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Tour de Londres

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Facteurs affectant le bien en 2009*
  • Habitat
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Projets de constructions aux alentours immédiats de la Tour de Londres, du Palais et de l'Abbaye de Westminster, et de l'Eglise Saint Marguerite, tous biens du patrimoine mondial, qui pourraient porter préjudice au cadre, aux perspectives visuelles et à l'intégrité des biens du patrimoine mondial

b) Absence d'étude approfondie d'impact visuel sur les impacts potentiels des projets d'aménagement immobilier et absence de plan de gestion ratifié

c) Nécessité de création d'une zone tampon appropriée et acceptée par tous afin de protéger les alentours immédiats de la Tour de Londres et d'une protection juridique de la vue emblématique depuis la rive gauche de la Tamise vers la Tour et au-delà

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2009
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2009**

Novembre 2006: mission conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2009

A sa 32e session (Québec, 2008), le Comité du patrimoine mondial a pris note des actions menées par l'État partie dans le cadre de l'élaboration d'un plan de gestion, du début de la préparation d'un guide méthodologique pour l'évaluation des aménagements dans les zones de perspectives visuelles du patrimoine mondial et des progrès accomplis dans la protection de la vue panoramique sur la Tour de Londres depuis la rive sud.

Le Comité a cependant regretté qu'aucune zone tampon n'ait été définie, et conséquemment aucune protection afférente, qu'aucune étude spécifique sur la ligne d'horizon de la Tour de Londres, son environnement et ses perspectives visuelles n'ait été menée afin de permettre une évaluation de l'impact des projets d'aménagement, et enfin qu'il y ait une apparente absence de clarté au sein du mécanisme de gestion, institué dans le cadre du plan de gestion, dans la résolution des conflits entre les intérêts de la conservation et ceux des aménagements, en particulier en termes d'environnement du bien; cette absence de clarté ayant pour conséquence des autorisations encore accordées à de grands projets d'aménagement comportant des bâtiments de grande hauteur.

Au regard des quelques progrès accomplis, le Comité du patrimoine mondial a repoussé l'étude de l'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril à sa 33e session en 2009.

Le 18 février 2009, l'État partie a remis un rapport d'avancement sur les problèmes évoqués par le Comité du patrimoine mondial.

a) Zone tampon et protection afférente

Le rapport rappelle que le plan de gestion de 2007 fait état d'objectifs à atteindre dans la gestion de l'environnement immédiat de la Tour de Londres, et déclare qu'un sous-groupe du Comité consultatif de la Tour de Londres, bien du patrimoine mondial travaille avec tous les intervenants concernés afin d'élaborer un guide de conception du domaine public et de s'assurer que les intéressés collaborent à la définition du niveau de faisabilité de la préparation d'une évaluation du cadre du bien. Un dossier d'évaluation du cadre du bien a été préparé et accepté, le sous-groupe a accordé le financement nécessaire à la première étape, un chef de projet a été nommé et un processus de recrutement d'experts est en cours, ils devraient être opérationnels au printemps 2009. Il n'est fait mention ni de l'étendue ou de la surface concernée par ce "cadre du bien" ni de la façon dont il sera protégé.

b) Etude sur la ligne d'horizon de la Tour de Londres, son cadre et ses perspectives visuelles

Le rapport déclare qu'il y a quelque confusion quant à l'étude sur la ligne d'horizon du bien (skyline study) qui a été menée depuis longtemps dans le cadre de la gestion des perspectives visuelles de Londres (London Views Management Framework) et l'étude dynamique d'impact visuel (en réponse à la décision 31 COM 7B.90). En passant en revue un grand nombre d'initiatives prises au cours de la période 2001-2007, le rapport signale que l'État partie n'a eu aucune discussion avec le Centre du patrimoine mondial ou le Comité du patrimoine mondial à propos de la forme qu'une telle étude devrait avoir, de son but, et ne s'est pas engagé à mener une étude sur la ligne d'horizon. L'État partie demande donc que toute référence à cette "Étude sur la ligne d'horizon" soit absente des futurs projets de décisions.

Aucune mise à jour des progrès accomplis par l'étude dynamique d'impact visuel n'est faite, bien que le rapport signale que des éclaircissements sur la façon dont cette étude s'intègre dans la structure de planification du Royaume Uni soient actuellement envisagés. Cette clarification vise à articuler le processus d'évaluation de l'impact visuel potentiel de projets d'aménagement sur un des biens du patrimoine mondial de Londres dans le contexte d'autres études liées à des dispositions de planification, et ce, afin d'éviter tout doublon et d'encourager la lisibilité. Le rapport signale également que la publication de l'étude "Une vision de l'histoire par les perspectives visuelles- une méthodologie d'évaluation du sens du patrimoine par les perspectives visuelles" (Seeing history in view - a method for Assessing Heritage Significance within Views) réalisée par English Heritage est en cours et concerne tous les sites patrimoniaux en général. L'étude inclut le cas de la "perspective visuelle protégée de City Hall à la Tour de Londres, site du patrimoine mondial" à titre d'information.

Le cadre de gestion des perspectives visuelles de Londres (London View Management Framework), un outil complémentaire de planification, est en cours de révision. Celle-ci visera à renforcer et à protéger le panorama sur la Tour de Londres depuis la rive sud et constituera un guide plus précis du genre d'aménagement possible ou pas dans cette partie du cadre du bien.

c) Système de gestion/plan de gestion

Le rapport fait remarquer que tous les biens du patrimoine mondial du Royaume Uni ont des plans de gestion, la plupart d'entre eux sont en cours de révision. Le rapport déclare que l'actuel plan de gestion du site du patrimoine mondial de la Tour de Londres a été accepté et approuvé par tous les intervenants. Ceux-ci déclarent qu'ils constituent le groupe en charge de l'identification et de la résolution des conflits qui affectent la protection et la gestion du bien, bien que dernièrement les conflits aient dû être résolus par le cadre de planification officiel.

d) Grands projets d'aménagement

Le rapport remarque que lorsque la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS s'est rendue à Londres en 2006, il a été prouvé que la Tour de Londres était gérée selon les normes en vigueur les plus élevées. L'État partie a également insisté, à l'époque, sur le fait que la ligne d'horizon de Londres était constituée d'un mélange de styles architecturaux divers, inscrivant le développement de la ville sur deux millénaires, et qu'une restriction du développement économique serait dommageable à Londres et à son patrimoine. En ce qui concerne plus spécifiquement la Tour de Londres, l'État partie reconnaît la nécessité de protéger le cadre des impacts liés aux aménagements mais a exprimé sa certitude que tous les bâtiments de grande hauteur ne sont pas inappropriés. L'État partie déclare également qu'il n'est pas possible, dans le cadre de la planification au Royaume Uni, d'annuler une autorisation finale si toutes les autres étapes de la planification ont été achevées. L'État partie fait état de grands progrès accomplis grâce à la Stratégie d'aménagement de l'espace dans le cadre du Plan de Londres (London Plan Spatial Development Strategy) et au Cadre de gestion des perspectives visuelles de Londres (London View Management Framework), ce dernier prend en compte l'impact potentiel des grand projets d'aménagement sur les biens du patrimoine mondial à Londres et offre une meilleure protection aux vues emblématiques de Londres.

e) Persistance d'autorisations accordées à des projets d'aménagement comportant des bâtiments de grande hauteur

L'État partie signale que, nonobstant les politiques déjà en place destinées à la protection du bien, il est toujours à la recherche de moyens destinés à renforcer et à clarifier ce niveau de protection. En ce qui concerne les demandes particulières, l'État partie fait remarquer que le Secrétaire d'état en charge des communautés et gouvernements locaux (Communities and Local Governments) agit strictement en conformité avec ce qu'il est attendu d'un propriétaire. En pesant le pour et le contre pour chaque projet d'aménagement, Communities and Local Governments évalue si le projet peut constituer une opportunité de croissance et de développement sans être pour autant au détriment du patrimoine.

La tour du Pont de Londres (Shard of Glass, l'éclat de verre): un permis de construire a été accordé en novembre 2003 pour une tour de 66 étages, la démolition des bâtiments existants est en cours.

Potter's field-Southwark: un permis de construire a été accordé en 2006 pour un projet de 8 tours en forme d'ellipse entre 12 et 19 étages, en face de la Tour de Londres, sur un terrain appartenant en partie au Conseil municipal de Southwark. Un nouveau projet a été lancé, il comprend des logements et des bureaux, de 4 à 18 étages, jusqu'à 500 habitations, des lieux d'activité professionnelle et des parkings collectifs pour les voitures et les vélos. Il est prévu qu'une demande de permis de construire soit soumise en 2009.

Tour de Bishopgate (le Pinacle): le permis de construire a été accordé en 2006, la démolition des anciens bâtiments est terminée, la mise en œuvre des pieux de fondation est bien avancée. Sous réserve de financement, la construction du bâtiment devrait suivre. Aucune information n'est donnée quant à son achèvement.

20 Fenchurch street (Le Walkie Talkie): suite à une enquête publique, le permis de construire a été accordé en 2007. La démolition est achevée mais il est signalé que la construction ne débutera pas dans la situation actuelle du marché.

Site de la station de bus d'Aldgate: en 2007, Historic Royal Palaces a écrit à la Ville de Londres pour faire remarquer le projet serait dans l'axe visuel de la Tour de Londres depuis City Hall et Queens Walk. Le projet a été modifié afin de réduire le volume du bâtiment No 2. La Ville de Londres a accordé un permis de construire sous de nombreuses réserves. Il semble que le projet ne soit pas susceptible de commencer dans un futur proche.

f) Protection

L'État partie a rendu compte précédemment de la publication d'un projet de loi sur la protection du patrimoine mais fait désormais remarquer que, bien que le Gouvernement maintienne son engagement à la mise en place de cette législation, cette mise en place a été retardée par manque de temps dans le calendrier des Chambres. Entre temps, un certain nombre de réformes, qui ne relèvent pas de la loi, ont été faites:

- Depuis le 1er octobre 2008, les biens du patrimoine mondial ont été inclus dans l'Article 1(5) sur la destination des terrains au sein de l'Arrêté général sur les aménagements autorisés (General Permitted Development Order). Cela signifie que certains permis accordés à des projets d'aménagement sont retirés afin d'autoriser un contrôle plus grand sur des modifications à petite échelle qui pourraient avoir un effet dommageable sur la valeur universelle exceptionnelle.

- Au printemps 2009, une notification spécifique et des exigences de recours seront mises en place pour les grands projets d'aménagement affectant les biens du patrimoine mondial, là où English Heritage a fait des objections à certains projets au motif qu'un projet d'aménagement pourrait avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle et le sens du bien et que suite à des négociations aucun accord n'a pu être trouvé.

- Une nouvelle circulaire de planification sur le patrimoine mondial et une note directive émanant de English Heritage doivent être publiées au printemps 2009. Ces documents insisteront sur le rôle essentiel que les autorités de planification jouent dans la protection des biens du patrimoine mondial grâce à des politiques exprimées dans le cadre de plans tant au niveau local que régional.

 

g) Le Plan de Londres

Le rapport signale que le nouveau Maire de Londres a, depuis 2008, déclaré son engagement vis-à-vis des biens du patrimoine mondial et que les bâtiments de grande hauteur devront respecter le contexte architectural de la zone dans laquelle ils se situent, protéger et améliorer l'environnement, être conforme à des standards de planification durable et être d'une haute qualité architecturale. Par ailleurs, le Maire révise le Plan de Londres de 2004 afin de s'assurer que tout nouveau bâtiment soit de haute qualité en termes d'architecture, approprié à son contexte et respectueux des caractéristiques patrimoniales, archéologiques et locales. Un projet de révision du Plan de Londres sera publié afin d'être consulté par le grand public en 2009.

h) Mesures de lutte contre le terrorisme

Dans le cadre du plan de gestion, un travail est actuellement en cours afin d'améliorer les mesures de lutte contre le terrorisme à la Tour de Londres, en particulier en ce qui concerne l'accès des véhicules.

i) La Tour blanche

Des travaux de conservation et de réparation sont actuellement en cours sur la Tour blanche, ils consistent à nettoyer, réparer et entretenir les élévations extérieures et à réparer le toit. Le projet sera achevé en 2010.

 

L'État partie fait remarquer qu'il continue de protéger le bien, son cadre et les vues connexes et que le Comité devrait envisager de retirer la référence au "péril" encouru dans sa décision sur la Tour de Londres, bien du patrimoine mondial.

Le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS estiment qu'il semble qu'une grande difficulté persiste à concilier les besoins du bien du patrimoine mondial et le fonctionnement d'une ville. Une incompréhension ou une mauvaise interprétation de la nécessité ou non d'une étude sur la ligne d'horizon semble se poursuivre depuis un certain temps, allant jusqu'à ce que l'État partie demande désormais dans le présent rapport que le sujet soit absent des futurs projets de décision. Cette position est justifiée par l'avancement du travail entrepris dans des études sur le même sujet. Une approche intégrée des problèmes de planification du patrimoine mondial à Londres établit inévitablement un lien entre la Tour de Londres et le Palais de Westminster, autre bien du patrimoine mondial, ajoutant ainsi les difficultés les unes aux autres.

Bien que l'impression générale donnée par le rapport de l'État partie est que les projets d'aménagement comprenant des bâtiments de grande hauteur continueront de poser un problème au bien du patrimoine mondial, l'accent est mis sur les changements apportés par le nouveau Maire de Londres. A l'heure actuelle, il n'y a cependant ni structure de planification globale clairement définie qui serait susceptible de rassembler toutes les contraintes ni zone tampon protégée.

Décisions adoptées par le Comité en 2009
33 COM 7B.127
Tour de Londres (Royaume-Uni) (C 488)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B,

2. Rappelant la décision 32 COM 7B.112, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

3. Prend note des informations soumises par l'État partie, en particulier en ce qui concerne les travaux en progrès pour la définition d'un document visant à définir un cadre local dans la publication définitive en 2009 d' "Une vision de l'histoire par les perspectives visuelles - une méthodologie d'évaluation du sens du patrimoine par les perspectives visuelles", les discussions en cours sur la façon dont une évaluation dynamique d'impact visuel s'intègre dans la structure de planification, et un projet de révision du Plan de Londres qui doit être publié afin d'être consulté par le grand public en 2009;

4. Regrette qu'une zone tampon et la protection afférente n'aient pas été définies;

5. Regrette également qu'aucune étude globale du cadre de la Tour de Londres ne soit déjà en place, elle permettrait une évaluation de l'impact total des projets d'aménagement;

6. Demande à l'État partie de s'assurer que:

a) Les intentions présentes à l'origine de l'étude suggérée sur la ligne d'horizon soient intégrées en tant que composantes du travail en cours sur l'Étude dynamique d'impact visuel et sur le Cadre de gestion des perspectives visuelles de Londres,

b) La révision par le nouveau Maire des directives complémentaires de planification, le Cadre de gestion des perspectives visuelles de Londres, prenne pleinement en compte les avis donnés sur les sujets concernés par la mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de novembre 2006,

c) Le sous-groupe du Comité consultatif de la Tour de Londres, bien du patrimoine mondial, prenne pleinement en considération la nécessité pour les alentours immédiats de la Tour de Londres d'être protégés au moyen d'une zone tampon adaptée et acceptée par tous;

7. Prie instamment l'État partie de diriger ses efforts vers la création dès que possible d'une zone tampon tout en établissant une directive sur l'impact visuel afin qu'une approche cohérente soit mise en place;

8. Demande également à l'État partie de remettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2011, un rapport sur l'état de conservation du bien et les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des recommandations ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011, afin de considérer, en l'absence de progrès substantiel, la possibilité d'inscrire le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Projet de décision: 33 COM 7B.127

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B,

2. Rappelant la décision 32 COM 7B.112, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

3. Prend note des informations soumises par l'État partie, en particulier en ce qui concerne les travaux en progrès pour la définition d'un document visant à définir un cadre local dans la publication définitive en 2009 d’ "Une vision de l'histoire par les perspectives visuelles - une méthodologie d'évaluation du sens du patrimoine par les perspectives visuelles", les discussions en cours sur la façon dont une évaluation dynamique d'impact visuel s'intègre dans la structure de planification, et un projet de révision du Plan de Londres qui doit être publié afin d'être consulté par le grand public en 2009;

4. Regrette qu'une zone tampon et la protection afférente n'aient pas été définies;

5. Regrette également qu'aucune étude globale du cadre de la Tour de Londres ne soit déjà en place, elle permettrait une évaluation de l'impact total des projets d'aménagement;

6. Demande à l'État partie de s'assurer que:

a) Les intentions présentes à l'origine de l'étude suggérée sur la ligne d'horizon soient intégrées en tant que composantes du travail en cours sur l'Étude dynamique d'impact visuel et sur le Cadre de gestion des perspectives visuelles de Londres,

b) La révision par le nouveau Maire des directives complémentaires de planification, le Cadre de gestion des perspectives visuelles de Londres, prenne pleinement en compte les avis donnés sur les sujets concernés par la mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de novembre 2006,

c) Le sous-groupe du Comité consultatif de la Tour de Londres, bien du patrimoine mondial, prenne pleinement en considération la nécessité pour les alentours immédiats de la Tour de Londres d'être protégés au moyen d'une zone tampon adaptée et acceptée par tous;

7. Prie instamment l'État partie de diriger ses efforts vers la création dès que possible d'une zone tampon tout en établissant une directive sur l'impact visuel afin qu'une approche cohérente soit mise en place;

8. Demande également à l'État partie de remettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2011, un rapport sur l'état de conservation du bien et les progrès accomplis dans la mise en œuvre des recommandations ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011, afin de considérer, en l’absence de progrès substantiel, la possibilité d’inscrire le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2009
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Date d'inscription : 1988
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iv)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 33COM (2009)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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