Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Um er-Rasas (Kastrom Mefa’a)

Jordanie
Facteurs affectant le bien en 2013*
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
  • Autres menaces :

    Structures instables et manque de sécurité

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Structures instables et manque de sécurité ;
  • Absence de plan de conservation global ;
  • Absence de structure et de plan de gestion ;
  • Vaste projet d'aménagement touristique avec de nouvelles constructions.
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2013

Montant total accordé : 6 000 dollars EU du fonds-en-dépôt italien

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2013
Demandes approuvées : 2 (de 2007-2009)
Montant total approuvé : 34 750 dollars E.U.
2009 Investigations and emergency measures for the ... (Approuvé)   18 750 dollars E.U.
2007 Restoration of the "Stylite" tower of Um Er Rasas (NOT ... (Approuvé)   16 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2013**

Mars-avril 2005 : mission de suivi réactif de l’ICOMOS ; novembre 2006 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; mars 2008 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; juillet 2008 : mission d’experts du Centre du patrimoine mondial pour la tour du stylite.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2013

Le 4 février 2013, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation couvrant les aspects suivants : conservation de la tour du stylite, développement du plan de gestion, suivi de l’état du site et accès public au site.

a)  Tour du stylite

En réponse à la demande formulée par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session concernant la finalisation d’un « projet de restauration et de conservation de la tour du stylite reposant sur des bases techniques et scientifiques solides », l’État partie a entrepris une série de mesures de suivi : minutieux travail de documentation de la tour à l’aide de la technologie de numérisation laser, installation de quatre dispositifs spéciaux de contrôle des fissures, formulaires devant être utilisés par le personnel du Département des Antiquités (DoA) sur le bien et utilisation de l’étude pierre par pierre réalisée en 2009. En ce qui concerne la documentation par balayage laser, effectuée fin 2012, l’État partie prévoit d’utiliser les données pour suivre l’évolution des fissures sur les façades de la tour deux fois par an. Les résultats de la numérisation sont joints en annexe au rapport de l’État partie, mais aucune précision n’est apportée sur la méthodologie afférente au suivi. En ce qui concerne les dispositifs spéciaux de contrôle des fissures, une lecture sur site est prévue quatre fois par an et un formulaire spécial a été produit par le Département des Antiquités à cette fin, mais aucun résultat n’a été communiqué à ce jour.

En termes de conservation, l’État partie envisage de minimiser son intervention sur la tour en raison de son fragile état structurel. Il est actuellement procédé à un examen de la chambre haute (aucun délai de réalisation n’a été communiqué) en vue de diverses interventions possibles : piquage des murs aux endroits où le matériau a disparu en raison de fissures et installation de conduites d’évacuation à travers la rigole existante. Cela complèterait l’installation d’un filet pour prévenir toute dégradation ultérieure de la partie supérieure des murs. La pose de piques en acier inoxydable est envisagée pour protéger la pièce des effets de la nidification. Aucune documentation détaillant ces propositions n’a été fournie.

En ce qui concerne les murs de la tour, une ceinture externe en acier inoxydable est actuellement utilisée pour arrêter l’expansion des fissures et deux autres ceintures en acier inoxydable sur le haut de la tour sont envisagées par l’État partie qui considère que cette intervention est la plus appropriée à ce stade, au vu des ressources et technologies acuellement disponibles dans le pays. En ce qui concerne la conservation des façades, l’État partie envisage de combler les lézardes avec des pierres et de réparer les ouvertures plus petites au mortier. Certaines informations sont données sur les ceintures en acier inoxydable mais ne suffisent pas à montrer comment fonctionne le système proposé.

b)  Plan de gestion

L’État partie considère qu’un nouveau plan de gestion doit être élaboré pour le bien en raison d’un certain nombre de changements survenus à la suite de l’ouverture du centre d’information des visiteurs et en raison de la modification envisagée des limites du bien afin d’inclure une nouvelle composante. Il n’est pas clairement dit si le plan de gestion qui semble avoir été élaboré lors des années précédentes, mais qui n’a pas encore été complété ni soumis, sera adapté ou sera abandonné. L’État partie déclare avoir obtenu une aide financière de la part de la Commission européenne pour élaborer un nouveau plan de gestion sur une période de 18 mois, à compter du jour de signature de l’accord (prévue en mars 2013).

c)  Suivi (autre que celui relatif à la tour du stylite)

L’État partie a élaboré un formulaire de suivi qu’il a joint au rapport. Toutefois, aucun résultat de l’application de cet outil n’a été communiqué. Des archéologues et un conservateur de mosaïques sont actuellement formés, notamment sur les questions de suivi.

d)  Accès et utilisation publics

Le centre d’information des visiteurs, inauguré en 2012, semble jouer un rôle important en matière d’orientation et d’interprétation. L’État partie fait part de son intention d’impliquer la communauté locale dans l’élaboration du plan de gestion du bien.

L’État partie a commencé une nouvelle évaluation de l’état de l’ensemble des composantes du bien. Les résultats de cette évaluation, qui n’ont pas été communiqués dans le rapport de l’État partie, devraient être évalués en juin 2013 et permettront la définition de mesures de conservation.

Les fouilles ont été interrompues sur le bien tant qu’une réglementation appropriée ne sera pas définie et le plan de gestion terminé. Le DoA a émis de nouvelles réglementations cette année en matière de sondages et de fouilles archéologiques. Un article spécifique (n° 17) concernant les sites du patrimoine mondial en Jordanie a été inclus dans les « Réglementations en matière de sondages et fouilles archéologiques en Jordanie ».

 

Dans le cadre de l’inventaire rétrospectif, l’État partie a soumis une carte montrant les limites originales du bien ainsi qu’un projet de modification des limites afin d’instaurer une zone tampon. Toutefois, des ajustements doivent encore être apportés à ces cartes qui seront présentées à la prochaine session du Comité du patrimoine mondial.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2013

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives prennent note des informations communiquées par l’État partie mais notent également que plusieurs problèmes n’ont pas encore été traités. Une attention importante est accordée à la tour du stylite dans le rapport mais aucune information n’est donnée sur les autres éléments clés du bien tels que le castrum ou l’église Saint-Christophe. Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives souhaitent rappeler que le plan de gestion, qu’il soit entièrement nouveau ou qu’il s’inspire du projet existant, devrait inclure un plan de conservation, une politique de recherche archéologique et un plan d’utilisation publique. La conservation du bien en général doit être la priorité. Finalement, il est essentiel que tous les détails des travaux de restauration envisagés pour la tour du stylite soient soumis au Centre du patrimoine mondial pour examen avant d’engager leur mise en œuvre.

Décisions adoptées par le Comité en 2013
37 COM 7B.51
Um er-Rasas (Kastrom Mefa’a) (Jordanie) (C 1093)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B,

2.  Rappelant la décision 35 COM 7B.50 , adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),

3.  Prend note des progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures de conservation et de suivi de la tour du stylite et demande à l’État partie de fournir des précisions techniques supplémentaires sur ces mesures au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;

4.  Prie instamment l’État partie de terminer le plan de gestion qui doit inclure un plan de conservation détaillé ainsi qu’une politique de recherche archéologique et un plan d’utilisation publique ;

5.  Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015 , un rapport d’avancement sur la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015.

Projet de décision : 37 COM 7B.51

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B,

2.  Rappelant la décision 35 COM 7B.50, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),

3.  Prend note des progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures de conservation et de suivi de la tour du stylite et demande à l’État partie de fournir des précisions techniques supplémentaires sur ces mesures au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;

4.  Prie instamment l’État partie de terminer le plan de gestion qui doit inclure un plan de conservation détaillé ainsi qu’une politique de recherche archéologique et un plan d’utilisation publique ;

5.  Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport d’avancement sur la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015.

Année du rapport : 2013
Jordanie
Date d'inscription : 2004
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(iv)(vi)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 37COM (2013)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top