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Églises creusées dans le roc de Lalibela

Éthiopie
Facteurs affectant le bien en 2014*
  • Activités de gestion
  • Cadre juridique
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Inexistence de limites clairement définies du bien et d’une zone tampon ;
  • Impact des quatre abris temporaires construits en 2008;
  • Absence d’un plan de gestion du bien ;
  • Réglementations urbaines et architecturales insuffisantes ;
  • Développement urbain et empiètement autour du bien ;
  • Action des eaux pluviales et de l’humidité ;
  • Actions des séismes ;
  • Propriétés géologiques et architecturales du bien.
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2014

Montant total accordé au bien : 800 000 dollars EU pour le « Plan d’action pour la conservation de Lalibela » - Phase 1 et Phase 2 (Fonds en dépôt norvégien).

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Demandes approuvées : 3 (de 1980-2000)
Montant total approuvé : 93 300 dollars E.U.
2000 Exposition sur le patrimoine culturel éthiopien (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
1996 Review of Lalibela's restoration programmes, in situ ... (Approuvé)   8 500 dollars E.U.
1980 Photogrammetry survey of the monuments of Lalibela and ... (Approuvé)   79 800 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2014**

2004, 2005, 2008, 2009 : missions de suivi du Centre du patrimoine mondial ; 2006 : mission de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial / ICOMOS / ICCROM ; 2007, 2008 : mission de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial / ICOMOS 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014

Faisant suite à la décision 36 COM 7B.42, adoptée par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012), l’État partie a soumis le 28 janvier 2014 un rapport sur l’état de conservation des Églises creusées dans le roc de Lalibela, disponible à : https://whc.unesco.org/fr/list/18/documents/. Il a également soumis le plan de gestion du bien.

L’État partie indique, concernant les cartes des limites du bien et de sa zone tampon, que toutes les données demandées ont été collectées et qu’elles seront incluses au projet de loi portant sur la gestion du bien devant être ratifié par le Conseil des ministres. Aucune information supplémentaire n’est transmise sur les dispositions de cette loi se rapportant spécifiquement au bien.

Le plan de gestion a été élaboré en suivant une démarche participative et un atelier de validation s’est réuni en décembre 2013 pour le finaliser. Ce plan a pour objectif de gérer le bien comme un paysage culturel afin d’y inclure les corridors naturels, les collines et vallées allant de pair avec lui ainsi que les éléments immatériels liés au bien. Concernant le plan de réinstallation, l’État partie indique qu’il s’agit de l’un des quatre thèmes du projet de la Banque mondiale et que le déplacement du bien inscrit vers une zone nouvellement désignée comme zone d’installation a commencé. S’agissant de l’évaluation des abris temporaires, des actions ont été lancées en janvier 2014 et un premier projet de rapport a été reçu. Des informations sur la mise en œuvre du projet de développement touristique de la Banque mondiale sont également incluses. Suite au rapport établi par l’État partie, l’Autorité pour la recherche et la conservation du patrimoine culturel (Authority for Research and Conservation of Cultural Heritage) a accepté le projet à l’église Biet Gabriel Rufael et les travaux devraient commencer incessamment. Enfin, une évaluation d’impact patrimonial des propositions de projets en cours a été menée en août 2012 s’agissant des églises de Lalibela et est jointe au rapport sur l’état de conservation.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives considèrent qu’un rapport ultérieur au Comité n’est pas nécessaire à ce stade, ce qui laissera du temps supplémentaire à l’État partie pour terminer l’évaluation des abris et étudier les orientations potentielles. Ils continueront à échanger des informations avec l’État partie sur l’évaluation du plan de gestion, sur le projet de loi pour la gestion du bien et sur la mise en œuvre des projets spécifiques garantissant une protection et un maintien adéquats de la valeur universelle exceptionnelle du bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7B.98
Décisions omnibus

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B.Add,
  2. Prend note avec satisfaction des mesures prises par les États parties concernés pour répondre à ses demandes antérieures visant à atténuer les menaces qui pèsent sur la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial suivants:
  • Ville de Luang Prabang (République démocratique populaire lao),
  • Centre historique de Saint-Pétersbourg et ensembles monumentaux annexes (Fédération de Russie),
  • Centre historique de Bridgetown et sa garnison (Barbade),
  • Port, forteresses et ensemble monumental de Carthagène (Colombie),
  • Cité préhispanique de Teotihuacan (Mexique),
  • Quartier historique de la ville de Colonia del Sacramento (Uruguay),
  • Palais royaux d’Abomey (Bénin),
  • Églises creusées dans le roc de Lalibela (Éthiopie),
  • Aapravasi Ghat (Maurice) ;
  1. Encourage les États parties concernés à poursuivre leurs efforts visant à assurer la conservation des biens du patrimoine mondial
  2. Rappelle aux États parties concernés d'informer le Centre du patrimoine mondial, en temps utile de tout projet de développement majeur qui pourrait nuire à la valeur universelle exceptionnelle d'un bien, avant toute décision irréversible, conformément au Paragraphe 172 des Orientations.

Projet de décision:   38 COM 7B.98

Le Comité du patrimoine mondial,

  1.  Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B.Add,
  2.  Prend note avec satisfaction des mesures prises par les États parties concernés pour répondre à ses demandes antérieures visant à atténuer les menaces qui pèsent sur la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial suivants:
  • Ville de Luang Prabang (République démocratique populaire lao),
  • Centre historique de Saint-Pétersbourg et ensembles monumentaux annexes (Fédération de Russie),
  • Centre historique de Bridgetown et sa garnison (Barbade),
  • Port, forteresses et ensemble monumental de Carthagène (Colombie),
  • Cité préhispanique de Teotihuacan (Mexique),
  • Quartier historique de la ville de Colonia del Sacramento (Uruguay),
  • Palais royaux d’Abomey (Bénin),
  • Églises creusées dans le roc de Lalibela (Éthiopie),
  • Aapravasi Ghat (Maurice) ;

3.          Encourage les États parties concernés à poursuivre leurs efforts visant à assurer la conservation des biens du patrimoine mondial;

4.          Rappelle aux États parties concernés d'informer le Centre du patrimoine mondial, en temps utile de tout projet de développement majeur qui pourrait nuire à la valeur universelle exceptionnelle d'un bien, avant toute décision irréversible, conformément au Paragraphe 172 des Orientations.

Année du rapport : 2014
Éthiopie
Date d'inscription : 1978
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(ii)(iii)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2014) .pdf
arrow_circle_right 38COM (2014)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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