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Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize

Belize
Facteurs affectant le bien en 2009*
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Modification du régime des sols
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) destruction de mangroves ;

b) dragage du fond de la mer en vue d’aménagements touristiques ;

c) cession de terrains. 

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2009

Montant total accordé au bien : 80 000 dollars EU en vue de soutenir le plan d’utilisation publique et le développement d’une stratégie de financement de site pour le monument naturel Blue Hole (2008-2009).

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2009
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2009**

Mars 2009 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial / UICN.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2009

Le bien se compose de sept zones protégées, comptant essentiellement des zones marines avec de nombreuses petites îles de mangroves. Sa valeur universelle exceptionnelle est étroitement liée aux écosystèmes forestiers côtiers et marins intacts, incluant des mangroves ainsi que la faune et la flore marines et terrestres associées. Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ont été informés par des ONG actives dans la région d’une destruction massive de mangroves et d’activités de remblayage début 2008 dans les Pelican Cays, au sein de l’une des zones protégées, ce qui a motivé une mission de suivi réactif en mars 2009. En octobre 2008, le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ont également appris la vente imminente de 3 000 hectares au sein du bien à des promoteurs privés. La vente a été annulée à la suite d’une importante protestation publique. La mission a visité cinq éléments du bien et effectué un survol des deux autres éléments. Le Centre du patrimoine mondial a reçu le rapport sur l’état de conservation de l’État partie le 18 février 2009.

Sur la base des informations collectées lors de la mission, du rapport de l’État partie et d’autres sources, les principales observations peuvent être résumées comme suit :

a) Vente, concession et développement des îles de mangroves

Des sept zones protégées composant le bien, quatre sont des réserves marines composées de nombreuses petites îles de mangroves. La mission a constaté un nombre considérable de développements commerciaux sur ces îles (centres de villégiature et de commerce, camps de pêche de loisir), existant parfois avant l’inscription ou dont l’édification a été autorisée après l’inscription. L’État partie continue de vendre et de concéder des terrains publics au sein du bien pour des projets hôteliers et, de manière préoccupante, certains aménagements existants seraient agrandis sans autorisation manifeste. L’État partie gère les réserves marines en pensant que les îles de mangroves (appelées cayes) au sein des réserves ne sont pas considérées comme des zones protégées. En pareilles circonstances, les demandes de vente inconditionnelle ou de concession d’îles de mangroves sont régulièrement admises. La mission a visité les Pelican Cays (également appelée Cat’s Caye ou Big Cat Caye), située dans la partie South Water Cayes du bien en série. 60% environ de ces cayes ont été déboisés et comblés de sable et corail dragués à quelques mètres des îles. Près de 5% de la zone détériorée ont été replantés de jeunes palétuviers, avec le soutien de la Smithsonian Institution et du World Wildlife Fund.

Cette même caye fait l’objet de campagnes de marketing en ligne actives par différents agents (voir http://www.belizereal-estate.com/island_props/big_cat_caye/index.html ;
ou http://www.yumbalisi.com/pages/belize.html). Le site web du ministère bélizien de l’Environnement diffuse actuellement une proposition de développement sur les Pelican Cays pour examen. http://www.doe.gov.bz/documents/LLES/Yum%20Balisi/Cover.pdf.

La mission a appris que plusieurs dizaines de cessions de terrains publics de ce genre à des fins de développement avaient eu lieu depuis l’inscription. En conséquence, la valeur universelle exceptionnelle du bien a considérablement été affectée par les aménagements actuels réalisés sur les cayes. Une lettre du Centre du patrimoine mondial évoquant l’urgence de traiter ce problème a été adressée à l’État partie immédiatement après la mission. Aucune réponse n’avait été reçue à l’heure où ce rapport a été rédigé.

 

La valeur universelle exceptionnelle du bien est fortement liée aux écosystèmes terrestres et à leur interaction avec les écosystèmes marins. Parce que les écosystèmes terrestres représentent une superficie proportionnellement réduite du bien, il est crucial qu’aucun autre aménagement ne soit autorisé au sein des limites du bien et que toute infrastructure de gestion ou de tourisme soit limitée au strict minimum. Le moratoire sur la destruction de mangroves, annoncé au Centre du patrimoine mondial début 2008, vient d’expirer et n’a pas été prorogé. La mission a été informée d’un projet de loi en préparation pour réglementer la destruction des mangroves dans le pays. Les terrains privés ou concédés qui existent actuellement au sein du bien devraient être gérés de manière stricte afin de garantir des impacts minimums, dans l’optique à long terme de réduire leur présence et de remettre en état les terres précédemment perturbées.

 

b) Absence de politique générale et de cadre réglementaire pour la gestion du bien

Le manque de coordination entre les diverses agences gouvernementales chargées de la gestion globale du bien fait qu’aucun des organismes ne prend les commandes aux fins d’appliquer la Convention du patrimoine mondial. La gestion du bien est effectuée, d’un point de vue technique par le ministère de la Pêche ou le ministère des Forêts, selon le type de zone protégée concernée. Le ministère des Mines concède des permis de dragage au sein du bien sans processus formel de consultation avec les deux ministères susmentionnés. L’autorité de gestion de la zone côtière (AGZC) financée par la GEF (Global Environment Facility) a été remisée au placard après épuisement des fonds de la GEF en 2007, mais a récemment repris du service, avec une capacité réduite toutefois, grâce à des fonds nationaux. Bien qu’elle ait un mandat de coordination, elle manque cruellement de ressources et n’est pas en mesure d’accomplir son mandat. Le Comité de coordination pour le patrimoine mondial de l’AGZC est resté actif tout au long de cette période et a joué un rôle important en soulevant, au niveau national, des préoccupations liées au patrimoine mondial. Un plan national pour les réseaux de zones protégées a été adopté en 2005 mais ne tient pas compte des implications en termes de gestion du statut de patrimoine mondial du bien.

 

La gestion est essentiellement assurée par diverses ONG qui collectent également la plupart des fonds nécessaires. Bien que cette approche de cogestion se soit avérée relativement efficace à de nombreux égards (collecte de fonds, suivi, gestion touristique), de grandes défaillances existent dans cet arrangement, tendant à éroder l’intégrité du bien. Il n’y a notamment aucun cadre juridique national donnant une politique ou une direction réglementaire pour les accords de cogestion (même si une politique serait en cours d’élaboration). En l’absence d’un tel cadre, les ONG ont peu de directives et contraintes concernant la nature et l’étendue de leurs responsabilités et ne bénéficient pas de garanties claires de la part l’État partie vis-à-vis des responsabilités au niveau national. Sans cadre de cogestion, l’État partie est mal équipé pour définir des attentes précises en matière d’objectifs de gestion et pour évaluer les performances de manière harmonisée.

 

Afin de couvrir les frais de gestion, certaines ONG suivent des stratégies de campagnes de financement discutables avec mettant excessivement l’accent sur l’augmentation des infrastructures touristiques et du nombre de visiteurs au sein du bien. Près de 40% de la superficie terrestre du monument naturel Half Moon Caye et la quasi-totalité de celle du parc national Laughing Bird Caye sont complètement perturbées par des infrastructures de tourisme et de gestion gérées par des ONG. Des propositions d’infrastructures touristiques avec de très importants budgets de développement pour Bacalar Chico ont été préparées au nom d’une campagne de financement pour la conservation. Bien que les ONG gérant ces sites doivent être félicitées pour leur dévouement envers la conservation et leur travail orienté résultats effectué jusqu’à présent, le manque de principes directeurs généraux conduit à des situations qui menacent l’intégrité du bien. La responsabilité des ONG doit être précisée et améliorée.

 

c) Pêche illégale

Les réserves marines sont divisées en zones de différentes catégories, dont des zones fermées à la pêche, permettant à diverses activités de pêche d’avoir lieu. La mission a régulièrement été informée des difficultés rencontrées pour surveiller et contrôler les activités de pêche au sein de ces zones. La nature très étendue du bien et les coûts encourus pour réaliser des patrouilles systématiques en haute mer seront toujours des défis en termes de gestion. Les zones fermées à la pêche sont relativement peu nombreuses et étendues, ce qui réduit leur efficacité en tant que zones de protection et régénération pour les poissons à nageoires, conques et homards lourdement exploités.

 

d) Espèces introduites

Bien que la valeur universelle exceptionnelle du bien soit liée en grande partie à ses écosystèmes forestiers côtiers intacts, la mission a observé la présence d’espèces d’arbres allogènes telles que Casuarina equisetifolia en de nombreux endroits. Bien que celles-ci soient formellement identifiées dans le “Plan de gestion révisé de la réserve marine et parc national de Bacalar Chico”, avec d’autres espèces rencontrées dans le parc, elles ne sont pas dites espèces allogènes. Des rats ont été signalés en abondance sur Half Moon Caye – même si leur éradication est facile en raison de la taille relativement petite de l’île. De même, le poisson scorpion (Pterois volitans), une espèce corallienne venimeuse des océans Indien et Pacifique Ouest, a récemment été observé pour la première fois dans les eaux béliziennes. Son impact sur les populations de poissons indigènes (ou sur les plongeurs) doit encore être déterminé et son contrôle risque d’être un défi majeur. Il est vivement recommandé de prendre systématiquement en compte les espèces allogènes dans le plan de gestion de l’ensemble du bien.

 

L’équipe de la mission a pris part à la préparation d’un projet possible de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle pour le bien lorsqu’elle était sur place. Bien que la Déclaration ait été officiellement soumise au Centre du patrimoine mondial, elle a été reçue trop tard cette année pour être prise en compte à la 33e session du Comité du patrimoine mondial. Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN travailleront avec l’État partie dans les mois à venir à l’examen et finalisation du projet pour examen par le Comité du patrimoine mondial.

 

Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN notent avec inquiétude le manque de protection du bien. Les actuelles activités préjudiciables, en particulier dans les zones terrestres du bien, et l’absence de politique générale et de cadre réglementaire pour la gestion du bien ont favorisé l’érosion de son intégrité. Qui plus est, les menaces provenant de la pêche illégale, de la vente et aménagement des terres et des espèces envahissantes portent atteinte à l’écosystème et aux valeurs de biodiversité du bien. Le péril prouvé observé lors de la mission, et identifié par les parties prenantes concernées, est une preuve suffisante pour l’inscription du bien sur Liste du patrimoine mondial en péril. L’État partie est encouragé à élaborer un Etat de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, ce qui, avec la Déclaration de valeur universelle exceptionnelle, devrait aider l’État partie à mettre en œuvre les recommandations de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial / UICN de 2009. L’État partie est par ailleurs encouragé à transmettre ces recommandations et les raisons de l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril à tous les acteurs concernés, en particulier les agences gouvernementales chargées de la surveillance, de l’application de la loi et de la délivrance de permis de tourisme. L’ajout du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril pourrait aider l’État partie à informer le public de la gravité des menaces qui pèsent sur le bien et à promouvoir une meilleure gestion et protection. 

Décisions adoptées par le Comité en 2009
33 COM 7B.33
Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize) (N 764)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 32 COM 7B.33, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

3. Note avec grande inquiétude que le moratoire sur la destruction de mangroves a expiré et que l'État partie a encouragé la vente, la concession et le développement de terrains au sein du bien, se traduisant par un péril prouvé pour sa valeur universelle exceptionnelle ;

4. Note par ailleurs les faibles mécanismes de coordination institutionnelle en ce qui concerne la gestion et la protection de la valeur universelle exceptionnelle du bien ;

5. Demande à l'État partie de mettre en oeuvre les mesures juridiques nécessaires garantissant la cessation définitive de la vente et concession de terres à travers le bien et la fin de la destruction de mangroves, du dragage de corail et autres activités connexes de développement immobilier ;

6. Prie instamment l'État partie de mettre en oeuvre les mesures correctives supplémentaires suivantes :

a) Veiller à ce que les droits d'aménagement sur les terrains privés ou concédés qui existent actuellement au sein du bien soient clairement définis et strictement contrôlés dans l'optique de préserver la valeur universelle exceptionnelle du bien,

b) Élaborer et mettre en oeuvre une politique de restauration pour les terrains dégradés par des activités non autorisées,

c) Mettre en place un mécanisme précis de coordination institutionnelle garantissant que la conservation du bien reçoit une attention prioritaire dans le cadre du processus décisionnel gouvernemental,

d) Élaborer un cadre juridique de cogestion en vertu duquel les responsabilités respectives de l'État partie et des ONG de conservation peuvent être établies, suivies et évaluées de manière efficace vis-à-vis de la conservation du bien,

e) Prendre systématiquement en compte et gérer la menace des espèces introduites dans les plans de gestion pour le bien,

f) Diffuser des informations sur la propriété foncière pour tous les terrains relevant du bien, incluant les îles de mangroves, sous un format aisément accessible, pour garantir la transparence dans l'utilisation et l'affectation du sol ;

g) Elaborer et mettre en oeuvre un plan à moyen terme pour agrandir les zones fermées à la pêche au sein des réserves marines, en établissant des zones de protection et de régénération écologiquement efficaces pour les poissons à nageoires, conques et homards lourdement exploités,

7. Demande également à l'État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de finaliser le projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle, et de faire part d'un projet de proposition d'état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;

8. Demande en outre à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2010, un rapport sur l'état de conservation du bien, incluant les mesures prises pour mettre définitivement un terme à la vente et concession de terrains à des fins de développement à l'intérieur du bien, l'impact sur son intégrité des activités d'aménagements immobiliers, et sur les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des recommandations de la mission de suivi Centre du patrimoine mondial / UICN susmentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

9. Notant des informations reçues de la mission de suivi et du rapport oral présenté par le Centre du patrimoine mondial, décide d'inscrire le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

33 COM 8C.1
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Faisant suite à l'examen des rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial (WHC-09/33.COM/7B, WHC-09/33.COM/7B.Add and WHC-09/33.COM/7B.Corr) et des propositions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial (WHC-07/31.COM/8B),

2. Décide d'inscrire les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision : 33 COM 7B.33)
  • Colombie, Parc national de Los Katíos (décision : 33 COM 7B.36)
  • Georgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision : 33 COM 7B.102)
Projet de décision : 33 COM 7B.33

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 32 COM 7B.33, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

3. Note avec grande inquiétude que le moratoire sur la destruction de mangroves a expiré et que l’État partie a encouragé la vente, la concession et le développement de terrains au sein du bien, se traduisant par un péril prouvé pour sa valeur universelle exceptionnelle ;

4. Note par ailleurs les faibles mécanismes de coordination institutionnelle vis-à-vis de la gestion et protection de la valeur universelle exceptionnelle du bien ;

5. Demande à l’État partie de mettre en œuvre les mesures juridiques nécessaires garantissant la cessation définitive de la vente et concession de terres à travers le bien et la fin de la destruction de mangroves, du dragage de corail et autres activités connexes de développement immobilier ;

6. Prie instamment l’État partie de mettre en œuvre les mesures correctives supplémentaires suivantes :

a) Veiller à ce que les droits d’aménagement sur les terrains privés ou concédés qui existent actuellement au sein du bien soient clairement définis et strictement contrôlés dans l’optique de préserver la valeur universelle exceptionnelle et l’intégrité du bien ;

b) Élaborer et mettre en œuvre une politique de restauration pour les terrains ayant été perturbés par des activités non autorisées ;

c) Mettre en place un mécanisme précis de coordination institutionnelle garantissant que la conservation du bien reçoit une attention prioritaire dans le cadre du processus décisionnel gouvernemental ;

d) Élaborer un cadre juridique de cogestion en vertu duquel les responsabilités respectives de l’État partie et des ONG de conservation peuvent être établies, suivies et évaluées de manière efficace vis-à-vis de la conservation du bien ;

e) Prendre systématiquement en compte et gérer la menace des espèces introduites dans les plans de gestion pour le bien ;

f) Diffuser des informations sur la propriété foncière pour tous les terrains relevant du bien, incluant les îles de mangroves, sous un format aisément accessible, pour garantir la transparence dans l’utilisation et l’affectation du sol ;

g) Elaborer et mettre en œuvre un plan à moyen terme pour agrandir les zones fermées à la pêche au sein des réserves marines, en établissant des zones de protection et de régénération écologiquement efficaces pour les poissons à nageoires, conques et homards autrement lourdement exploités.

7. Demande également à l’État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, de finaliser le projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle, incluant les conditions d’intégrité, et de faire part d’un projet de proposition d’Etat de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;

8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2010, un rapport sur l’état de conservation du bien, incluant les mesures prises pour mettre définitivement un terme à la vente et concession de terrains dans son enceinte à des fins de développement, les impacts sur l’intégrité du bien des activités d’aménagements immobiliers, et de considérer les recommandations de la mission de suivi Centre du patrimoine mondial / UICN susmentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

9. Décide d’inscrire le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize) sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Année du rapport : 2009
Belize
Date d'inscription : 1996
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 2009-2018
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 33COM (2009)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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