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Assour (Qal'at Cherqat)

Ashur (Qal'at Sherqat)

The ancient city of Ashur is located on the Tigris River in northern Mesopotamia in a specific geo-ecological zone, at the borderline between rain-fed and irrigation agriculture. The city dates back to the 3rd millennium BC. From the 14th to the 9th centuries BC it was the first capital of the Assyrian Empire, a city-state and trading platform of international importance. It also served as the religious capital of the Assyrians, associated with the god Ashur. The city was destroyed by the Babylonians, but revived during the Parthian period in the 1st and 2nd centuries AD.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Assour (Qal'at Cherqat)

La cité antique d’Assour se trouve sur les rives du Tigre, dans le nord de la Mésopotamie, dans une zone géo-écologique particulière, à la frontière séparant l’agriculture avec système d’irrigation de celle qui n’en possède pas. La ville est née au troisième millénaire avant J.-C. Du XIVe au IXe  siècle avant J.-C., en tant que première capitale de l’Empire assyrien, elle fut une ville-État et un carrefour commercial international. Elle fut aussi la capitale religieuse des Assyriens, associée au dieu Assour. La ville fut détruite par les Babyloniens mais renaquit de ses cendres à l'époque parthe, aux Ie r et IIe  siècles.

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آشور (قلعة الشرقاط)

تقع مدينة آشور العتيقة على ضفاف نهر دجلة، شمال بلاد ما بين النهرين، في منطقة جغرافية بيئية مميزة، على الحدود التي تفصل الزراعة بنظام ريّ عن الزراعة التي لا أنظمة ريّ فيها. وقد نشأت المدينة في الألفية الثالثة ق.م. وبين القرنين الرابع عشر والتاسع ق.م.، أصبحت هذه المدينة بصفتها العاصمة الأولى للامبراطورية الأشورية مدينة دولة ومفترقًا تجاريًا دوليًا. وكانت أيضًا العاصمة الدينية للأشوريين، تيمّنًا بالإله آشور. ثم دمِّرت المدينة على يد البابليين ولكنها نهضت من الرماد في الحقبة البارثيّة في القرنين الأول والثاني.

source: UNESCO/CPE
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亚述古城

亚述古城位于美索不达米亚北部底格里斯河的特殊地带上,处于雨水灌溉农业和人工灌溉农业的交界处,其历史可以追溯到公元前3000年。公元前14世纪到公元前9世纪,亚述古城是城市国家亚述帝国的第一个都城,是重要的国际贸易平台。古城同时也是帝国的宗教都城,与阿舒尔神紧密相连。亚述古城最后被巴比伦人摧毁,但在公元1世纪和2世纪帕提亚时代经历过短暂的复兴。

source: UNESCO/CPE
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Древний город Ашшур (Калат-Шергат)

Древний город Ашшур расположен на реке Тигр в северной Месопотамии в переходной природной зоне, на границе между влажными и засушливыми районами. Город ведет свою историю с 3-го тысячелетия до н.э. В ХIV-IХ вв. до н.э. он был первой столицей Ассирийской империи, городом-государством и центром торговли международного значения. Он также служил религиозной столицей ассирийцев, будучи тесно связанным с культом бога Ашшура. Город был разрушен вавилонянами, но возродился в Парфянский период в I-II вв. н.э.

source: UNESCO/CPE
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Asur (Qal’at Sherqat)

Situada al norte de Mesopotamia, a orillas del Tigris, la antigua ciudad de Asur está emplazada en una zona geoecológica peculiar, donde la agricultura de regadío limita con la de secano. Asur, que se fundó tres mil años antes de la era cristiana, recibió el nombre de su dios protector y fue la capital religiosa de los asirios. Entre los siglos XIV y IX a. C., esta ciudad-estado fue la primera capital del Imperio Asirio y un importante centro internacional de intercambios comerciales. Tras su destrucción a manos de los babilonios, renació de sus cenizas en tiempos del Imperio Parto (siglos I y II d.C.).

source: UNESCO/CPE
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アッシュール(カラット・シェルカット) 
古代都市アッシュール(現在名カラット・シェルカット)は、バグダッドの北約390km、メソポタミアのチグリス川中流域に位置する。シュメール人が建設し、西アジアの通商路として発展。紀元前3000年紀末からアッシリア王国、紀元前14~同9世紀にはアッシリア帝国の首都になり、アッシュール神を戴く宗教的拠点としても繁栄した。紀元前612年にメディア人により破壊されたが、1~2世紀のパルティア時代に再建。20世紀初期に大規模な発掘が行われた。現在、下流のダム建設による浸水の危機に脅かされている。

source: NFUAJ

Ashur (Qal'at Sherqat)

De oude stad van Ashur ligt aan de rivier de Tigris in het noorden van Mesopotamië, in een specifieke geo-ecologische zone op de grens tussen regenwater- en irrigatie landbouw. De stad dateert uit het 3e millennium voor Christus. Van de 14e tot de 9e eeuw voor Christus was het de eerste hoofdstad van het Assyrische Rijk en daarmee een stadstaat en handelsplaats van internationaal belang. Ashur diende ook als religieuze hoofdstad van de Assyriërs, geassocieerd met de god Ashur. De stad werd verwoest door de Babyloniërs, maar nieuw leven ingeblazen tijdens de Parthische periode in de 1e en 2e eeuw na Christus.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse 

La cité antique d'Assour est située sur le Tigre, dans le nord de la Mésopotamie, dans une zone géo-écologique particulière, à la frontière entre agriculture irriguée et pluviale. Le site est entouré à l’est par le Tigre, au nord par une plaine avec un wadi (vallée) correspondant à un ancien bras du Tigre, à l'ouest et au sud par des paysages vallonnés.

La fondation de la ville remonte au IIIe millénaire av. J.-C.. Du XIVe au IXe siècle av. J.-C., elle fut la première capitale de l’empire assyrien, cité-État et plateforme commerciale d’importance internationale. Ce fut également la capitale religieuse des Assyriens, associée au dieu Assour. La ville fut détruite par les Babyloniens, mais renaquit de ses cendres durant la période parthe aux Ier et IIe siècles ap. J.-C..

Le site archéologique d'Assour qui s’étend sur 70 ha, abrite des temples, trois ziggurats, des palais, des tombes et des maisons particulières à l’intérieur des murs de la ville, ainsi que le secteur du bâtiment du Festival du Nouvel An assyrien au nord-ouest. De plus, une zone tampon de 100 ha a été définie à 500 m des limites ouest et sud du site archéologique.

Elle acquit sa réputation car c’était la cité du dieu Assour, divinité nationale des Assyriens. Avant les Assyriens, soit à partir de la première moitié du IIIe millénaire av. J.-C., l’existence de bâtiments cultuels substantiels est attestée. Cela signifie que le site était déjà un système urbain développé et organisé, le seul de cette taille connu dans toute la région.

C’est aussi le lieu où furent couronnés et inhumés les rois assyriens. Assour étant l’un des rares sites archéologiques assyriens de ce type à couvrir plusieurs périodes, les restes de ses bâtiments et leur mobilier ont été intensivement fouillés. Les archives architecturales et artistiques s’accompagnent d’un vaste corpus de textes cunéiformes qui attestent du rôle éminent d'Assour dans la religion et chez les érudits, en particulier durant les périodes médio-assyrienne et néo-assyrienne.

Dans le cadre des trois autres capitales assyriennes (Nimrud, Dur-Sharrukin et Ninive), Assour est le seul exemple de site urbain où la continuité et l’évolution de la civilisation assyrienne en termes d’architecture religieuse, publique et domestique, de production artistique, d’urbanisme, de système politique et religieux, de modèles sociaux et de subsistance économique se révèlent dans les preuves archéologiques et écrites à travers toutes les périodes archéologiques consignées.

À Assour, les premiers pas vers une mise en forme systématique des cités assyriennes ont pu être observés pour la première fois à l’intérieur des limites d’un espace extrêmement restreint et d’un système urbain développé, ce en contraste avec toutes les capitales assyriennes plus tardives.

L’identité culturelle dense et complexe s’exprime dans le fait que la terre, le dieu et la cité portaient le même nom : Assour. Il est clair que, déjà au cours des périodes pré-assyriennes, le site jouait un rôle essentiel sur la terre de Subartu, car c’était un lieu convoité pour imposer un contrôle étranger sur la région sous l’Empire d’Akkad et la IIIe dynastie d’Ur (dernier quart du IIIe millénaire av. J.-C.).

Assour possède une densité exceptionnelle et incomparable de vestiges architecturaux mis au jour, datant de différents moments des périodes assyriennes. L’ensemble des édifices publics (temples, palais, remparts) trouvent leur équivalent dans plusieurs domaines de l’architecture domestique. Pour ce qui est de l’architecture religieuse, il convient de mentionner la présence de trois ziggurats bâtis en briques de terre et de deux temples doubles, mais aussi le temple du dieu national Assour. Parmi eux, se dresse encore à ce jour l'impressionnant ziggurat du dieu Assour, repère bien visible dans le paysage. Si ces édifices illustrent la tradition architecturale assyrienne, seul le temple d’Ishtar témoigne d’une tradition de construction différente (axe coudé) qui trouve peut-être son origine dans le sud-est de l’Assyrie. On a observé en deux endroits une série de palais royaux, dont l’un a été sauvé plus tard comme lieu de sépulture des rois assyriens.

La présence de vestiges hellénistiques et ceux de rois arabes hatréens est attestée. La surface du site est partiellement recouverte de débris laissés par plusieurs générations de fouilles archéologiques.

Plus de 1 000 inhumations en caveau et sépultures de la période parthe, situées principalement à l’intérieur des édifices, donnent de précieuses informations sur les aspects des rites d’inhumation et de la culture funéraire. Le palais parthe et un temple proche du ziggurat sont des témoignages architecturaux de cette époque. Les quartiers résidentiels de la période parthe font aujourd’hui l’objet de fouilles.

Critère (iii) : Fondée au IIIe millénaire av. J.-C., Assour est un témoignage exceptionnel des civilisations qui se sont succédées depuis la période sumérienne au IIIe millénaire av. J.-C. jusqu'à l’Empire assyrien du XIVe au IXe siècle, et, par la suite, le renouveau parthe au IIe siècle av. J.-C.. Elle a connu son apogée du XIVe au IXe siècle av. J.-C., période pendant laquelle elle fut la première capitale de l’Empire assyrien, capitale religieuse des Assyriens et lieu de couronnement et d’inhumation de ses rois.

Critère (iv) : Les vestiges exhumés des édifices publics et résidentiels d'Assour offrent un témoignage exceptionnel de l’évolution des techniques du bâtiment de la période sumérienne et akkadienne à l’Empire assyrien, ainsi que le bref renouveau durant la période parthe.

Intégrité

Assour contient tous les attributs qui expriment sa valeur universelle exceptionnelle, tels que les monuments archéologiques et les éléments du plan urbain à l’intérieur de ses limites, et son intégrité est fondamentalement intacte. Ces attributs sont considérés comme vulnérables ou potentiellement vulnérables face aux menaces ou aux impacts de la restauration et de la reconstruction. 

Authenticité

Le site d'Assour a été abandonné à la fin de l’époque parthe (IIe siècle av. J.-C.) et, contrairement à beaucoup d’autres sites de la région, il n’a pas connu d’autre occupation. C’est pourquoi l’authenticité des vestiges est incontestable et les attributs reflètent clairement et entièrement la valeur universelle exceptionnelle. Il y a deux grandes structures construites aux XIXe et XXe siècles : les baraquements militaires ottomans, à l’orée nord-est du site, qui ont abrité le musée du site jusqu’en 1991, et la maison des fouilles érigée par l’expédition allemande et restaurée par le Conseil d'État des antiquités et du patrimoine. Il y a aussi deux petites maisons de gardiens sur le terrain. Pour ce qui est des travaux de restauration, les techniques et matériaux traditionnels (briques en terre et mortier) ont été utilisés dans les années 1980 pour la reconstruction partielle du vieux palais, du temple d’Anu et Adad et des pans de murs de la ville, basée sur les vestiges mis au jour. Les remparts s’élèvent à environ 2 m de haut. Des briques cuites ont été utilisées pour la porte de Tabira, le temple d’Ishtar et des parties du palais parthe. Du gypse et le moins de béton possible ont servi de mortier.

Éléments requis en matière de protection et de gestion

La ville d’Assour, propriété de l’État irakien, est entretenue par le personnel du Conseil d'État des antiquités et du patrimoine, au sein du Ministère de la Culture. Elle est protégée par la Loi de 1937 sur les antiquités et ses amendements ultérieurs, et est maintenant protégée, ainsi que sa zone tampon, par la Loi n°55 d’octobre 2002 sur les antiquités et le patrimoine.

La protection et la gestion du site sont sous la responsabilité du Conseil d'État des antiquités et du patrimoine (ancienne Direction générale des antiquités). À l’échelle locale, le site archéologique est placé sous la responsabilité de l’Inspecteur des Antiquités de la province de Salah Addin. Les fouilles sont conduites par le Département des fouilles et des recherches archéologiques du Conseil d'État des antiquités et du patrimoine, au Ministère de la Culture. Dix gardiens sont chargés de la protection du site.

Chaque année, le budget central du Conseil d'État des antiquités et du patrimoine, organe public irakien, finance les fouilles conduites par l’expédition irakienne. Le Deutsche Forschungsgemeinschaft a financé l’expédition allemande.

À la fin des années 1970, le Conseil d'État des antiquités et du patrimoine a lancé un programme scientifique afin de reprendre les fouilles archéologiques dans la ville et certains chantiers de restauration pour maintenir et consolider les ouvrages qui avaient été exposés, à savoir les murs de la ville (NO), la porte de Tabira, certaines maisons particulières, le temple d’Anu et Adad, le vieux palais et le tombeau royal. Cependant, comme les édifices et les murs restaurés et partiellement reconstruits sont également exposés à l’érosion, ils nécessitent un entretien permanent. Compte tenu de la situation actuelle et dans le prolongement des travaux qui ont démarré à la fin des années 1970, il est prévu de développer un programme de restauration et de conservation détaillé du site et de ses monuments.

La menace qui pesait sur le bien provenant de la construction du barrage de Makhool est maintenant éliminée par l’annulation même du projet. Le Ministère irakien des Ressources en eau a publié une décision formelle d’abandonner définitivement l’idée de construire le barrage de Makhool et communiquera la notification officielle confirmant que le plan du projet ne sera jamais remis sur la table. Il n’y a donc pas besoin de construire un mur de retenue ni d’autres mesures de protection.

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