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Rizières en terrasses des cordillères des Philippines

Philippines
Facteurs affectant le bien en 2000*
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Impact négatif du développement touristique sur le site et sur ses habitants
  • Nécessité d'un plan de développement intégré à long terme
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2000
Demandes approuvées : 3 (de 1994-1998)
Montant total approuvé : 78 200 dollars E.U.
1998 GIS for mapping the Rice Terraces of the Philippines ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1997 Preparation of a technical project for the mapping of ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1994 Preparation of a nomination file for Cordillera Rice ... (Approuvé)   13 200 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2000

Lors de la vingt-troisième session du Comité, l’observateur des Philippines a assuré le Comité que le plan d’aménagement intégré à long terme du site, notamment un plan d’aménagement touristique, serait soumis à l’UNESCO avant le 15 septembre 2000. Au moment de la préparation du présent document de travail, ce rapport n’avait pas encore été reçu par le Secrétariat.

Le Centre du patrimoine mondial a été informé en juin 2000 qu’un consultant spécialisé en systèmes d’informations géographiques (SIG) avait effectué une évaluation de mandat pour la cartographie du site qui prévoit un cadre pour la gestion intégrée des ressources du patrimoine culturel dans l’ensemble du contexte environnemental. Le matériel informatique nécessaire pour mettre en place ce SIG a été acheté. En novembre 1999, le consultant a animé un stage d’initiation à l’utilisation du SIG pour les membres de la « Banaue Rice Terraces Task Force », l’agence gouvernementale provisoire responsable de la préservation du site. Un logiciel SIG de pointe devrait être fourni gratuitement par l’ESRI, en vertu d’un accord entre l’UNESCO et l’ESRI. Les autorités nationales négocient actuellement avec le bureau du PNUD à Manille pour obtenir les fonds supplémentaires nécessaires pour mettre en place à Ifugao et dans les provinces de montagne un système de gestion intégrée des ressources basé sur le SIG du Patrimoine mondial.

Or, le Bureau régional de l’UNESCO à Bangkok a exprimé des inquiétudes à propos de la viabilité du projet de SIG et par conséquent de la gestion du site dans son ensemble. Il s’interroge sur la nature ad hoc du groupe de travail et sur les événements actuels qui ont entraîné la perte ou le déplacement de tous les membres du groupe de travail qui ont suivi la formation sur les SIG dans le cadre de la subvention de coopération technique fournie par le Fonds du patrimoine mondial. L’UNESCO a exprimé ces inquiétudes dans une communication adressée le 28 mars 2000 au secrétaire du ministère du Tourisme et président du groupe de travail. Le secrétaire a fait part de l’assurance donnée par le gouvernement que le personnel déplacé serait remplacé par du personnel qualifié et que des fonds internes supplémentaires seraient mobilisés pour soutenir le projet de cartographie par SIG. Le secrétaire a également informé l’UNESCO qu’un projet de loi portant sur la création d’une agence permanente pour la conservation du site du Patrimoine mondial des cordillères philippines était en cours de préparation pour présentation au Congrès philippin. Une fois créée, cette agence sera assurée d’un crédit annuel et d’effectifs dotés de postes permanents. Les dernières nouvelles communiquées le 3 mai par le groupe de travail font état d’un incendie dans les bureaux qui pourrait avoir endommagé le matériel informatique. Les dégâts subis par ce matériel sont en cours d’évaluation. 

Décisions adoptées par le Comité en 2000
24 COM VIII.iii.35-43
Rapports sur l’état de conservation de biens culturels dont le Comité a pris note

VIII.35 Brasilia (Brésil)

Site de l'Homme de Pékin à Zhoukoudian (Chine)

Palais du Potala, Lhasa (Chine)

VIII.36 Le Caire islamique (Egypte)

VIII.37 Trèves, monuments romains, cathédrale et église Notre-Dame (Allemagne)

Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin (Allemagne)

Weimar classique (Allemagne)

Parc national de l'Hortobagy (Hongrie)

VIII.38 Ensemble monumental de Khajuraho (Inde)

Temple du soleil à Konarak (Inde)

Petra (Jordanie)

Luang Prabang (République démocratique populaire lao)

Byblos (Liban)

Ksar Aït Ben Haddou (Maroc)

VIII.39 Ile de Mozambique (Mozambique)

Lumbini, lieu de naissance du Bouddha (Népal)

Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo-San Lorenzo (Panama)

Site archéologique de Chavin (Pérou)

VIII.40 Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (Philippines)

VIII.41 Eglises baroques des Philippines (Philippines)

VIII.42 Paysage culturel de Sintra ( Portugal)

VIII.43 Istanbul (Turquie)

Ensemble de monuments de Huê (Viet Nam)

Le Bureau pourrait souhaiter adopter la décision suivante et la transmettre au Comité pour en prendre note:

“Compte tenu de l’extrême fragilité de l’écosystème de ce paysage du Patrimoine culturel mondial, le Bureau encourage les autorités nationales à considérer comme prioritaire la création d’une agence dotée d’un personnel permanent qui serait responsable de la mise en œuvre des programmes de conservation, préservation et aménagement du site, notamment la cartographie par SIG du site et de ses ressources en patrimoine. Le Bureau demande à l’Etat partie de lui rendre compte d’ici le 30 avril 2001, par l’intermédiaire du Secrétariat, de la création de cette agence permanente et des progrès du projet de cartographie lors de sa vingt-cinquième session.”

Année du rapport : 2000
Philippines
Date d'inscription : 1995
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)(v)
Liste en péril (dates) : 2001-2012
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 24COM (2000)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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