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Tipasa

Algérie
Facteurs affectant le bien en 1990*
  • Habitat
  • Tremblement de terre
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Tremblement de terre

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1990
Demandes approuvées : 3 (de 1989-1990)
Montant total approuvé : 28 400 dollars E.U.
1990 Expert mission to advise the authorities on the ... (Approuvé)   7 000 dollars E.U.
1990 Consultants and equipment for urgent works on Tipasa ... (Approuvé)   18 900 dollars E.U.
1989 Contribution to a survey on the urban development of ... (Approuvé)   2 500 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1990**

Juillet 1989: mission d'un expert de l'UNESCO;  Décembre 1989: mission UNESCO; mars-avril 1990: mission d'expert

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1990

Inscrite, en 1982, sur la Liste du patrimoine mondial, au titre des critères (iii) et (iv), Tipasa est devenue, en 1984, un chef-lieu de Willaya. Cette décision a engendré la nécessité de services et d'équipements nouveaux et a entraîné une forte croissance urbaine et un développement touristique. Bien qu'installées hors du périmètre de l'enceinte de la ville antique, les nouvelles constructions ont altéré l'unité du paysage. Un expert de l'Unesco, financé par le Fonds du patrimoine mondial, s'est rendu sur place du 8 au 13 juillet 1989 pour évaluer le programme de développement urbain et ses effets sur le site. Il est à noter que la construction d'un hôtel sur le site archéologique a été déconseillée dans les conclusions de l'expert que l'on peut consulter auprès du Secrétariat. Ce site a été affecté par un violent séisme en octobre 1989. En décembre 1989, une mission du Secrétariat a permis aux autorités algériennes de formuler une demande au titre du Fonds du patrimoine mondial pour demander l'envoi d'une mission de diagnostic, ce diagnostic devant indiquer les possibilités d'utilisation des constructions affectées.

Une assistance d'urgence de 18.900 dollars des Etats-Unis d'Amérique a permis l'envoi en mars-avril 1990 d'une mission d'expert dent l'objectif était d'examiner la stabilité de la structure de certains édifices et de suggérer, en collaboration avec les autorités locales, les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des personnes et la conservation des bâtiments appartenant au site classé et, notamment, le centre d'études archéologiques de l'ensemble du Musée et des réserves archéologiques de Tipasa. La mission a pu constater que le bâtiment abritant le musée ne présentait pas de signes visibles de dégradations graves dues au séisme. Quelques travaux sont apparus nécessaires, mais la stabilité n'était pas affectée.

Les petits objets découverts dans le site antique de Tipasa, qui ne sont pas exposés dans le Musée, sont entreposés dans un bâtiment, construit en 1942 et devenu dangereux. Comme il ne représente aucun caractère historique, sa démolition peut être envisagée. Toutefois, comme il est indispensable de protéger les objets entreposés, il convient de les transporter dans un local moins vétuste. Des mesures urgentes ont été recommandées par l'expert.

La visite de l'expert au Centre maghrébin a permis d'identifier de nombreuses dégradations dues au séisme sur le bâtiment principal. La récupération du bâtiment abritant le Centre maghrébin s'est avérée possible moyennant un confortement sérieux des murs.

Parallèlement à la mission du spécialiste en structure, un architecte était également envoyé sur place pour se pencher sur un programme de restructuration de l'actuel village de Tipasa, (situé dans le périmètre de la zone inscrite sur la Liste du patrimoine mondial) et formuler des recommandations sur les aménagements futurs qui pourraient y être apportés.

Le consultant a pu disposer du projet de restructuration urbaine de Tipasa et a fourni des commentaires, précisant en particulier la nécessité de disposer d'un plan topographique précis avant de proposer l'introduction de constructions nouvelles dont le volume et les hauteurs resteraient à étudier. Le rapport technique des experts peut être consulté auprès du Secrétariat.

Résumé des interventions
Ce rapport n’a pas fait l’objet de discussion lors de cette session du Comité du patrimoine mondial.
Décisions adoptées par le Comité en 1990

Pas de projet de décision

Année du rapport : 1990
Algérie
Date d'inscription : 1982
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2002-2006
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 14COM (1990)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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