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Vieille ville de Dubrovnik

Croatie
Facteurs affectant le bien en 1993*
  • Cadre juridique
  • Guerre
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Conflit armé; Besoin d'élargir la zone tampon

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1993
Demandes approuvées : 4 (de 1985-1992)
Montant total approuvé : 71 010 dollars E.U.
1992 Financial contribution to urgent activities for the ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1992 Financial contribution for the organization of a ... (Approuvé)   19 000 dollars E.U.
1988 Consultation on excavations at Dubrovnik Cathedral (Approuvé)   2 000 dollars E.U.
1985 Financial contribution to computer equipment for the ... (Approuvé)   20 010 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1993**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1993

Le Comité a pris note, lors de sa seizième session, du rapport sur l'état de conservation de Dubrovnik, ville inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en péril, à Carthage, en décembre 1991. Le Bureau a recommandé au cours de sa seizième session tenue en juillet 1992, la création d'une zone-tampon par les autorités croates pour protéger l'ancienne forteresse et les zones avoisinantes. Les autorités croates ont transmis au Centre, par lettre en date du 2 décembre 1992, une carte et des informations faisant part de leur intention de créer une zone-tampon pour ce site. Ces documents ont été transmis à l'ICOMOS pour étude et commentaires.

Depuis la dernière session du Comité, deux brochures sur Dubrovnik ont été publiées afin de faire connaître le plan de sauvegarde de la Forteresse et de la Vieille Ville endommagée par les bombardements et rechercher des fonds. Des fonds provenant d'associations privées et publiques ont été recueillis pour la mise en oeuvre de certains projets spécifiques. Certains pays, tels que l'Allemagne, l'Autriche, la France et l'Italie se sont dits prêts à financer des projets de sauvegarde de la Vieille Ville.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1993

Lors de sa quinzième session, tenue à Carthage en décembre 1991, le Comité a inscrit la Vieille Ville de Dubrovnik sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Lors de la seizième session du Bureau, en juillet 1992, il a été recommandé aux autorités croates de créer une zone-tampon afin d'assurer la protection de l'ancienne forteresse et des zones adjacentes. A sa dernière session, le Bureau a été informé qu'un plan de la zone-tampon avait été préparé par les autorités locales croates mais qu'il n'avait pas encore reçu l'aval du gouvernement. A cet égard, le Bureau a recommandé aux autorités croates d'agrandir la zone-tampon et d'y inclure les deux forts extra-muros. Il a également été recommandé de faire appliquer la législation afin d'empêcher les constructions en hauteur le long de la côte et à proximité, ce qui dénaturerait la belle perspective de la Vieille Ville de Dubrovnik lorsque l'on arrive par la mer.

Les autorités croates, dans leur lettre accompagnée de documentation reçue par le Centre le 2 septembre 1993, ont demandé l'extension du site du patrimoine mondial de Dubrovnik qui a actuellement le périmètre suivant :

1.  l'agglomération de Pila et le plateau de Brsalje, vers l'ouest ;

2.  les douves longeant la ville intra-muros, vers le nord ;

3.  les Lazarets, vers l'est ;

4.  l'île de Lokrum, vers le sud ;

Les documents et cartes ont été transmis à l'ICOMOS pour réaliser l'évaluation nécessaire et un rapport sera présenté à la réunion du Comité, à Carthagène, en décembre 1993.

En ce qui concerne l'application de la législation actuelle pour la protection du site du patrimoine mondial, nous devons signaler que nous n'avons reçu aucune nouvelle documentation ou information à ce sujet.

 

Décisions adoptées par le Comité en 1993
17 BUR VIII.2
Vieille Ville de Dubrovnik (Croatie)

Lors de sa quinzième session, tenue à Carthage en décembre 1991, le Comité a inscrit la Vieille Ville de Dubrovnik sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Lors de la seizième session du Bureau, en juillet 1992, il a été recommandé aux autorités croates de créer une zone tampon afin d'assurer la protection de l'ancienne forteresse et des zones adjacentes.

Depuis la dernière session du Comité, deux brochures sur Dubrovnik ont été publiées, pour rendre public le plan de sauvegarde de la forteresse et de la Vieille Ville, endommagées par les bombardements, et à l'intention des bailleurs de fonds éventuels. Des projets spécifiques ont été mis en oeuvre avec des fonds provenant d'associations privées et publiques et certains pays, tels que l'Allemagne, l'Autriche, la France et l'Italie, ont manifesté leur intérêt en fournissant une aide financière supplémentaire pour la sauvegarde de la Vieille Ville.

A la présente session du Bureau, un consultant de l'UNESCO a informé les participants que les autorités croates locales avaient préparé et soumis au gouvernement un projet de plan pour la zone tampon. Les deux forts extra-muros devraient être inclus dans une future extension des limites du site. Toutefois, ce plan n'a pas encore reçu l'aval du gouvernement.

L'ICOMOS a insisté sur la nécessité de protéger les forts extra-muros qui défendent les portes de la veille ville et a demandé que l'on évite toute construction de nouveaux bâtiments à proximité. Il a également été recommandé de faire appliquer la législation afin d'empêcher les constructions en hauteur le long de la côte et à proximité, ce qui dénaturerait la plus belle perspective de la Vieille Ville de Dubrovnik lorsque l'on arrive par la mer.

Le Rapporteur a exprimé sa satisfaction devant le travail accompli jusque-là, en dépit des difficultés actuelles et de la situation dangereuse qui règne dans le pays. Par ailleurs, il a soutenu les propositions de l'ICOMOS et demandé que des mesures soient prises pour limiter l'utilisation des panneaux d'affichage et des enseignes au néon à l'intérieur et aux alentours de la Vieille Ville. Le Bureau a approuvé l'ensemble de ces recommandations.

Le Bureau a approuvé ces recommandations et a demandé au Centre du Patrimoine mondial de prendre contact avec les autorités croates afin d'obtenir d'elles l'extension des limites du site, en tenant compte de ses propres recommandations à cet égard.

17 COM X
SOC : Vieille ville de Dubrovnik (Croatie)

Vieille ville de Dubrovnik (Croatie)

Le Secrétariat a rappelé l'action entreprise par l'UNESCO en coopération avec des spécialistes croates et a indiqué que les brochures préparées conjointement avec les autorités nationales se sont avérées un excellent support promotionnel. Diverses mesures de sauvegarde ont été prises

  • définition d'une méthodologie de la restauration
  • organisation de cours de formation pour architectes croates en France et en Italie ;
  • achat d'équipement et de matériaux pour la restauration des toitures.

Ces actions de l'UNESCO, entreprises en liaison avec l'Institut pour la protection des monuments culturels de Dubrovnik, l'Institut pour la réhabilitation de Dubrovnik et la Commission nationale pour l'UNESCO, devraient être renforcées grâce au soutien du Fonds du patrimoine mondial.

A la demande du Comité, à sa seizième session, les autorités croates ont soumis une proposition d'extension du site du patrimoine mondial. Le Bureau l'a discutée à sa dix-septième session extraordinaire et a décidé de la différer jusqu'à ce que les autorités croates soumettent, comme il leur a été demandé, une proposition de zone tampon.

Pas de projet de décision

Année du rapport : 1993
Croatie
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 1991-1998
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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