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Rizières en terrasses des cordillères des Philippines

Philippines
Facteurs affectant le bien en 2014*
  • Activités de gestion
  • Activités illégales
  • Cadre juridique
  • Modifications des valeurs associées à ce patrimoine
  • Perturbations du mode de vie et des systèmes de savoir traditionnels
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence d'un financement durable pour les agences de gestion efficaces ;
  • Mise en œuvre du plan de conservation et de gestion par des dispositions opérationnelles ;
  • Mise en œuvre des plans de zonage et d’occupation des sols ;
  • Nécessité d’un plan de gestion du tourisme intégré pour contrôler les projets d’infrastructures liés au tourisme ;
  • Vulnérabilité aux catastrophes naturelles.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2014

Montant total accordé au bien : 20 000 dollars EU provenant du Fonds-en-dépôt italien pour un voyage d’étude, 47 000 dollars EU du programme de participation de l’UNESCO au titre de l’aide d’urgence suite au typhon Emong en mai 2009, 40 000 dollars EU provenant du Fonds-en-dépôt néerlandais pour la stabilisation urgente et la restauration des rizières en terrasses suite au typhon Juaning en juillet 2011. 

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Demandes approuvées : 4 (de 1994-2001)
Montant total approuvé : 153 200 dollars E.U.
2001 Emergency Technical Co-operation for the enhancement of ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
1998 GIS for mapping the Rice Terraces of the Philippines ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1997 Preparation of a technical project for the mapping of ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1994 Preparation of a nomination file for Cordillera Rice ... (Approuvé)   13 200 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014

L’État partie a transmis des rapports sur l’état de conservation le 1er janvier 2013 et le 5 mars 2014, disponibles à l’adresse suivante : https://whc.unesco.org/fr/list/722/documents, qui note les avancées suivantes :

  • Interventions sur les terrasses : le financement de la réfection des rizières en terrasses et des systèmes d’irrigation communaux endommagés par le typhon a été assuré. Les interventions ont répondu aux facteurs de dégradation et ont assuré des mesures de stabilisation — construction de murs de protection par exemple — elles ont aussi bénéficié aux riziculteurs en leur garantissant des revenus. Un projet est à l’étude pour développer un « modèle de paysage culturel vivant » comprenant le tourisme durable, le patrimoine, l’agriculture et les industries culturelles.
  • Sauvegarde de l’identité culturelle et du patrimoine des Ifugao : deux ordonnances ont été approuvées au niveau provincial, l’une sur le code du tourisme, et l’autre sur le code culturel Ifugao. L’ordonnance portant sur le code culturel souligne les principes et orientations pour la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel des Ifugao. Le code du tourisme cherche à guider les activités en rapport avec l’industrie touristique dans la province. Six projets de sauvegarde de la culture immatérielle ont été mis en œuvre et le renforcement des capacités s’est poursuivi en relation avec les traditions vivantes.
  • Dispositifs de gestion : le conseil législatif provincial est en train de débattre des orientations pour le bien et ses zones tampons, et du plan de réorganisation du gouvernement provincial. Les orientations comprennent une cartographie servant de base à la planification et à la prise de décision. La rédaction du schéma directeur 2014-2023 des rizières en terrasses Ifugao a commencé avec la consultation des communautés. Le gouvernement provincial a adopté le concept du système Muyung en tant qu’outil de gestion des projets forestiers. S’agissant de l’obligation d’évaluation des impacts environnementaux (EIE) des projets de développement, elle fait maintenant partie de l’ordonnance provinciale « Code environnemental de la province d’Ifugao ». La possibilité de l’adoption d’une législation nationale visant à déclarer le bien « zone critique de l’environnement » est à l’étude.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014

L’État partie a effectivement soutenu ses efforts, qui se sont traduits par une amélioration des conditions de conservation et de gestion du bien. L’approche locale de la protection du bien prend davantage de temps avant de devenir pleinement fonctionnelle, en raison des consultations et de l’implication d’un éventail varié de communautés et de parties prenantes. Cette approche est toutefois critique pour sécuriser la pérennité des dispositifs de gestion car elle garantit le fait que les personnes vivant au sein du bien et/ou dont les sources de revenus sont liées au bien accepteront le système de gestion et contribueront à la réussite de sa mise en œuvre.

Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à continuer de financer et de soutenir énergiquement la mise en œuvre des mesures correctives précédemment identifiées et qui ne se rapportent pas seulement à la conservation physique de la structure, mais aussi aux pratiques et au patrimoine immatériel associés. Des efforts doivent également être faits pour finaliser l’actualisation du schéma directeur et s’assurer de la cohérence entre l’outil principal de planification et les différentes dispositions en cours d’adoption via des procédures législatives aux niveaux national et provincial, tels que les projets de loi et les ordonnances. Il est également important que l’usage foncier et le cadastre communautaires soient intégrés dans des outils de planification formels pour assurer leur validation et leur application. L’État partie devrait poursuivre une diffusion large et la procédure de consultation s’agissant du développement de la planification et des outils réglementaires.

Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7B.20
Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (Philippines) (C 722)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 36 COM 7B.29 adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),
  3. Reconnaissant les progrès continus réalisés, accueille favorablement l’engagement de l’État partie à soutenir ses efforts de conservation et de gestion concernant ce bien vulnérable ;
  4. Encourage l’État partie à poursuivre ses actions fondées sur les mesures correctives établies pour le bien, avec une attention particulière pour ce qui suit :
    1. Intégrer l’usage foncier et le cadastre communautaires au schéma directeur pour informer localement des prises de décision,
    2. Finaliser la procédure de planification pour l’actualisation du schéma directeur par une démarche de consultation élargie, intégrer les dispositions des ordonnances adoptées et des textes de loi, et soumettre une version électronique et trois exemplaires imprimés du schéma directeur révisé pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives,
    3. Assurer une diffusion large des résultats du schéma directeur et des dispositions et réglementations applicables pour la protection et la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel ;
  5. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2015, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
Projet de décision :   38 COM 7B.20

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B,

2.  Rappelant la décision 36 COM 7B.29 adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),

3.  Reconnaissant les progrès continus réalisés, accueille favorablement l’engagement de l’État partie à soutenir ses efforts de conservation et de gestion concernant ce bien vulnérable ;

4.  Encourage l’État partie à poursuivre ses actions fondées sur les mesures correctives établies pour le bien, avec une attention particulière pour ce qui suit :

a)  Intégrer l’usage foncier et le cadastre communautaires au schéma directeur pour informer localement des prises de décision,

b)  Finaliser la procédure de planification pour l’actualisation du schéma directeur par une démarche de consultation élargie, intégrer les dispositions des ordonnances adoptées et des textes de loi, et soumettre une version électronique et trois exemplaires imprimés du schéma directeur révisé pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives,

c)  Assurer une diffusion large des résultats du schéma directeur et des dispositions et réglementations applicables pour la protection et la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel ;

5.  Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.

Année du rapport : 2014
Philippines
Date d'inscription : 1995
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)(v)
Liste en péril (dates) : 2001-2012
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2014) .pdf
arrow_circle_right 38COM (2014)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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