Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Réserve de gibier de Selous

République-Unie de Tanzanie
Facteurs affectant le bien en 1991*
  • Activités illégales
  • Autres menaces :

    Ouverture d'une piste pour le déplacement de bétail

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Braconnage

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1991
Demandes approuvées : 2 (de 1984-1987)
Montant total approuvé : 60 480 dollars E.U.
1987 Equipment for anti-poaching measures at Selous Game ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1984 Purchase of a vehicle for Selous Game Reserve (Approuvé)   10 480 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1991**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1991

Le Bureau s'est déclaré préoccupé d'un projet du Ministère de l'agriculture et de l'élevage visant à ouvrir, au travers de la réserve, une piste destinée à assurer le déplacement du bétail du nord au sud du pays.

 En l'absence d'étude d'impact sur l'environnement et dans la mesure où le bétail des zones septentrionales est porteur de plusieurs maladies bactériennes et virales qui se transmettent aisément aux animaux sauvages, le Bureau a recommandé que sa présidente adresse aux autorités tanzaniennes une lettre demandant des éclaircissements sur le projet. Cependant, l'UICN a informé le Secrétariat début juillet de l'abandon de ce projet.

 

Décisions adoptées par le Comité en 1991
15 BUR VI.46
Réserve d'animaux de Selous (Tanzanie)

Le Bureau a été informé que l'intégrité de ce site se trouvait menacée par le braconnage intensif dont les populations d'éléphants et de rhinocéros avaient été victimes dans les années 80. Le Bureau s'est en outre déclaré préoccupé d'un projet du Ministère de l'agriculture et de l'élevage visant à ouvrir, au travers de la réserve, une piste destinée à assurer le déplacement du bétail du nord au sud du pays. Le bétail des zones septentrionales est porteur de plusieurs maladies bactériennes et virales qui se transmettent aisément aux animaux sauvages. Le Bureau a noté que la mission vétérinaire de l'UICN avait mentionné un certain nombre de risques qui découleraient de l'ouverture de la piste proposée, et que le Directeur général de l'UICN avait offert aux autorités tanzaniennes une aide pour la réalisation d'une étude d'impact. Le Bureau a proposé que sa présidente adresse aux autorités tanzaniennes une lettre demandant des éclaircissements sur le projet et recommandant la prudence avant sa mise en chantier, sans étude d'impact sur l'environnement.

15 COM VIII
SOC : Réserve de faune de Sélous (Tanzanie)

Réserve de faune de Sélous (Tanzanie)

Le Comité a été heureux d'apprendre que le projet d'ouvrir une route à travers ce parc pour transporter le bétail du nord au sud du pays avait été abandonné par le Ministère tanzanien de l'Agriculture et de l'Elevage. Si ce projet avait vu le jour, il aurait exposé la faune de Sélous à des contaminations bactériennes et virales venant du bétail et engendré d'autres problèmes comme les feux de brousse, l'introduction de bétail dans le parc, l'augmentation du braconnage, et des modifications dans la végétation. Le Comité a souhaité féliciter les autorités tanzaniennes d'avoir renoncé à ouvrir cette route afin d'éviter des menaces sur ce site.

Pas de projet de décision

Année du rapport : 1991
République-Unie de Tanzanie
Date d'inscription : 1982
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)(x)
Liste en péril (dates) : 2014-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 15COM (1991)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top