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Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize

Belize
Facteurs affectant le bien en 2014*
  • Espèces envahissantes/exotiques marines
  • Habitat
  • Modification du régime des sols
  • Pétrole/gaz
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Vente et concession de terres publiques au sein du bien;
  • Destruction d’écosystèmes fragiles en raison d’aménagements touristiques / projets de logements;
  • Concessions d’exploration pétrolière au sein de la zone marine;
  • Espèces introduites.
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Vente et concession de terres publiques au sein du bien à des fins de développement entraînant la destruction des mangroves et écosystèmes marins.

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Pas encore rédigé.

Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Pas encore identifié
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2014

Montant total accordé au bien : 140 000 dollars EU : i) 30 000 dollars EU du Fonds de Réaction Rapide (RRF) pour le suivi des activités non autorisées dans la Réserve naturelle de Bladen, ayant un impact sur le bien ; ii) 30 000 dollars EU pour des mesures de conservation d’urgence en faveur du poisson-scie Pristis pectinata en danger de disparition (2010) ; iii) 80 000 dollars EU en soutien du plan d’utilisation publique et de l’élaboration d’une stratégie de financement de site pour le monument naturel Blue Hole (2008-2009).

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2014**

Mars 2009 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / UICN ; février 2013 : mission suivi réactif de l’UICN

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014

Le 5 février 2014, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, disponible à l’adresse https://whc.unesco.org/fr/list/764/documents et rend compte des points suivants :

  • Vente et concession de terres publiques au sein du bien ; activités de développement non autorisées : l’État partie rend compte d’une série de mesures prises pour prévenir la vente et la concession de terres au sein du bien et pour éliminer les impacts d’anciennes activités non autorisées, incluant un certain nombre d’activités coercitives visant à demander aux promoteurs de cesser leurs activités et à les obliger à un plan de conformité environnementale. Concernant le complexe de Yum Balisi, l’État partie confirme que même si le projet a été approuvé, il demeure inactif.
  • Concessions d’exploration pétrolière au sein de la zone marine : selon le rapport de l’État partie, un cadre de planification de l’exploration est en cours d’élaboration pour gérer l’exploration pétrolière à la fois sur terre et offshore. Il est prévu que la première version du document cadre soit terminée en avril 2014. L’État partie signale ne pas être disposé à éliminer l’ensemble de concessions pétrolières au sein du bien et dans les zones adjacentes. Toutefois, le rapport mentionne que de vastes zones de deux accords de partage de pétrole (PSA) ont été abandonnées. Le rapport ne fait pas état de la décision de la Cour Suprême qui, selon les comptes rendus des médias datant d’avril 2013, a déclaré nuls les contrats pétroliers offshore. Aucune information récente à ce sujet n’est disponible.
  • Espèces envahissantes : l’État partie signale de considérables progrès accomplis dans le contrôle et l’éradication de la population de rascasses suivant le développement du plan de gestion national des rascasses.
  • Cadre de gestion intégrée : un certain nombre d’instruments législatifs et de documents stratégiques ont été identifiés comme très importants pour la création d’un cadre de gestion intégrée pour le bien. L’État partie rapporte que la plupart d’entre eux sont encore en cours de finalisation, notamment le plan de gestion intégrée de la zone côtière, le plan de mise en œuvre de la politique d’aménagement du territoire et le projet de loi sur les zones protégées nationales qui devrait être promulgué d’ici fin 2014.
  • Expansion des zones de non-prélèvement : l’État partie signale qu’une initiative a été lancée pour étendre la couverture des zones de non-prélèvement et de reconstitution à 10% pour le moins des eaux territoriales du Belize d’ici 2015. Toutefois, des informations plus détaillées sur l’emplacement des zones sont requises pour comprendre de quelle manière cela contribuera à la conservation de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien.

Le projet de déclaration de VUE a été finalisé et soumis pour adoption par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014

L’engagement constant de l’État partie à mettre en œuvre les mesures correctives est bien noté. Toutefois, plusieurs problèmes restent très préoccupants.

La déclaration de l’État partie selon laquelle il n’est pas disposé à éliminer toutes les concessions pétrolières au sein et dans le voisinage du bien est préoccupante. Il est recommandé que le Comité du patrimoine mondial réitère la position qui a toujours été la sienne, à savoir que l’exploration et l’exploitation gazières et pétrolières ne sont pas compatibles avec le statut de patrimoine mondial. Il est également recommandé que le Comité demande à l’État partie de veiller à ce que toute concession pétrolière empiétant sur le bien soit annulée, et de veiller également à ce qu’aucune exploration ni exploitation pétrolières n’ait lieu à l’extérieur du bien si elle impacte de manière négative la VUE du bien.

La menace de vente et de concession de nouvelles terres au sein du bien et de nouvelles activités de développement non autorisées reste élevée à moins qu’un instrument législatif complet ne soit mis en place et en œuvre pour garantir la cessation permanente des ventes et concessions de toutes terres au sein du bien. La décision du Cabinet d’interdire les développements sur les hauts-fonds est une étape positive mais ne garantit pas que cela cesse de façon définitive dans l’ensemble du bien comme demandé par le Comité du patrimoine mondial. Il est entendu que certaines terres ont été vendues ou concédées avant inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial et l’État partie devrait être félicité par le Comité pour ses efforts de suppression de tout développement non autorisé sur ces terres et pour lier les promoteurs à un plan de conformité environnementale. L’État partie devrait également tenir compte de la recommandation de la mission de suivi réactif de 2013 préconisant l’élaboration de procédures de règlementations plus strictes pour les projets au sein ou affectant le bien.

Les efforts de l’État partie pour traiter la menace des espèces envahissante, en particulier les rascasses, devraient également être félicités.

Toutefois, il est également craint que les documents stratégiques essentiels, à savoir le plan de gestion intégrée de la zone côtière, le plan de mise en œuvre de la politique d’aménagement du territoire, le projet de loi national sur les zones protégées et le projet de loi sur les ressources halieutiques n’aient pas été finalisés. Il est recommandé que le Comité prie l’État partie de respecter son engagement à les promulguer d’ici fin 2014 ou début 2015, dans la mesure où ces documents sont essentiels pour garantir la conservation du bien à long terme.

L’engagement de l’État partie à étendre les zones de non-prélèvement et de reconstitution à 10% au moins des eaux territoriales du Belize est hautement louable. Le comité peut demander à l’État partie de fournir des informations complémentaires sur la distribution de ces zones vis-à-vis de l’emplacement du bien et les effets escomptés de l’initiative sur la conservation de la VUE du bien.

Il est enfin recommandé que le Comité réitère sa demande à l’État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, d’élaborer un État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril dans lequel les problèmes susmentionnés sont traités.

Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7A.31
Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize) (N 764)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 37COM 7A.16 adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Félicite l’État partie pour les progrès accomplis dans la mise en œuvre de certaines mesures correctives, en particulier celles concernant l’expansion des zones de non-prélèvement et l’éradication et le contrôle des espèces envahissantes ; et pour ses efforts entrepris afin de contrôler les activités de développement non autorisées et d’éliminer leurs impacts sur le bien ;
  4. Prie instamment l’État partie de créer, en priorité, un instrument législatif qui garantira la cessation permanente de la vente et concession de terres à travers l’ensemble du bien et une définition claire ainsi qu’un contrôle strict des droits de développement sur les terres privées et louées existantes ;
  5. Accueille favorablement l’engagement de l’État partie à finaliser le plan de gestion intégrée de la zone côtière, le plan de mise en œuvre de la politique d’aménagement du territoire, le projet de loi national sur les zones protégées et le projet de loi sur les ressources halieutiques d’ici fin 2014, et demande à l’État partie de soumettre des exemplaires de ces documents au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015 ;
  6. Exprime sa réelle inquiétude quant à la déclaration de l’État partie indiquant qu’il n’est pas disposé à éliminer les concessions au sein et dans le voisinage du bien et réitère sa position, à savoir que l’exploration et l’exploitation pétrolières au sein du bien ou l’affectant sont incompatibles avec son statut de patrimoine mondial, et prie aussi instamment l’État partie de supprimer toute concession pétrolière susceptible d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  7. Demande également à l’État partie de veiller à ce que le cadre d’exploration et de développement pétroliers clarifie que les concessions empiétant sur le bien ne seront pas autorisées, et qu’aucune exploration ni exploitation pétrolières ne seront autorisées à prendre place à l’extérieur du bien, en particulier au sein de ses limites extérieures, si elles sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur sa VUE ;
  8. Prie également instamment l’État partie de préparer, en priorité et en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, un projet d’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015 ;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien, relatant les progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015 ;
  10. Décide de maintenir le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
38 COM 8C.2
Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (sites maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-14/38.COM/7A et WHC-14/38.COM/7A.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 38 COM 7A.14)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 38 COM 7A.15)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 38 COM 7A.31)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 38 COM 7A.21)
  • Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 38 COM 7A.32)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 38 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 38 COM 7A.36)
  • Égypte, Abou Mena (décision 38 COM 7A.1)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 38 COM 7A.30)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 38 COM 7A.43)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 38 COM 7A.16)
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 38 COM 7A.17)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 38 COM 7A.33)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 38 COM 7A.29)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 38 COM 7A.28)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 38 COM 7A.2)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 38 COM 7A.3)
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 38 COM 7A.4)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 38 COM 7A.44)
  • Mali, Tombouctou (décision 38 COM 7A.24)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 38 COM 7A.25)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 38 COM 7A.45)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 38 COM 7A.5)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 38 COM 7A.20)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 38 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 38 COM 7A.12)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 38 COM 7A.12)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 38 COM 7A.12)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 38 COM 7A.12)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 38 COM 7A.12)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 38 COM 7A.12)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 38 COM 7A.34)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 38 COM 7A.37)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 38 COM 7A.38)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 38 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 38 COM 7A.40)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 38 COM 7A.41)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 38 COM 7A.46)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 38 COM 7A.18)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 38 COM 7A.26)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 38 COM 7A.19)
  • Venezuela, Coro et son port (décision 38 COM 7A.23)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 38 COM 7A.13)
38 COM 8E
Adoption des Déclarations Rétrospectives de Valeur Universelle Exceptionnelle

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/8E,
  2. Félicite les États Parties pour l’excellent travail accompli dans l’élaboration de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial dans leurs territoires ;
  3. Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telles que présentées dans l’Annexe I du Document WHC-14/38.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

AMERIQUE LATINE ET CARAIBES :

  • Argentine : Parc national de Los Glaciares; Parcs naturels d’Ischigualasto / Talampaya ; Presqu'île de Valdés ;
  • Belize : Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize ;
  • Bolivie : Ville de Potosí ;
  • Brésil : Brasilia ; Centre historique de la ville de Diamantina ; Centre historique de la ville de Goiás ; Centre historique de la ville d'Olinda ; Centre historique de Salvador de Bahia ; Centre historique de São Luís ; Sanctuaire du Bon Jésus à Congonhas ; Ville historique d'Ouro Preto ;
  • Colombie : Parc national de Los Katíos ;
  • Costa Rica / Panama : Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad ;
  • Cuba : Centre historique urbain de Cienfuegos ; Château de San Pedro de la Roca, Santiago de Cuba ; Paysage archéologique des premières plantations de café du sud-est de Cuba ; Vallée de Viñales ;
  • Guatemala : Parc national de Tikal ;
  • Panama : Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo ; Parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine ;
  • République dominicaine : Ville coloniale de Saint-Domingue ;
  • Suriname : Centre ville historique de Paramaribo ; Réserve naturelle du Suriname central ;

ASIE ET PACIFIQUE :

  • Chine : Région d'intérêt panoramique et historique de Wulingyuan ;
  • Japon : Mémorial de la paix d'Hiroshima (Dôme de Genbaku) ; Monuments historiques de l'ancienne Nara ; Sites Gusuku et biens associés du royaume des Ryukyu ; Villages historiques de Shirakawa-go et Gokayama ;
  • Sri Lanka : Réserve forestière de Sinharaja ;
  • Viet Nam : Ensemble de monuments de Huê ; Vieille ville de Hoi An ;

EUROPE ET AMERIQUE DU NORD :

  • Albanie : Butrint ;
  • Allemagne : Abbaye et Altenmünster de Lorsch ; Cathédrale Sainte-Marie et église Saint-Michel d'Hildesheim ; Châteaux d'Augustusburg et de Falkenlust à Brühl ; Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin ; Collégiale, château et vielle ville de Quedlinburg ; Complexe industriel de la mine de charbon de Zollverein à Essen ; Église de pèlerinage de Wies ; Île monastique de Reichenau ; La Wartburg ; Le Bauhaus et ses sites à Weimar et Dessau ; Le royaume des jardins de Dessau-Wörlitz ; Monuments commémoratifs de Luther à Eisleben et Wittenberg ; Résidence de Wurtzbourg avec les jardins de la Cour et la place de la Résidence ; Usine sidérurgique de Völklingen ;
  • Allemagne / Pologne : Parc de Muskau / Parc Mużakowski ;
  • Arménie : Monastère de Gherart et la Haute vallée de l’Azat ;
  • Autriche : Ligne de chemin de fer de Semmering ; Paysage culturel de la Wachau ;
  • Azerbaïdjan : Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge ;
  • Belgique : Cathédrale Notre-Dame de Tournai ; Complexe Maison-Ateliers-Musée Plantin-Moretus ; Habitations majeures de l'architecte Victor Horta (Bruxelles) ; Minières néolithiques de silex de Spiennes (Mons) ;
  • Biélorussie / Estonie / Finlande / Lettonie / Lituanie / Moldavie / Norvège / Fédération de Russie / Suède / Ukraine : Arc géodésique de Struve ;
  • Bosnie-Herzégovine : Quartier du Vieux pont de la vieille ville de Mostar ;
  • Chypre : Paphos ;
  • Danemark : Fjord glacé d’Ilulissat ;
  • Espagne : Architecture mudéjare d’Aragon ; Cathédrale de Burgos ; Centre historique de Cordoue ; Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Ensemble archéologique de Mérida ; Monastère de Poblet ; Monastère et site de l'Escurial (Madrid) ; Monastère royal de Santa María de Guadalupe ; Monuments d’Oviedo et du royaume des Asturies ; Œuvres d’Antoni Gaudí ; San Cristóbal de la Laguna ; Vieille ville d'Ávila avec ses églises extra-muros ; Vieille ville de Caceres ; Vieille ville de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Vieille ville de Salamanque ; Vieille ville de Ségovie et son aqueduc ;
  • États-Unis d’Amérique : Independence Hall ; La culture chaco ; Monticello et Université de Virginie à Charlottesville ; Parc national de Mesa Verde ; Site historique d'Etat des Cahokia Mounds ; Statue de la Liberté ;
  • Fédération de Russie / Mongolie : Bassin d’Ubs Nuur ;
  • Fédération de Russie : Centre historique de la ville de Yaroslavl ; Église de l'Ascension à Kolomenskoye ; Kizhi Pogost ;
  • Finlande : Ancienne Rauma ; Forteresse de Suomenlinna ; Site funéraire de l'âge du bronze de Sammallahdenmäki ; Usine de traitement du bois et de carton de Verla ; Vieille église de Petäjävesi ;
  • Géorgie : Haut Svaneti ; Monuments historiques de Mtskheta ;
  • Islande : Parc national de Þingvellir ;
  • Italie / Saint-Siège : Centre historique de Rome, les biens du Saint-Siège situés dans cette ville bénéficiant des droits d'extra-territorialité et Saint-Paul-hors-les-Murs ;
  • Italie : Centre historique de Florence ; Centre historique de Naples ; Ferrare, ville de la Renaissance, et son delta du Pô ; Jardin botanique (Orto botanico), Padoue ;
  • Lituanie / Fédération de Russie : Isthme de Courlande ;
  • Lituanie : Site archéologique de Kernavė (Réserve culturelle de Kernavė) ;
  • Malte : Hypogée de Hal Safliéni ; Temples mégalithiques de Malte ; Ville de La Valette ;
  • Monténégro : Contrée naturelle et culturo-historique de Kotor ;
  • Norvège : Fjords de l’Ouest de la Norvège – Geirangerfjord et Nærøyfjord ; Vegaøyan – Archipel de Vega ;
  • Pays-Bas : Zone historique de Willemstad, centre ville et port, Curaçao ;
  • Pologne : Centre historique de Varsovie ; Halle du Centenaire de Wroclaw ;
  • Portugal : Centre historique d'Évora ; Monastère d'Alcobaça ; Monastère des Hiéronymites et tour de Belém à Lisbonne ; Paysage viticole de l’île du Pico ;
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord : Île d'Henderson ; Îles de Gough et Inaccessible ; Ville historique de St George et les fortifications associées, aux Bermudes ;
  • Saint-Siège : Cité du Vatican ;
  • Slovaquie : Réserve de conservation de la ville de Bardejov ; Vlkolínec ;
  • Slovénie : Grottes de Škocjan ;
  • Turquie : Hattousa : la capitale hittite ; Site archéologique de Troie ; Ville de Safranbolu ; Xanthos-Letoon ;
  • Ukraine : Kiev : cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et laure de Kievo-Petchersk ;
4.  Décide que les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial en péril seront passées en revue par les Organisations consultatives en priorité ;
5.  Décide également que, compte tenu du grand nombre de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle à examiner, l’ordre dans lequel elles seront passées en revue par les Organisations consultatives suivra le deuxième cycle de soumission de Rapports périodiques, tel que :
  • biens du patrimoine mondial dans les États arabes,
  • biens du patrimoine mondial en Afrique,
  • biens du patrimoine mondial en Asie et Pacifique,
  • biens du patrimoine mondial en Amérique latine et aux Caraïbes,
  • biens du patrimoine mondial en Europe et Amérique du Nord ;
6.  Prend note que le Centre du patrimoine mondial a lancé le processus d'harmonisation de l'ensemble des sous-titres dans les Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle et, le cas échéant, reflète les modifications de noms des biens du patrimoine mondial dans le texte des Déclarations comme requis par le Comité lors de sa 37e session, et demande au Centre du patrimoine mondial de mettre à jour également la taille de la propriété et/ou de sa zone tampon, le cas échéant, à la suite des décisions ultérieures du Comité du patrimoine mondial concernant des modifications mineures de limites 
7.  Demande aux États parties de fournir un soutien au Centre du patrimoine mondial pour la traduction des Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle vers l’anglais ou le français selon les cas, et demande finalement au Centre de publier les versions dans les deux langues sur son site Internet.
Projet de décision :   38 COM 7A.31

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A,

2.  Rappelant la décision 37COM 7A.16 adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),

3.  Félicite l’État partie pour les progrès accomplis dans la mise en œuvre de certaines mesures correctives, en particulier celles concernant l’expansion des zones de non-prélèvement et l’éradication et le contrôle des espèces envahissantes ; et pour ses efforts entrepris afin de contrôler les activités de développement non autorisées et d’éliminer leurs impacts sur le bien ;

4.  Prie instamment l’État partie de créer, en priorité, un instrument législatif qui garantira la cessation permanente de la vente et concession de terres à travers l’ensemble du bien et une définition claire ainsi qu’un contrôle strict des droits de développement sur les terres privées et louées existantes ;

5.  Accueille favorablement l’engagement de l’État partie à finaliser le plan de gestion intégrée de la zone côtière, le plan de mise en œuvre de la politique d’aménagement du territoire, le projet de loi national sur les zones protégées et le projet de loi sur les ressources halieutiques d’ici fin 2014, et demande à l’État partie de soumettre des exemplaires de ces documents au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015 ;

6.  Exprime sa réelle inquiétude quant à la déclaration de l’État partie indiquant qu’il n’est pas disposé à éliminer les concessions au sein et dans le voisinage du bien et réitère sa position, à savoir que l’exploration et l’exploitation pétrolières au sein du bien ou l’affectant sont incompatibles avec son statut de patrimoine mondial, et prie aussi instamment l’État partie de supprimer toute concession pétrolière susceptible d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;

7.  Demande également à l’État partie de veiller à ce que le cadre d’exploration et de développement pétroliers clarifie que les concessions empiétant sur le bien ne seront pas autorisées, et qu’aucune exploration ni exploitation pétrolières ne seront autorisées à prendre place à l’extérieur du bien, en particulier au sein de ses limites extérieures, si elles sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur sa VUE ;

8.  Prie également instamment l’État partie de préparer, en priorité et en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, un projet d’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015 ;

9.  Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien, relatant les progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015 ;

10.  Décide de maintenir le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2014
Belize
Date d'inscription : 1996
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)(x)
Liste en péril (dates) : 2009-2018
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2014) .pdf
arrow_circle_right 38COM (2014)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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