construction et les contrôles des aménagements dans le périmètre du bien et de ses zones tampons et autres zones protégées selon la loi afghane de 2004 sur la protection des biens historiques et culturels.

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives constatent qu’aucun progrès n’a été fait pour définir une démarche de mise en valeur des deux niches des bouddhas, et ils soulignent la nécessité de fonder les projets à cet égard sur les facteurs indiqués dans la décision 35 COM 7A.25.

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives recommandent que le Comité rappelle qu’il est essentiel que toute décision sur les projets d’aménagements prévus soit fondée sur une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP), conformément au Guide de l’ICOMOS pour les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial, et soit considérée dans le cadre de l’élaboration actuelle du plan de gestion.

Ils constatent en outre que, comme l’a montré la dixième réunion du groupe de travail d’experts, le calendrier précédemment proposé pour 2013 pour la mise en œuvre des mesures correctives ne peut être tenu et doit être révisé et prolongé pour permettre d’atteindre peu à peu l’état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2012
36 COM 7A.26
Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) (C 208 rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.   Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7A.Add,

2.   Rappelant la décision 35 COM 7A.25, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011), 

3.   Regrette qu’aucun rapport n’ait été soumis par l’État partie, comme demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session (UNESCO, 2011) ;

4.   Note la réalisation du premier rapport d’avancement annuel (juin 2010-juin 2011) concernant la préparation d’un plan de gestion pour le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan ;

5.   Prie instamment l’État partie de finaliser le plan de gestion du Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan, en y ajoutant une stratégie de gestion d’ensemble du bien en tant que paysage culturel ;

6.   Réitère sa demande à l’État partie, lorsqu’il étudiera les différentes options pour le traitement des niches des bouddhas, de veiller à ce que les projets soient fondés sur des études de faisabilité incluant :

a)  une approche d’ensemble de la conservation et de la mise en valeur du bien,

b)  une philosophie pertinente de la conservation basée sur la valeur universelle exceptionnelle du bien,

c)  des solutions techniques et financières pour la mise en œuvre des projets prévus ;

7.   Réitère également sa demande à l’État partie de soumettre des informations sur tout aménagement prévu, en particulier le projet routier de la vallée de Fuladi, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, ainsi qu’une évaluation d’impact sur l’environnement (EIE), conformément au Guide de l’ICOMOS pour les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial ;

8.   Prie également instamment l’État partie de veiller à ce que le schéma directeur culturel soit respecté par tous les acteurs nationaux et internationaux concernés intervenant dans la vallée ; et prie en outre instamment l’État partie de faire appliquer les codes de construction et la réglementation sur les aménagements dans les zones tampons du bien et autres zones protégées selon la loi afghane de 2004 sur la protection des biens historiques et culturels ;

9.   Demande à l’État partie de poursuivre son travail sur la mise en œuvre des mesures correctives adoptées, et d’établir, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un calendrier révisé pour la mise en œuvre de ces mesures correctives, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013 ;

10.  Invite la communauté internationale à continuer à fournir un soutien technique et financier pour la protection et la gestion du bien, pour parvenir à l’état de conservation souhaité ;

11.  Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013 ;

12.  Décide de maintenir le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

36 COM 8C.2
Établissement de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.    Faisant suite à l’examen des rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-12/36.COM/7A et WHC-12/36.COM/7A.Add),

2.    Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 36 COM 7A.25)
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 36 COM 7A.26)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 36 COM 7A.15)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 36 COM 7A.33)
    • Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 36 COM 7A.16)
    • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 36 COM 7A.2)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 36 COM 7A.3)
    • Égypte, Abou Mena (décision 36 COM 7A.20)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 36 COM 7A.14)
    • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 36 COM 7A.9)
    • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 36 COM 7A.30)
    • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 36 COM 7A.31)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 36 COM 7A.17)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 36 COM 7A.13)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 36 COM 7A.21)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 36 COM 7A.22)
    • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 36 COM 7A.23.I)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 36 COM 7A.10)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 36 COM 7A.11)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 36 COM 7A.18)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 36 COM 7A.34)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 36 COM 7A.1)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 36 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 36 COM 7A.5)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 36 COM 7A.6)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 36 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 36 COM 7A.8)
    • République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision 36 COM 7A.27)
    • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 36 COM 7A.19)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 36 COM 7A.12)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 36 COM 7A.32)
    • Venezuela, Coro et son port (décision 36 COM 7A.35)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 36 COM 7A.24)
Projet de décision : 36 COM 7A.26

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 35 COM 7A.25, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011), 

3. Regrette qu’aucun rapport n’ait été soumis par l’État partie, comme demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session (UNESCO, 2011) ;

4. Note la réalisation du premier rapport d’avancement annuel (juin 2010-juin 2011) concernant la préparation d’un plan de gestion pour le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan ;

5. Prie instamment l’État partie de finaliser le plan de gestion du Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan, en y ajoutant une stratégie de gestion d’ensemble du bien en tant que paysage culturel ;

6. Réitère sa demande à l’État partie, lorsqu’il étudiera les différentes options pour le traitement des niches des bouddhas, de veiller à ce que les projets soient fondés sur des études de faisabilité incluant :

a) Une approche d’ensemble de la conservation et de la mise en valeur du bien,

b) Une philosophie pertinente de la conservation basée sur la valeur universelle exceptionnelle du bien,

c) Des solutions techniques et financières pour la mise en œuvre des projets prévus ;

7. Réitère également sa demande à l’État partie de soumettre des informations sur tout aménagement prévu, en particulier le projet routier de la vallée de Fuladi, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, ainsi qu’une évaluation d’impact sur l’environnement (EIE), conformément au Guide de l’ICOMOS pour les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial ;

8. Prie également instamment l’État partie de veiller à ce que le schéma directeur culturel soit respecté par tous les acteurs nationaux et internationaux concernés intervenant dans la vallée ; et prie en outre instamment l’État partie de faire appliquer les codes de construction et la réglementation sur les aménagements dans les zones tampons du bien et autres zones protégées selon la loi afghane de 2004 sur la protection des biens historiques et culturels ;

9. Demande à l’État partie de poursuivre son travail sur la mise en œuvre des mesures correctives adoptées, et d’établir, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un calendrier révisé pour la mise en œuvre de ces mesures correctives, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013 ;

10. Invite la communauté internationale à continuer à fournir un soutien technique et financier pour la protection et la gestion du bien, pour parvenir à l’état de conservation souhaité ;

11. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013.

12. Décide de maintenir le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2012
Afghanistan
Date d'inscription : 2003
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(ii)(iii)(iv)(vi)
Liste en péril (dates) : 2003-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 36COM (2012)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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