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Assour (Qal'at Cherqat)

Iraq
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Activités de gestion
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Guerre
  • Infrastructures hydrauliques
  • Inondations
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Structures fragiles en briques de terre crue

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Activités de gestion
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Infrastructures hydrauliques (projet de construction de barrage)
  • Inondation partielle et infiltrations
  • Structures fragiles en briques de terre crue
  • Absence de plan général de conservation et de gestion
  • Destruction et dommages causés par le conflit armé
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Construction d’un barrage à proximité entraînant une inondation partielle et des infiltrations 
  • Conflit armé
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Pas encore rédigé

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Montant total accordé (pour tous les biens du patrimoine mondial en Iraq) :

  • 6 000 dollars EU du fonds en dépôt italien
  • 1,5 million de dollars EU par le gouvernement du Japon (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 154 000 dollars EU par le gouvernement de Norvège (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 300 000 EUR par le gouvernement de l’Italie (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 35 000 dollars EU par le gouvernement des Pays-Bas (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 100 000 dollars EU Fonds d’urgence pour le patrimoine – soutien aux biens iraquiens du patrimoine mondial
  • 35 782 dollars EU du Fonds-en-dépôt néerlandais (pour le renforcement des capacités en matière de rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril)
  • 50 000 dollars EU du Fonds-en-dépôt néerlandais (pour le renforcement des capacités en matière de documentation et de conservation des biens sur la Liste du patrimoine mondial en Iraq)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 1 (de 2003-2003)
Montant total approuvé : 50 000 dollars E.U.
2003 Emergency assistance to prepare an urgent nomination of ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Novembre 2002 : mission UNESCO pour le projet de barrage de Makhoul ; juin 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; mars/avril 2022 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

Le 31 janvier 2022, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation du bien, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1130/documents. Des informations complémentaires ont été fournies le 4 mars 2023. Les progrès réalisés dans un certain nombre de problèmes de conservation abordés par le Comité lors de ses précédentes sessions sont présentés comme suit dans ces rapports :

  • si elle se poursuivait comme prévu, la construction du barrage de Makhoul aurait un grave impact sur le bien et sur d'autres sites archéologiques voisins. Le ministère iraquien des Ressources en eau s’est efforcé de réaliser des études afin de parvenir aux mesures d'atténuation appropriées pour assurer la sauvegarde du bien ;
  • un accord a été signé entre le Conseil national des antiquités et du patrimoine (SBAH), le ministère de la Culture et du Tourisme et ‘l'American University of Iraq – Sulaimani’ (AUIS) en vue d'identifier les sites archéologiques qui seraient menacés par le barrage de Makhoul, documenter les dommages résultant du conflit sur le site, renforcer les capacités d'investigation et de documentation archéologiques et élaborer un plan directeur de gestion pour atténuer les dommages potentiels qui résulteraient de la construction du barrage ;
  • Dans les informations actualisées transmises en mars 2023, l’État partie indique au Centre du patrimoine mondial que tous les travaux concernant la construction du barrage de Makhoul ont été arrêtés ;
  • des travaux de nettoyage, de conservation et de rénovation ont été effectués dans certaines parties du bien pour atténuer les risques générés par les intempéries, les dommages causés par les eaux et les destructions dues au conflit armé ;
  • un aperçu de l'histoire et des dommages subis, ainsi que des actions de conservation proposées, ont été fournis pour les structures suivantes :
  • la structure de la Ziggurat continue de se détériorer, malgré le remblayage de la tranchée en 2018, car il reste des cavités en ruines qui continuent de s'étendre au sommet de la Ziggurat,
  • le Centre d'archéologie et du patrimoine de l'AUIS a pris une mesure de stabilisation temporaire, en ajoutant de nouveaux supports en fer à la deuxième arche de la porte Tabira pour éviter l'effondrement, mais des travaux supplémentaires sont nécessaires pour conserver les autres arches qui sont également sur le point de s'effondrer,
  • la réhabilitation du palais Walter Andrae s’est poursuivie dans le cadre de l’accord entre le SBAH et l’université de Munich et sur la base des recommandations des études techniques. Le palais deviendra la résidence des expéditions archéologiques,
  • certaines parties du ‘Masnah’ (contrefort) sont érodées et il n'est pas certain que les fondations existent encore car elles sont submergées dans le fleuve. L'État partie souligne que l’effondrement de la falaise sur la rive orientale du fleuve représente une menace imminente pour le bien,
  • les grandes lignes des actions de conservation ont également été fournies pour plusieurs monuments, comme le cimetière royal et le palais parthe ;
  • de plus, la fermeture du bras du Tigre, adjacent au château de Cherqat, est envisagée pour permettre la fouille de zones archéologiques qui correspondraient à un port assyrien submergé. Cependant, l’État partie s’inquiète du fait que cette fermeture causerait également des dommages importants à l’ensemble du bien pendant la saison des crues.

Une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS s’est rendue sur le bien entre le 28 mars et le 1er avril 2022. Une copie du rapport de cette mission est aussi disponible à https://whc.unesco.org/.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

Les informations fournies par l’État partie concernant l’arrêt de la construction du barrage de Makhoul sont rassurantes, d'autant plus qu'au moment de l'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial, ce projet avait été considéré comme une menace majeure pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, justifiant son inscription simultanée sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2003. Les précédentes décisions du Comité demandaient la relocalisation ou l'annulation du projet.

Lors de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de 2022 sur le bien, l'État partie a souligné son intention d'étudier l'exécution de mesures d'atténuation pour assurer la protection du bien et d'autres sites archéologiques contre les inondations. Cependant, sur la base de la documentation technique et topographique limitée sur l'impact environnemental du barrage et sur le niveau d'eau dans le futur réservoir, il n'était pas possible de définir précisément dans quelle mesure le bien serait impacté ou si et comment il pourrait être protégé. D'autres études précises auraient été nécessaires pour cartographier et évaluer de manière exhaustive l'impact du barrage et pour permettre d'envisager la viabilité d'éventuelles mesures conçues pour assurer une protection efficace de la VUE du bien et de tous ses attributs.

Au-delà de la construction d'un ouvrage de protection du site contre les inondations (murs de soutènement, remblais, digues, etc.), il convient de rappeler que le bien est très fragile, car ses constructions sont principalement en terre. Le bien souffre depuis un certain temps d'infiltrations d'eau et de dégradation de l'environnement, ce qui a accéléré sa détérioration. Par conséquent, outre la menace d'inondation en cas de construction du barrage, la mission a considéré que plusieurs autres menaces doivent être prises en considération lors de l'évaluation de l'efficacité des mesures de protection, notamment l'augmentation potentielle des infiltrations d'eau, l'infiltration de sel, la création d'un nouveau microclimat et l'impact potentiel de grandes constructions sur la VUE du bien. En conséquence, un certain nombre d’études techniques approfondies complémentaires ont été identifiées par la mission en tant que mesures nécessaires à prendre d’urgence.

En ce qui concerne l'état de conservation actuel du bien, l'État partie a commencé à s'atteler aux travaux d'assainissement et de réparation pour atténuer l'impact des menaces, notamment celles issues des intempéries et des dégâts causés par l’eau.

La mission de 2022 a recommandé un certain nombre de mesures nécessaires, dont la préparation d’un plan de conservation global pour le bien en pleine consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, l’entreprise d’activités d’entretien régulières, la soumission d’un rapport détaillé sur toutes les interventions prévues et en cours de réalisation et leur priorité, tout en notant que toutes les interventions doivent être intégrées dans le plan de conservation global pour le bien, qu’un certain nombre de mesures de protection sur le bien doivent être prises, qu’un système de gestion doit être élaboré et un plan de gestion préparé. Comme recommandé précédemment, seuls des travaux de stabilisation urgents doivent être effectués dans les cas où l'effondrement ou de nouveaux dommages sont imminents, et selon le principe d’une intervention a minima.

L’État parti a régulièrement consulté le Centre du patrimoine mondial, en particulier en ce qui concerne le projet de réhabilitation du palais Walter Andrae, qui a été examiné par l’ICOMOS. Il est également recommandé au Comité d’encourager l'État partie à poursuivre ses consultations avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour continuer de fournir des informations sur tout projet futur de restauration majeure ou de nouvelle construction susceptible d'affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations, avant de prendre des décisions qui seraient difficilement réversibles.

Le Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec l'ICOMOS, a soutenu l'État partie dans l'élaboration de la déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle (RSOUV), par un atelier technique en ligne financé par le projet du fonds-en-dépôt néerlandais pour renforcer les capacités des biens iraquiens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Avec l’arrêt du projet de construction du barrage de Makhoul et à la lumière des résultats de la mission de 2022, il est recommandé au Comité de demander à l’État partie de lancer l’élaboration de l’état de conservation souhaité en vue du retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), et les mesures correctives nécessaires, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7A.27
Assour (Qal'at Cherqat) (Iraq) (C 1130)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7A.6, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Tenant compte de la décision 45 COM 7A.30 sur les biens du patrimoine mondial de l’Iraq,
  4. Se félicite de la décision de l’État partie de mettre un terme à toute poursuite de la construction du barrage de Makhoul, compte tenu de son impact potentiel sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et demande à l'État partie de veiller à l'annulation définitive ou à la relocalisation du projet ; 
  5. Note avec satisfaction les efforts de l'État partie pour fournir un rapport informatif, avec des indications sur les dommages subis et les travaux de conservation prévus sur le bien, ainsi que sur sa recherche de partenariats et de soutien pour la documentation, la protection et la conservation ;
  6. Prend note des conclusions et recommandations de la mission conjointe de suivi réactif Patrimoine mondial/ICOMOS de 2022 et demande à l'État partie de mettre en œuvre ses recommandations, notamment en ce qui concerne :
    1. La préparation d’un plan de conservation global pour le bien en pleine consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives,
    2. L’exécution de mesures d’entretien régulières, suite aux tests dans une zone pilote et au suivi sur une période donnée,
    3. La soumission au Centre du patrimoine mondial d’un rapport détaillé sur toutes les interventions prévues et en cours de réalisation et leurs priorités, en notant que toutes les interventions doivent être intégrées dans un plan de conservation global pour le bien,
    4. La prise de mesures de protection du site, dont la prévention des accès incontrôlés, et la mise en place d’une clôture et d’une signalisation appropriée qui n’ait pas un impact négatif sur la VUE du bien,
    5. L’élaboration d’un système de gestion et la préparation d’un plan de gestion qui définisse et protège les attributs de la VUE ;
  7. Encourage l'État partie à poursuivre les consultations avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives afin de hiérarchiser les actions urgentes d'entretien et de stabilisation des éléments endommagés et détériorés, tout en rappelant que les travaux de stabilisation urgents doivent être effectués uniquement dans les cas où l'effondrement ou de nouveaux dommages sont imminents et selon le principe d'une intervention a minima, réitère sa demande à l'État partie que toutes les interventions soient effectuées dans le cadre du plan de conservation global du bien, qui doit être élaboré en priorité ;
  8. Demande également à l’État partie de continuer de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations détaillées sur tous les travaux futurs susceptibles d’avoir un impact sur la VUE du bien, en conformité avec le paragraphe 172 des Orientations ;
  9. Prend note avec satisfaction de la coopération engagée par l'État partie, le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS e n vue d'élaborer la déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle du bien ;
  10. Demande en outre à l’État partie de lancer l’élaboration de l’état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, et les mesures correctives nécessaires, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  11. Réitère son appel à tous les États parties pour qu'ils coopèrent dans la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel provenant d'Iraq, conformément aux résolutions 2199 de février 2015, 2253 de décembre 2015 et 2347 de mars 2017 du Conseil de sécurité des Nations Unies ;
  12. Appelle à nouveau tous les États membres de l'UNESCO à soutenir les mesures de sauvegarde d'urgence, notamment par le biais du Fonds d'urgence pour le patrimoine de l'UNESCO,
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session ;
  14. Décide de maintenir Assour (Qal'at Cherqat) (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
45 COM 8E
Adoption des déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/8E,
  2. Félicite les États parties pour le travail accompli dans l’élaboration des Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial dans leurs territoires ;
  3. Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telle que présentée dans l’annexe du document WHC/23/45.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

ASIE ET PACIFIQUE

  • Australie, Zone de nature sauvage de Tasmanie
  • Sri Lanka, Vieille ville de Galle et ses fortifications

ÉTATS ARABES

  • Égypte, Abou Mena
  • Égypte, Le Caire historique
  • Égypte, Monuments de Nubie d'Abou Simbel à Philae
  • Égypte, Thèbes antique et sa nécropole
  • Égypte, Zone Sainte-Catherine
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat)
  • Iraq, Hatra

EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD

  • Croatie, Cathédrale Saint-Jacques de Šibenik
  • Croatie, Ensemble épiscopal de la basilique euphrasienne dans le centre historique de Poreč
  • Croatie, Ville historique de Trogir
  • Espagne, Ibiza, biodiversité et culture
  • Espagne, Parc national de Doñana
  • Espagne, Ville historique de Tolède
  • Espagne, Ville historique fortifiée de Cuenca
  • France, Ville fortifiée historique de Carcassonne
  • Grèce, Météores ;
4.    Note que les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril seront examinées par les Organisations consultatives en priorité ;

5.    Demande au Centre du patrimoine mondial de publier les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle susmentionnée dans les deux langues sur son site internet.

 

Projet de décision : 45 COM 7A.27

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7A.6, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Tenant compte de la décision 45 COM 7A.30 sur les biens du patrimoine mondial de l’Iraq,
  4. Se félicite de la décision de l’État partie de mettre un terme à toute poursuite de la construction du barrage de Makhoul, compte tenu de son impact potentiel sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et demande à l'État partie de veiller à l'annulation définitive ou à la relocalisation du projet ; 
  5. Note avec satisfaction les efforts de l'État partie pour fournir un rapport informatif, avec des indications sur les dommages subis et les travaux de conservation prévus sur le bien, ainsi que sur sa recherche de partenariats et de soutien pour la documentation, la protection et la conservation ;
  6. Prend note des conclusions et recommandations de la mission conjointe de suivi réactif Patrimoine mondial/ICOMOS de 2022 et demande à l'État partie de mettre en œuvre ses recommandations, notamment en ce qui concerne :
    1. La préparation d’un plan de conservation global pour le bien en pleine consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives,
    2. L’exécution de mesures d’entretien régulières, suite aux tests dans une zone pilote et au suivi sur une période donnée,
    3. La soumission au Centre du patrimoine mondial d’un rapport détaillé sur toutes les interventions prévues et en cours de réalisation et leurs priorités, en notant que toutes les interventions doivent être intégrées dans un plan de conservation global pour le bien,
    4. La prise de mesures de protection du site, dont la prévention des accès incontrôlés, et la mise en place d’une clôture et d’une signalisation appropriée qui n’ait pas un impact négatif sur la VUE du bien,
    5. L’élaboration d’un système de gestion et la préparation d’un plan de gestion qui définisse et protège les attributs de la VUE ;
  7. Encourage l'État partie à poursuivre les consultations avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives afin de hiérarchiser les actions urgentes d'entretien et de stabilisation des éléments endommagés et détériorés, tout en rappelant que les travaux de stabilisation urgents doivent être effectués uniquement dans les cas où l'effondrement ou de nouveaux dommages sont imminents et selon le principe d'une intervention a minima, réitère sa demande à l'État partie que toutes les interventions soient effectuées dans le cadre du plan de conservation global du bien, qui doit être élaboré en priorité ;
  8. Demande également à l’État partie de continuer de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations détaillées sur tous les travaux futurs susceptibles d’avoir un impact sur la VUE du bien, en conformité avec le paragraphe 172 des Orientations ;
  9. Prend note avec satisfaction de la coopération engagée par l'État partie, le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS e n vue d'élaborer la déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle du bien ;
  10. Demande en outre à l’État partie de lancer l’élaboration de l’état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, et les mesures correctives nécessaires, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  11. Réitère son appel à tous les États parties pour qu'ils coopèrent dans la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel provenant d'Iraq, conformément aux résolutions 2199 de février 2015, 2253 de décembre 2015 et 2347 de mars 2017 du Conseil de sécurité des Nations Unies ;
  12. Appelle à nouveau tous les États membres de l'UNESCO à soutenir les mesures de sauvegarde d'urgence, notamment par le biais du Fonds d'urgence pour le patrimoine de l'UNESCO,
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session ;
  14. Décide de maintenir Assour (Qal'at Cherqat) (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2023
Iraq
Date d'inscription : 2003
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2003-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2022) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2022
arrow_circle_right 45COM (2023)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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