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Décision 33 COM 7A.1
Parc national du Manovo-Gounda St Floris (République centrafricaine) (N 475)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7A.Add,

2. Rappelant les décisions 31 COM 7A.1 et 32 COM 7A.1, adoptées respectivement à ses 31e (Christchurch, 2007) et 32e (Québec, 2008) sessions,

3. Regrette que l'État partie n'ait pas soumis un rapport sur l'état de conservation du bien comme demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 32e session (Québec, 2008) ;

4. Exprime sa plus vive inquiétude face aux conclusions de la mission conjointe Centre du patrimoine mondial / UICN d'avril 2009 qui ont indiqué un risque accentué de perte de la valeur universelle exceptionnelle du bien si à courte terme, des mesures correctives urgentes ne sont pas engagées pour contenir les pressions importantes pesant sur son intégrité ; 

5. Prie instamment l'État partie de développer en coopération avec le Centre du patrimoine mondial, l'UICN et les autres parties prenantes, un nouveau plan d'urgence à court terme (3 ans) pour restaurer l'intégrité du bien, et qui prendra en compte les mesures correctives suivantes :

a) La restructuration de la gestion du parc, vers une organisation simple et efficace dédiée spécifiquement au bien,

b) Le renforcement du personnel d'encadrement pour assurer les principales missions de gestion (planification, surveillance, suivi écologique, administration, logistique),

c) L'augmentation du nombre et la formation du personnel d'exécution, essentiellement dédié à la surveillance au cours de cette période transitoire, renforcé au départ par un appui des forces armées,

d) Le zonage fonctionnel du parc avec une zone prioritaire d'intervention pour conserver au mieux les éléments déterminants de la valeur universelle exceptionnelle du parc (écosystèmes et faune),

e) Un plan d'action ciblé sur la restauration de la sécurité et de la tranquillité dans cette zone prioritaire,

f)  Un budget prévisionnel adapté à ces priorités, limité au nécessaire pour engager dès cette phase une réflexion sur la durabilité de la gestion,

g) Un plan de sortie de crise à engager en parallèle, par la concertation, avec les différents protagonistes, en particulier venant du Tchad et du Soudan ;

6. Encourage l'État partie à solliciter une assistance du Fonds du patrimoine mondial pour organiser un atelier permettant de préparer ce plan d'urgence ;

7. Demande à l'État partie d'assurer l'engagement au plus haut niveau pour la mise en œuvre du plan d'urgence ;

8. Fait appel à l'État partie ainsi que les États parties du Tchad et du Soudan à renforcer leur coopération transfrontalière afin de maîtriser les menaces, en particulier le braconnage armé et les autres exploitations illicites des ressources naturelles ;

9. Invite les bailleurs de fonds ainsi que tout le reste de la communauté internationale, à mobiliser les ressources financières et techniques nécessaires pour la mise en œuvre du plan d'urgence visant à restaurer les caractéristiques intrinsèques du bien, ainsi que son intégrité ;   

10. Demande également à l'État partie de développer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l'UICN, le projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle et l'état de conservation souhaité en vue du retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril d'ici le 1 février 2010 pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011 ;

11. Demande en outre à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2010, un rapport sur l'état de conservation du bien, en particulier sur le développement et la mise en œuvre du plan d'urgence ainsi que des autres recommandations de la mission de 2009, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session en 2010 ;

12. Décide d'appliquer le Mécanisme de suivi renforcé pour une période d'un an afin de surveiller l'état de conservation du bien et demande en outre au Centre du patrimoine mondial de rendre compte des progrès réalisés dans la préparation et la mise en œuvre du plan d'urgence sur la base des informations fournies par l'Etat Partie et les Organisations consultatives ;

13. Invite le Directeur général de l'UNESCO et le Président du Comité du patrimoine mondial à organiser une réunion avec les autorités de la République centrafricaine, du Soudan, du Tchad, ainsi qu'avec les représentants de l'Union africaine, les organisations sous-régionales compétentes et le Président de l'UICN en vue de débattre des progrès réalisés pour remédier à la détérioration de l'état de conservation du bien, avec l'assistance du Fonds du patrimoine mondial et d'autres fonds, le cas échéant ;

14. Décide également de maintenir le Parc national du Manovo-Gounda St Floris (République centrafricaine) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Code de la Décision
33 COM 7A.1
Thèmes
Conservation, Liste du patrimoine mondial en péril
États Parties 1
Année
2009
Rapports sur l'état de conservation
2009 Parc national du Manovo-Gounda St Floris
Documents
WHC-09/33.COM/20
Décisions finales de la 33e session du Comité du patrimoine mondial (Séville, 2009)
Contexte de la Décision
WHC-09/33.COM/7A
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